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vendredi 16 septembre 2005

Mobilisation massive des salariés HP : 53% en grève !!!!!!!!! (cliquer sur ce titre pour l'image du jour)




































Plus d'un salarié sur 2 en grève !
Grenoble 1300
Les Ulis 400 (80% des présents !)
Issy 300
Isle d'Abeau 200
Sophia 200
Agences de Province : jusqu'à 100% ! = 200

Total = 2600 (53%), 750 de plus que le 8 septembre !
(2000 selon la police...)

65 commentaires à lire:

CFTC HPE a dit…

AFP
Les salariés de Hewlett Packard en colère

Près de 400 employés, selon les manifestants, et 350, selon la police, ont manifesté vendredi 16 septembre avec des élus locaux dans les rues de Courtaboeuf aux Ulis (Essonne) contre le plan de licenciement annoncé par la direction de Hewlett Packard. En tête de cortège, parti vers 10 heures du matin, des manifestants portant un cercueil avec le sigle "HP invent(e)" et, en-dessous, "La Bourse m'a TUER", donnait le ton d'une marche que les syndicats ont voulu silencieuse.

L'intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO et CGT, avait appelé dès mardi l'ensemble des salariés des sites français du groupe informatique américain (en Isère, région parisienne, ou ici à Leuzennes, dans le nord de la France (photo Spingler/AP) à la grève ce vendredi afin de protester contre la suppression "inacceptable", d'ici 2008, du quart des effectifs d'HP en France, pays le plus touché par les 6.000 suppressions prévues en Europe."C'est assez intolérable de voir qu'une entreprise qui fait de bons résultats licencie du même coup", a déclaré à l'AFP Marie-Hélène Aubry, maire UMP d'Orsay présente dans le cortège.

Anonyme a dit…

vendredi 16 septembre 2005, 11h07
Hewlett-Packard: 1.500 salariés dans les rues de Grenoble

GRENOBLE (AP) - Environ 1.500 des 2.100 salariés de l'usine Hewlett-Packard (HP) de Grenoble-Eybens (Isère) ont quitté peu après 10h30 vendredi leur usine pour défiler en cortège jusqu'à la préfecture de l'Isère, afin de protester contre la suppression d'un quart des effectifs d'HP-France d'ici 2008.

Le cortège, compact et coloré de nombreux drapeaux et banderoles .., est attendu vers 12h30 à la préfecture de l'Isère, au centre ville de Grenoble.....

Les manifestants doivent parcourir un peu plus de 5km à travers Grenoble ce qui provoque d'importants problèmes de circulation.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la journée nationale de grève et de manifestations des employés du groupe à l'appel de l'intersyndicale de HP-France, pour protester contre la décision de la direction américaine de supprimer 1.240 emplois dans l'Hexagone.

Selon les syndicats, 500 à 600 suppressions d'emploi sont prévues parmi les 2.100 employés de l'usine grenobloise, le plus important pôle industrielle d'HP-France.

Des manifestations sont organisées ce vendredi sur les autres sites français d'Hewlett-Packard.

Quelque 200 salariés défilaient ainsi vendredi en fin de matinée entre le site HP-France d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) près de Paris et la mairie de la ville, derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire "Non au 1.240 licenciements". AP

Anonyme a dit…

On vient de vous voir au 13h de France 2 et on est de tout coeur avec vous ! Où en est-t-on d'une action concertée avec les autres sites en Europe ?

Anonyme a dit…

Qu'est-ce qui donnera le plus envie à HP Corp de maintenir les emplois français : des employés dans la rue, ou des employés qui travaillent sereinement ?

Anonyme a dit…

Ce matin j'ai revu des anciens venus nous soutenir...

Anonyme a dit…

HP Corp ayant décidé de virer 26% des français, si on joue les moutons sages, l'abattoir et devant, on y coure. Si on défile et rue dans les brancards, déjà on surprend nos collégues américains qui n'avait même pas imaginé cette option. Ne pas réagir, faire le gros dos, en espérant que le couperet tranchera d'autres têtes que la sienne, mais voulà qui fait le jeu d'HP Corp. C'est fini, la récompense aux mérites. A leur niveau, ils se foutent totalement que l'on travaille à s'en sortir les tripes. Nous ne sommes que des chiffres sur un bilan et comme ils mesurent très mal le coût de l'expérience, de la confiance et des transferts, ils ont estimés qu'un indien ferait aussi bien l'affaire...
Alors restez à vos bureaux, mais n'en espérez aucune reconnaissance. Au contraire, autant tondre ceux qui se laissent faire...

Anonyme a dit…

Je suis revenu d'Allemagne hier et ils sont tous tres intrigues par notre greve de ce Vendredi.
Ils sont aussi tres interessés et ne demandent que d'avoir des contacts avec nos elus syndicaux car de leur cote, c'est un peu le grand vide... ==> Ou en est-on en terme d'elargissement au combat a travers l'Europe? Ne serions nouspas plus forts qu'en se cantonants a nos pays respectifs? Seraffini n'est-il pas un interlocuteur plus influent que le pion Starck?

Anonyme a dit…

La direction européenne souhaite jouer deux coups d'avance par rapport à la demande de la corp et prévoir sur un plan à trois ans les délocalisations et les migrations de certains services vers des pays à coûts salariaux réduits en même temps que leurs droits d'ailleurs. Comme disaient certains économistes, l'informatique dans dix ans, c'est comme la sidérurgie ou le textile dans les années 80. A la différence près que ce n'est pas la même plus value technologique qui nous manque d'ailleurs de plus en plus, mais il n'y a plus dans cette entreprise de personnes suffisamment responsables, ni charismatiques pour dialoguer avec force et conviction auprès de ces chers fonds de pension . Je me pose un question complémentaire : c'est quoi le ratio entre nombre de personnes virées et nombre de stock options gagnées par nos chers directeurs ? D'autres en France ont eu le plaisir de se voir offrir le LOTO.

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord. HP est une boîte de cadre, et on comprend en large partie la mondialisation et les enjeux economiques. Quand la division PC a ferme, il y avait deja plus de politique que d'economique puisque notre division produisait 2 fois plus de produits avec 2 fois moins de personnes qu'aux US.
La zone EMEA est plus grosse que les US, avec moins d'employes, et une tendance positive. La logique economique seule inciterait au contraire a frapper ailleurs.
Nous sommes maintenant dans un rapport de force. Si HP France se fait degraisser tranquillement et dans la sereinite, peut on croire que ceux qui vont rester seront mieux lotis? Non bien sur, nos high manager auront les feloch d'HP Corp et le declin d'investissement(deja criant depuis 4 ans) sera accelere.

La division francaise des PCs avait ete cree par un manager francais de talent et qui avait eu du courage, face a HP Corp qui a accepte le risque. Et HP Corp n'avait pas eu a le deplorer jusqu'au merge avec Compaq.
La strategie est claire: tout delocalise en Inde, et garder l'encadrement et les fonctions a forte valeur ajoutee aux US. C'est pas la logique economique, c'est le capitalisme nationaliste.

CFTC HPE a dit…

Nous avons effectivement ciblé depuis le début la direction européenne et mondiale.

La puissante Fédération européenne de la Métallurgie, et donc derrière IG Metal, responsable de
la mobilisation médiatique de vendredi et samedi dernier en sortant le chiffre européen, français et belge, va se mettre en marche vis à vis de l'Union Européenne, dès que le dernier chiffre pays européen sera connu mardi prochain.

Le puissant syndicat américain CWA (Communications Workers of America Local, 2400 adhérents dans la Silicon Valley) a envoyé une lettre cinglante à Mark Hurd.

Une grève des italiens semble imminente.

CFTC HPE a dit…

Si vous êtes proche d'allemands, dites-leur de se rapprocher de hpIGmetal avec qui l'intersyndicale est en contact !

http://www.hp-standpunkt.de/

CFTC HPE a dit…

Le maire UDF de la ville, André Santini, a apporté son soutien aux salairés d'HP en grève :

"Je suis en contact avec la présidence France de HP depuis le début", leur a de fait répondu au mégaphone M. Santini, venu sur le parvis s'adresser aux manifestants, mégaphone à la main, après avoir reçu une délégation de cinq salariés. "Vous resterez à Issy, on s'est assez battu pour que vous contribuiez à l'image d'excellence d'Issy. On ne va pas vous jeter comme des kleenex. (...) Je demande au ministre de recevoir votre intersyndicale", a-t-il ajouté.

"Je propose à votre PDG de me recevoir avec une délégation. Nous sommes avec vous, ne perdez pas espoir", a-t-il conclu.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Il faut absolument qu'on s'unisse en europe pour les greves et les actions, qu'on inclue l'amérique latine où la grêve se fait aussi. Ce qui me gêne, c'est que notre discours est franco-français.
Les collègues des autres pays ont l'impression qu'on défend notre beefsteack dans notre coin en égoïste, déjà qu'on "ne bosse que 35h" (sic) etc.

Peut-on étendre nos revendications aux 10% mondial, et se battre aussi pour nos collègues des autres pays, surtout aux US, qui ne peuvent pas vraiment se défendre ? J'exclue Mark hurd et quelques autres de ces collègues américains ;)

Je travaille dans un équipe comprenant des américains, des gens en asie etc. Ils ont dû faire des heures sup aujourd'hui pour couvrir le temps où les français étaient en grève. C'est très mauvais pour notre image. C'est déjà difficile de leur faire comprendre la légitimité de notre grève, alors si en plus ils doivent bosser plus quand on fait la grève contre le 26%, c'est difficile à accepter pour eux, et cela renforce le sentiment anti français au sein d'HP. C'est le contraire qui doit se produire.

C'est pourquoi je crois qu'il faut absolument associer les non-français à nos actions. Il n'y a pas que la grêve pour protester.

Dans mes rêves, la France aura été à l'initiation des actions qui auront diminué le plan mondial, les 14500, et aura réuni les salariés HP. Bon, je rêve un peu.

Les syndicats, serait-il possible de penser aux employés HP qui n'ont pas le droit de se battre contre la logique financière de cette boîte ?

Anonyme a dit…

Juste une question stupide : et les clients dans tout ça ? Est il vraiment envisageable que le back office soit géré autrement alors que nos clients en demandent de plus en plus en terme de "intimacy", service clients, alors que nos process lourds et stupides nous l'empêchent . nous avons deux systèmes d'informations : process usine basé sur SAP avec les procédures lourdes associées et le fichier Excel , outil de travail de nos chers managers; pour un boite qui se dit être le deuxième fournisseur mondial d'informatique ... Et qu'on ne vienne pas me dire c'est le cordonnier, etc ... , ça c'est pour la PME de 10 personnes du coin !!!

CFTC HPE a dit…

Pour répondre à l'avant dernier post, c'est précisément notre rêve et notre stratégie. Le chiffre français ne baissera pas tout seul, car alors le signal pour les autres pays serait : il suffit de s'opposer pour obtenir gain de cause. Donc la stratégie est bien de remettre en cause la stratégie globale suvie et donc s'attaquer au chiffre européen qui est en fait de 20% sur 2 ans soit 2 fois la moyenne mondiale (15% c'est sans compter les suppressions de poste 2007 déjà programmées mais non annoncées dans les autres pays).

CFTC HPE a dit…

Sur Strasbourg, reportage sur la grève :
http://www.alsace.france3.fr/videojt/

Cliquer ensuite sur : Éditions régionales/Alsace/ 12/14


Dès que l'image apparaît, déplacer le curseur jusqu'à la 10ème minutes (à peu près au milieu du curseur). Le reportage démarre juste après celui sur le foot...

Anonyme a dit…

Je viens d’apprendre que Serafini ne souhaite pas annoncer l’organisation les managers «Level 5 et 6 » comme prévue cette semaine, et qu’il souhaite réfléchir d’avantage !
Est-ce qu’il a un grain sable dans la machine de licenciement en Europe ?

Anonyme a dit…

sur france 3 mediterranee. la greve a sophia est en ouverture ;-)

http://videojts.francetv.fr/regions/popup.php?id=c06a_1214part1&portail=france3&m_OAS=regions.france3.fr/mdt/videojt/1214regional/cotedazur&m_mmtrie=france3_regions_mdt_videojt_1214regional_cotedazur

Anonyme a dit…

La mentalité et/ou la culture allemande nous montre que nos collègues d'outre-Rhin ne réagissent pas ou peu à cette vague de licenciement qui touche à hauteur de 16% leur pays.

C'est écoeurant!

Ils considèrent cet événement comme un sort du destin et considèrent les français comme des "empécheurs de tourner en rond"! De toutes façon nous sommes toujours en grêve, pensent-ils.

Le fait est, que si nous sommes les seuls européens à agir ainsi, nous seront montrer du doigt et cela risque de nous pénaliser plus que de nous servir.

Motivons les autres pays ! Même les moins touchés.

Anonyme a dit…

Voici une conversation que je viens d'avoir via Jabber avec une collegue Belge. J'espere que cela renforcera le besoin d'une federation de nos syndicats au niveau Europeen AVEC DES ACTIONS COMMUNES!!!!

Collegue Belge: j'espère que vous obtiendrez des bons résultats. Vous faites du bruit pour tout HP EMEA. Heureusement que vous êtes là!!

Moi: Nos collegues allemands semblent aussi loucher tres fort de notre cote. Apres tout, ce n'est pas parce que les gouvernements ne reussissent pas a s'entendre pour une constitution commune que nous, salaries de base ne pouvons pas essayer. Il est certain que discuter avec Serafini serait bien plus profitable que de se cantonnber a nos managers locaux. Apres tout, nous travaillons tous en environnement international et pouvons ainsi utiliser ce savoir faire comme une longueur d'avance sur les politiques!

Collegue Belge:et comment!! (...) et merci pour tous les HP

CFTC HPE a dit…

vendredi 16 septembre 2005 (Liberation.fr - 15:35)

Le maire de Grenoble n'abdique pas

Dans une interview, Michel Destot confirme qu'il se rendra au siège de la compagnie californienne "dans les 48 heures" pour essayer de maintenir la présence d'HP dans sa ville.

Ingénieur de formation et ancien créateur d'une entreprise dans la high-tech, le maire de Grenoble et député socialiste Michel Destot est monté en première ligne aux côtés des salariés d'Hewlett-Packard après l'annonce d'un plan social de 1240 emplois en France. Berceau d'HP en Europe, la ville de Grenoble abrite le plus gros site du fabricant du constructeur avec 2100 salariés et pourrait en perdre 500 à 600 à l'issue du plan social selon les syndicats. Il s'explique sur le sens de son combat.

Vous avez annoncé votre intention d'aller rencontrer Mark Hurd, le PDG d'Hewlett-packard, aux Etats-Unis. Quand comptez-vous y aller?
Je vais partir dans les 48 prochaines heures, afin de me rendre au siège mondial de Hewlett-Packard, à Palo Alto, en Californie. Il n'y a aucun pouvoir décisionnel ni en France ni même en Europe dans cette affaire et le mieux est donc d'aller défendre notre cause directement auprès de la direction de l'entreprise auprès de laquelle j'ai demandé à être reçu.
Qu'allez-vous leur dire?
Je vais leur dire à quel point la présence de HP à Grenoble, et en France et en Europe d'une manière plus générale, me paraît importante pour ce groupe. Des centres comme ceux de Grenoble ou de l'Isle d'Abeau (Isère) sont au coeur de la stratégie industrielle et des métiers de HP. Ce sont des centres de hautes technologies, pas du tout obsolètes, où se joue l'avenir de ces grandes entreprises.
Et si l'entreprise vous répond que ce plan est nécessaire à la «rationalisation et à l'optimisation de son activité»?
Je sais bien qu'il existe des problèmes de coûts et de délocalisations qui sont d'ailleurs infiniment plus compliqués qu'on ne le dit, que les métiers évoluent de plus en plus vite, etc. Mais cela ne me paraît pas du tout être le problème à Grenoble. Tant que HP continuera à vendre du matériel, elle aura besoin d'ingénieurs compétents pour imaginer de nouvelles puces, de nouveaux concepts et donc de centres de recherche et développement comme celui de Grenoble. HP ferait vraiment une erreur, je n'oserai pas dire historique, si elle sacrifiait la poursuite de ces activités à une vision financière à court terme et c'est mon rôle, en tant que maire, d'aller leur dire. Après, ils prendront leurs responsabilités et assumeront leurs décisions. Mais ils doivent d'abord entendre ce que nous avons à leur dire.
Le fait que Grenoble ait été choisi par le gouvernement comme un des grands pôles technologiques nationaux par le gouvernement peut-il être d'une quelconque aide dans votre démarche?
Bien sûr. Je ne compte pas leur parler que de plan social mais aussi d'industrie et de recherche. Grenoble a effectivement été choisi comme pôle de compétitivité par le gouvernement français et ne cesse de se renforcer dans les activités technologiques. Cap Gemini va continuer de se développer ici et de recruter, Schneider également. Il y a 33.000 chercheurs et ingénieurs à Grenoble et le fait que nous soyons un pôle labellisé pour les micro et nanotechnologies peut aider HP dans le domaine de l'innovation.
La disparition des activités d'industrie informatique en France est-elle acquise?
Je suis parfaitement conscient des mutations de l'industrie informatique aujourd'hui et des nouveaux développements dans le domaine des services, à plus forte valeur ajoutée, de HP et des autres. Mais cette stratégie globale qui passe par Bangalore, en Inde, comme par Grenoble, ne signifie pas que ces entreprises ne doivent pas avoir une réflexion sur la manière de réguler cette nouvelle organisation. Cette globalisation doit être profitable à tous, aux pays pauvres et à ceux qui émergent mais aussi aux pays du nord.

Anonyme a dit…

Je vous propose une nouvelle signature pour votre email !

{Votre Nom} +hp = +$$$ = +Layout!
Hewlett-Packard
Phone ext: +XXXXXXXXXXXXX
Fax: +XXXXXXXXXXXXX
E-Mail: {votre prénom.votre nom} @hp.com

Anonyme a dit…

couverture manifestation sur FRANCE 3 ILE DE FRANCE ici
http://www.pic.france3.fr/videojt/

cliquez sur Paris ile de france >12/14
puis déplacez le curseur vidéo à 6:40

Anonyme a dit…

Cette journée est un très bon début. Il ne faut surtout pas courbé l'échine sans rien dire. Il faut exprimer notre mécontentement et c'est fait. La presse le relaye on ne peut mieux d'ailleurs.

Mais maintenant il faut étendre la lutte à l'europe. Il faut inventer une démarche qui implique tout d'abord les employés de plusieurs pays simultanèment, ne pas hesiter à communiquer en anglais pour que l'on puisse transmettre à nos collègues, chacun ayant un réseau "à l'écoute". Si les médias s'emparent de l'affaire, ce sont les politiques qui devront réagirs et embrayer le pas.

Nos syndicats font un superbe en boulot en s'alliant fortement mais qu'en est-il avec les syndicats allemands, italiens, anglais, belges, .. ? Y a-til des evenements communs de prévus ?

hp n'invente plus, mais nous si, montrons leur.

Anonyme a dit…

Bravo à tous, cette mobilisation est impressionnante. Merci du soutien de nos élus (entre autres de l'initiative de M. Destot). Hier je pensais ce combat vain, plus maintenant, bien au contraire. Restons mobilisés, sur la durée.

Anonyme a dit…

Pour informer nos collègues hors de France il y a le newsgroup interne :

hp.forum

Utiliser le serveur de news
15.8.40.106

Anonyme a dit…

Infos sur l'utilisation des newsgroup :

http://hpedia.fc.hp.com/index.php/Reading_newsgroups_on_Windows

Anonyme a dit…

On peut aussi acceder au newsgroup par Internet Explorer :


http://dnews.news.hp.com/cgi-bin/dnewsweb

Anonyme a dit…

Commentaire du Maire de Grenoble parue dans le Monde.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-689776,0.html

Anonyme a dit…

Dans l'édition papier du Monde, à paraitre ce soir, l'article cité ci-dessus est à coté d'une grosse pub pour IBM...

Anonyme a dit…

Associated Press

AP
French HP Workers Walk Off Job in Protest
Friday September 16, 12:06 pm ET
Hundreds of French Hewlett-Packard Employees Walk Off Job to Protest Planned Job Cuts


GRENOBLE, France (AP) -- Hundreds of Hewlett-Packard employees walked off the job Friday to protest planned job cuts by the U.S. maker of computers and printers.
The largest of three walkouts was at the company's Grenoble site in southeastern France, which drew several hundred employees led by local officials and Mayor Michel Destot.

"Grenoble needs Hewlett-Packard, but Hewlett-Packard doesn't need Grenoble," Destot said.

Hewlett-Packard Co. said Monday it would cut 5,900 jobs in Europe as part of a global restructuring plan announced in July. HP France -- the French arm of the company -- said that 1,240 of the country's 4,800 jobs would be cut.

About 200 employees marched near a site outside Paris in Issy-les-Moulineaux and another 100 protested near their plant in Isle-d'Abeau in eastern France.

Shares of HP rose 11 cents to $27.98 in early afternoon trading on the New York Stock Exchange.

Anonyme a dit…

Associated Press

vendredi 16 septembre 2005, 18h18
Les salariés de Hewlett-Packard France manifestent pour défendre leurs emplois

PARIS (AP) - Plusieurs centaines de salariés de Hewlett-Packard France ont manifesté vendredi à proximité de tous les sites français du géant informatique américain, avec en particulier un important défilé à Grenoble pour dénoncer la suppression de 1.240 emplois d'ici à 2008, soit un quart des effectifs de l'entreprise dans l'Hexagone.

De son côté, le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher a reçu vendredi en toute confidentialité la direction de HP-France à Paris pour une "réunion de travail", selon son entourage. L'heure de la rencontre n'avait pas été communiquée aux journalistes.

Quelques jours avant cette entrevue, Gérard Larcher avait indiqué qu'il veillerait à ce que l'entreprise "assume toutes ses responsabilités à l'égard des salariés concernés et s'engage pleinement en matière de revitalisation des bassins d'emploi touchés", par cette restructuration.

L'intersyndicale de HP-France -qui demande également à rencontrer le ministre- avait appelé les salariés à un mouvement de grève nationale, et à des rassemblements vendredi matin, première mobilisation d'ampleur depuis la confirmation du plan de restructuration lundi dernier par la direction.

Quelque 300 salariés et élus locaux se sont ainsi rassemblés devant le site des Ulis (Essonne), ou encore à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à proximité de Paris où 200 manifestants ont défilé sous la pluie entre le site HP et la mairie derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire: "Non au 1.240 licenciements".

On comptait également une centaine de manifestants devant l'usine de l'Isle-d'Abeau (Isère).

Mais la mobilisation la plus importante de la journée a eu lieu à Grenoble où se trouve le plus gros pôle industriel d'Hewlett-Packard en France avec quelque 2.100 salariés.

Selon les syndicats, ils étaient 1.500 (850 selon la police) à défiler vendredi matin entre le site de Grenoble-Eybens et la préfecture de l'Isère.

Plusieurs élus grenoblois étaient en tête du cortège compact et coloré de nombreux drapeaux de la CGT. Les manifestants ont parcouru cinq kilomètres à travers la ville avant d'arriver devant la préfecture où Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste, les a rejoints.

En tête du cortège, le maire socialiste de Grenoble, Michel Destot, s'est dit prêt à se rendre aux Etats-Unis pour y rencontrer le PDG de Hewlett-Packard. "Grenoble a besoin de HP, mais HP a besoin de Grenoble", a-t-il déclaré.

Plus habitués au bureau qu'au bitume, les employés de HP qui manifestaient pour la première fois de l'histoire de l'entreprise à Grenoble, portaient en tête de cortège une banderole sur laquelle on pouvait lire: "Pour nos emplois ensemble dans l'action". Une autre banderole déployée uniquement lors du départ de la manifestation par des militants de la CGT proclamait: "HP: saigneur de l'informatique".

"C'est exceptionnel une manifestation chez HP. D'habitude les problèmes on les règle en famille, avec nos supérieurs hiérarchiques. Aujourd'hui c'est une rupture de la culture HP", expliquait un des manifestants qui a requis l'anonymat.

"On nous demande d'en faire toujours plus, les objectifs augmentent chaque mois et pour nous remercier des bénéfices du groupe, on nous licencie", a pour sa part noté Christophe Hagenmuller, élu CGC au comité d'entreprise. Pour ce délégué du syndicat des cadres, le plan de restructuration de HP est "un véritable démantèlement de l'entreprise".

En tout, 14.500 emplois sont concernés dans le monde -dont près de 6.000 en Europe- par le plan de restructuration annoncé en juillet dernier par Hewlett-Packard à l'échelle internationale. HP emploie environ 44.000 salariés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, et a réalisé 3,5 milliards de dollars de bénéfice sur l'exercice 2004-2005.

Pour l'Europe, outre les 1.240 postes en France dont la suppression a été confirmée lundi dernier par la direction à l'occasion d'un réunion du comité de groupe, HP va aussi supprimer 1.500 emplois en Allemagne et 968 en Grande-Bretagne.

Toutes ces suppressions sont confirmées au coup par coup dans chaque pays après consultation des partenaires sociaux. Pour la France, une nouvelle réunion du comité de groupe est prévue le 23 septembre prochain, précise-t-on de source syndicale. AP

god/ll

CFTC HPE a dit…

vendredi 16 septembre 2005, 19h22

Hewlett-Packard: forte mobilisation en France contre les suppressions d'emplois

PARIS (AFP) - Pour la première fois chez Hewlett-Packard, quelque 2.000 salariés du géant informatique ont manifesté vendredi contre les 1.240 suppressions d'emploi, dont le ministre délégué à l'Emploi a dénoncé "le caractère brutal" lors d'une rencontre avec le PDG de HP-France.

Lors d'une réunion de deux heures et demie avec Patrick Starck, le ministre Gérard Larcher a déploré "le caractère brutal et non préparé des annonces" des suppressions de postes en France, "faites par le groupe, à l’égard des salariés comme des collectivités publiques concernées".

"Et ce, d’autant plus que ce nouveau projet de restructuration fait suite à un précédent plan en 2003 portant sur 1.389 salariés en France", a rappelé le ministre dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre.

De leur côté, les salariés se sont mobilisés de façon "exceptionnelle pour Hewlett-Packard qui compte 85% de cadres et où la grève ne fait pas partie de la culture d'entreprise", a relevé Christophe Hagenmuller, élu CFE-CGC au comité d'entreprise européen.
"Environ 800 personnes avaient débrayé en 2003 lors de la fusion avec Compaq, mais aujourd'hui c'est une grève sans précédent", a-t-il souligné.

Le groupe américain a confirmé lundi la suppression, d'ici 2008, de 1.240 emplois en France sur 4.800.

A Grenoble/Eybens, le site le plus important (2.100 salariés) qui pourrait être le plus touché avec la perte de 600 emplois, entre 850 et plus de 1.000 salariés selon les sources, ont défilé. Ils étaient environ 200 sur le site de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes).

"La Bourse m'a TUER", pouvait-on lire sur un faux cercueil transporté dans un silence de plomb par les quelque 400 manifestants du site des Ulis (Essonne).

Là comme dans les autres site HP de l'hexagone, les manifestants ont reçu le soutien d'élus toutes tendances confondues.

"C'est assez intolérable de voir qu'une entreprise qui fait de bons résultats licencie du même coup", a déclaré à l'AFP Marie-Hélène Aubry, maire UMP d'Orsay présente dans le cortège.

A Issy-Les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), siège d'HP France (900 salariés), le maire UDF André Santini a assuré aux quelque 200 manifestants qu'ils ne seraient pas "jetés comme des kleenex" et a demandé à être reçu par la direction.

"La décision de supprimer 26% de l'effectif en France peut changer s'il y a mobilisation", a estimé la secrétaire générale du parti communiste, Marie-George Buffet, venue à la rencontre des manifestants à Grenoble.

"Ces licenciements sont uniquement boursiers", a jugé Patrick Nowak (CFE-CGC), qui rappelle que Hewlett-Packard a réalisé un chiffre d'affaires de près de 80 milliards de dollars lors de l'exercice 2003/2004 pour un bénéfice net de 3,5 mds USD.

Au cours de sa rencontre avec le ministre, Patrick Starck a assuré "que, si le groupe était contraint de se réorganiser au niveau européen pour faire face à la concurrence rencontrée sur le marché informatique, le principe même de son implantation en France n’était pas remis en cause", a indiqué le ministère.

M. Starck a également indiqué qu’il entendait ouvrir des négociations avec les organisations syndicales sur "le périmètre, l’ampleur et le calendrier de mise en oeuvre des restructurations", qui "ne devraient en tout état de cause pas intervenir avant la mi-2006".

Sur les 6.000 emplois supprimés en Europe, la France est le pays le plus touché (26% des effectifs), le reste des pays européens perdant entre 7 et 16%.

Un comité de groupe est prévu le 23 septembre où devraient être détaillés les suppressions d'emplois "site par site"

CFTC HPE a dit…

Le plan social chez HP prend une dimension politique. 01 net.

Branle-bas de combat pour les salariés de HP. Ce vendredi 16 septembre, ils auraient été plus d'un millier à avoir répondu à l'appel à la grève des syndicats pour protester contre le plan de suppression de 1240 postes en France. A Issy-les Moulineaux, près de 150 manifestants s'étaient donné rendez-vous à la mairie et ont reçu le soutien du maire UDF de la ville. « Vous resterez à Issy, on s'est assez battu pour que vous contribuiez à l'image d'excellence d'Issy, leur a déclaré André Santini, dont les propos ont été rapportés par l'AFP. On ne va pas vous jeter comme des Kleenex. [...] Je demande au ministre de recevoir votre intersyndicale. » Même scénario aux Ulis où plusieurs centaines de salariés d'HP ont été soutenus par le maire, et à Grenoble où la mobilisation a été la plus importante.

Depuis l'annonce par le constructeur informatique des détails de son plan de restructuration, les responsables politiques se lèvent en choeur pour défendre les salariés de HP. Quand le parti communiste dénonce « la politique ultra libérale » du groupe américain, la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) surenchérit en appelant à la « lutte internationale » dans un contexte où HP « vire ses salariés pour mieux les délocaliser ».

Réaction du gouvernement

L'affaire va jusqu'à émouvoir le gouvernement. Interrogé sur LCI, son porte-parole, Jean-François Copé, estime que les licenciements chez HP sont « évidemment troublants », notamment si l'on considère que les bénéfices dégagés par l'entreprise avoisinent les 4 milliards de dollars de profits annuels. Le Parti socialiste exprime sa solidarité envers les salariés touchés et demande qu'une initiative législative soit prise pour réintroduire un mécanisme de contrôle de l'utilisation des fonds publics abrogé par le précédent gouvernement.

Difficile de dire aujourd'hui si toutes ces prises de position pourront déboucher sur quelque chose de concret. En pratique, le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, doit recevoir vendredi dans la journée le PDG de HP France, Patrick Stark. « Nous espérons que l'Etat sera en mesure de faire pression sur HP, explique Fabrice Breton, délégué syndical national (CFTC) du groupe HP. Car l'Etat est un gros client de HP, et la France représente le quatrième marché au monde ».

« Eviter de creuser l'écart de compétitivité »

De passage à Toulouse jeudi 16 septembre, Patrick Starck s'est expliqué sur la restructuration du groupe et sur les suppressions d'emplois prévues pour l'Hexagone. « Pour éviter que l'écart de compétitivité par rapport à certains acteurs du marché ne se creuse, nous devons agir rapidement, car nous sommes sur un marché où le cycle des concurrents entrants et sortants est très court » , analyse-t-il en rappelant au passage certains acteurs comme Burrougs ou Olivetti, qui ont eu autrefois leur heure de gloire, mais se retrouvent maintenant absents du marché.

Et si la France, qui représente le troisième marché en Europe pour le groupe informatique, est particulièrement touchée par ce plan de suppression de postes, le patron français l'explique par des raisons structurelles. « Il y a une quinzaine d'années, HP France a eu pour vocation de servir l'Europe. Nous avons développé en France des services à vocation européenne, voire mondiale. Aujourd'hui, les zones à couvrir ont complètement changé, les technologies ont évolué. Nous repensons donc notre déploiement d'un point de vue global. »

CFTC HPE a dit…

vendredi 16 septembre 2005 (Reuters - 19:41)

Des milliers de salariés des sites français de Hewlett-Packard ont fait grève et manifesté contre la suppression de 1.240 emplois en France d'ici à 2008 par le constructeur informatique américain.

De nombreux élus s'étaient joints aux manifestants.

Hewlett Packard prévoit de supprimer 5.968 emplois en Europe. La France sera la plus touchée, avec un quart de ses effectifs supprimé.

Le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, a déploré "le caractère brutal et non préparé" de l'annonce, à l'issue d'une réunion avec le P-DG de HP France, Patrick Starck.

Dans un communiqué, il souligne qu'il veillera "personnellement à ce que les obligations prévues par le code du travail (....) soient pleinement respectées".

Il a aussi promis de veiller à ce que les salariés touchés par les restructurations bénéficient de "toutes les mesures de reclassement appropriées".

Gérard Larcher, qui a déjà pris contact avec ses homologues européens, n'exclut pas de rencontrer le P-DG de Hewlett-Packard Europe afin "d'obtenir des clarifications sur la stratégie du groupe à l'échelle européenne".

La semaine prochaine, le ministre rencontrera les parlementaires de l'Isère, département qui devrait être le plus touché par cette restructuration.

Les députés-maires de Grenoble et d'Issy-les-Moulineaux, Michel Destot (PS) et André Santini (UDF), se sont pour leur part dits prêts à se rendre au siège de HP à Palo Alto, en Californie, pour y rencontrer le président du groupe, Mark Hurd.

Un millier des 2.100 salariés du site de Grenoble-Eybens, principal pôle industriel de HP-France, ont défilé sur cinq km, de leur usine jusqu'à la préfecture de l'Isère, à Grenoble.

"LICENCIEMENTS BOURSIERS"

La manifestation a surtout rassemblé des cadres de l'entreprise, qui représentent 85% des salariés du site, avec un salaire brut moyen brut mensuel d'environ 4.000 euros.

"Ce qui se passe actuellement est sans précédent dans la culture HP", a dénoncé Christophe Hagenmuller, délégué du syndicat des cadres CFE-CGC.

"Avant, on respectait l'homme, le client et l'actionnaire", a-t-il dit. "Maintenant, on ne respecte plus que le client et l'actionnaire, mais surtout l'actionnaire."

De nombreux manifestants arboraient des banderoles et des pancartes proclamant "Silence, on licencie" ou encore "Non aux licenciements boursiers".

A Courtaboeuf, dans la région parisienne, de 400 à 500 personnes, selon la police, ont défilé en silence derrière un cercueil et une banderole "HP invente les licenciements boursiers".

A Issy-les-Moulineaux, près de Paris, 150 salariés ont manifesté et une délégation a été reçue par André Santini. "Pour moi, c'est un problème de stratégie et d'humanité", a dit l'élu à Reuters, car "57% des entreprises de notre ville sont dédiées aux nouvelles technologies et à la communication".

Anonyme a dit…

Serafini va donc rencontrer Larcher...Hmmm c'est maintenant l'Europe; donc Stark n'est qu'un pantin suite a l'entretien. On monte d'un cran dans l'escalade.

Anonyme a dit…

en tout ca chapeau pour la manifestation sur Grenoble aujourd'hui...j'etais tout simplement impressionne par le nombre de salarie present!!! On etait vraiment tres tres nombreux!!! je n'en revient encore pas! Comme quoi les cadres savent se mobiliser quand on fout de leur gueule.
Chapeau aussi a un petit nombre de Manager courageux qui sont descendus battre le pave avec leurs employes.
Carton jaune a certains autres manager(s) qui avaient transfere leurs equipes hors site en louant des salles de reunions dans les hotels de environs!
Si on enleve les personnes en vacances, les managers de la ligne du parti , le personnel en formation et en deplacement le % de greviste est impressionant!!!

CFTC HPE a dit…

Le maire de Grenoble va tenter de rencontrer le PDG de Hewlett-Packard !

GRENOBLE, 15 sept 2005 (AFP) - - La mairie de Grenoble a annoncé vendredi que le député-maire PS de Grenoble, Michel Destot, et une délégation grenobloise se rendent dimanche à San Francisco pour tenter de rencontrer le PDG américain de Hewlett-Packard (HP), Mark Hurd.
La délégation grenobloise comprendra, outre Michel Destot, le maire d'Eybens Marc Baïetto, deux représentants syndicaux, Didier Pasquini (CGC) et Frédéric Vu (CFTC), ainsi que Geneviève Fioraso, adjointe au maire chargée du développement économique.

Elle partira dimanche matin pour San Francisco où elle tentera d'être reçue par la direction mondiale de HP, afin de la "convaincre de l'intérêt majeur pour HP de maintenir et développer son implantation sur le site de Grenoble Eybens", précise le communiqué.

M. Destot a écrit mercredi à la direction de HP pour demander un rendez-vous, "sans réponse à ce jour", selon le communiqué.

CFTC HPE a dit…

Nous précisons que les deux élus y vont au nom de l'intersyndicale et défendront l'ensemble des emplois en France

Anonyme a dit…

on va pas lacher le morceau.

Starck dit en substance:

"cela evolue tellement vite qu'il faut anticiper pour le moyen et le long terme"


MAIS QUI RELEVERA CETTE INEPTIE ABSOLUE???


comment peut-on prendre des mesures a moyen et long terme pour anticiper un futur dont on ne sait pas ce qu'il sera?


je crois qu'on essaye severement de nous leurrer.
j'ai mis du temps a le realiser mais j'en suis aujourd'hui persuade.

CFTC HPE a dit…

"La décision du groupe ne peut se justifier. Il n'y a pas de raison industrielle ou stratégique permettant de comprendre ceci"

(16/09/05) - Michel Destot, maire socialiste de Grenoble, réagit au plan drastique de restructuration annoncé par HP et qui - en France et notamment sur les sites isérois - devrait se traduire par 1 240 emplois supprimés, soit 26% de l'effectif du constructeur dans l'Hexagone.

LMI : Avez-vous entrepris des actions pour limiter les suppressions d'emplois prévues par HP ?

Michel Destot : On ne connaît pas encore le nombre précis d'emplois supprimés site par site, il faudra attendre encore quelques jours. Pour le site d'Eybens, près de Grenoble, on devrait cependant être proche de 600 postes sacrifiés, et certainement 50 % à l'Isle d'Abeau. J'ai parlé pendant une heure avec Patrick Starck, le PDG de HP France, pour essayer de comprendre les raisons d'une telle annonce. Mais Starck n'a pas de poids sur la stratégie, même au niveau local. Tout ce qu'il peut répondre c'est qu'il se contente d'appliquer les décisions du board international et que HP ne peut pas être en retard vis-à-vis de la concurrence.
Ce que je souhaite maintenant, c'est rencontrer Mark Hurd. Je lui ai écrit, je mobilise mes contacts pour tâcher de le faire revenir sur son attitude coup de poing : c'est massif et c'est idiot.

Comment avez-vous réagi en apprenant l'étendue du plan de restructuration ?

J'ai d'abord été choqué, puis en colère. Naturellement on se sent tous solidaires des salariés, d'autant plus que la décision du groupe ne peut se justifier. Il n'y a pas de raison industrielle ou stratégique permettant de comprendre ceci ; il suffit de regarder les résultats de HP pour s'en rendre compte : le bénéfice et les dividendes ne cessent d'augmenter, la comparaison Europe/Asie est favorable à notre continent.
C'est un non-sens complet, une décision uniquement censée donner un coup de pouce à la valeur boursière, on est en plein dans l'immoralité. HP semble avoir définitivement rompu avec l'attitude citoyenne qu'il arborait il y a encore quelques années. On va subir un choc terrible, pourtant on a souvent aménagé des facilités pour HP en les aidant à accéder à des terrains, en participant à des cellules de reconversion... A chaque problème, on était présent.

Peut-on évaluer l'impact des futurs licenciements sur le pôle grenoblois ?

Cela reste difficile à quantifier. Ce qui est certain, c'est que le nombre de personnes touchées sera bien plus important que le chiffre de base, probablement des centaines en plus si l'on prend en compte les sous-traitants, les conjoints... Jusqu'alors, les réduction d'effectifs ont toujours été incorporables au tissu local. Aujourd'hui, on est face à un choc bien plus massif, la conjoncture est moins florissante, c'est très sévère.
Au printemps déjà, on avait senti un flottement avec la décision de HP de ne pas participer au pôle de compétitivité mis en place à Grenoble. Ce groupe fait figure de paradoxe : alors que des sociétés comme Schneider, Teamlog ou Capgemini recrutent des collaborateurs par centaines et que le bassin isérois, qui regorge de compétences et d'innovations, est une région propice à l'industrie IT, HP est le seul qui fasse bande à part.
Fort heureusement, HP ne reflète pas une tendance : le nombre d'emplois continue de progresser. "

Anonyme a dit…

Extract from an interview of Michel Destot, mayor of Grenoble :


How did you react when you learnt about the numbers of layoffs in France :

I was shoked, then angry. Of course we are all with the employees, the more so as the decision of the company cannot be justified.
There is no industrial or strategic reason would could make this understandable : it is enough to look at the results of HP to be convinced : profits and dividends are growing, the comparison Europe/Asia is favorable to Europe.

It is a complete nonsense, a decision made solely to presumably help
the stock price, we are totally in amorality. HP seems to have permanently
lost with the citizen attitude it had only a few years ago.

Source :

http://www.weblmi.com/sections/articles/2005/09/defaultvalue_for_fi5882/

Anonyme a dit…


quid du pole de competitivite de grenoble???

leur jeu semble etre de nous diviser. BU contre BU, site contre site, pays contre pays (EMEA).
ne tombons pas dans le piege de l'egoisme et restons groupes!

un ptit gars de sophia.

source:
http://h41131.www4.hp.com/fr/fr/pr/FRfr16092005195726.html?PHPSESSID=a168ac6378aeef1ebc10c28989902965



Issy-les-Moulineaux, le 16 septembre 2005. Patrick Starck, Président Directeur Général d’HP en France a été reçu ce jour par Monsieur Gérard Larcher, Ministre Délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes et a entendu les préoccupations du Ministre.

La Direction d’HP a réaffirmé la volonté d’HP de maintenir une activité importante et pérenne en France tant locale qu’internationale. Elle a également confirmé la décision de participer activement aux deux futurs pôles de compétitivité de Sophia-Antipolis et Saclay.

Patrick Starck a également rappelé les raisons structurelles du projet de restructuration annoncé récemment, et notamment les contraintes de compétitivité au niveau national et mondial, liées à l’évolution du marché informatique.

Lors de ce rendez-vous, témoignant de sa volonté d’écoute des salariés de l’entreprise, la Direction d’HP a confirmé sa proposition aux partenaires sociaux d’ouvrir, sans délai et, dans le cadre d’un accord de méthode, une négociation sur l’ensemble des composantes de ce plan de restructuration, des mesures d’accompagnement nécessaires ainsi que de toute mesure favorable à la préservation de l’emploi.

Anonyme a dit…

I think it's time to expand our communication and to daily update the internationnal blog with news, jokes ETC.
Mr P Starck is not the good layer...

Anonyme a dit…

L'etat doit faire pression sur HP, il en a les moyens. HP etant insensible a la citoyennete, cette pression ne peut etre que business, c'est le seul langage que comprend STARCK. Le gouvernement francais est un gros client de HP, au travers de ses administrations, des collectivites locales et aussi au travers d'entreprises comme Renault ou il est un actionnaire important. Le consommateur, que nous sommes, doit etre sensible maintenant au comportement des marques et des entreprises. Les entreprises ne peuvent plus supprimes des emplois et nous demander de continuer a acheter leurs produits. D'autant plus, que le but final d'une action rentable et forte, c'est de permettre aux retraités Americains de toucher leur rente.
On pourra stopper ce linchage que si on arrive a faire demissionner STARCK. Cette homme doit nous expliquer pourquoi, peut etre l'a-t-il dit au ministre, il jette a la rue 26% des employes alors que le mot d'autre du PDG est de 10% des effectifs. Cela s'appelle etre plus royaliste que le roi !

Anonyme a dit…

Boycottez TF1 !!!!!
Aucune info, aucun sujet sur les greves a HP hier au journal du 20h de Chazal vendredi 16/09. C'est du journalisme partial a la botte du business et de la pub !
Une seule solution boycotté les entreprises non citoyenne comme TF1 et .... HP !

Anonyme a dit…

TF1 avait fait un reportage au 20 heures jeudi soir sur les delocalisation d'HP et les indiens formés à HP... Je fais avant tout un Grand Merci aux medias qui nous aident enormement depuis le debut.
Un employé HP (de l'Intersyndicale)

Anonyme a dit…

LCI a couvert l'évenement, c'est le même groupe.

CFTC HPE a dit…

LE PROGES DE LYON
Francis Brochet

"C'est assez simple, l'économie. C'est une science, comme les maths, avec quelques théorèmes pour tout expliquer. Vous avez par exemple le " théorème de Schmidt " (du nom d'un chancelier allemand) : les bénéfices d'aujourd'hui font les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Relisez, ça fonctionne bien - ça fonctionnait en tout cas comme ça dans les années 70-80. Mais la science est un progrès permanent.
Désormais règne une autre vérité, qu'on appellera " théorème de Hewlett " : les licenciements d'aujourd'hui font les bénéfices de demain et les dividendes d'après-demain. Et à long terme ? " La seule certitude est qu'on sera tous morts ", répondait Keynes. Un économiste."

CFTC HPE a dit…

MOBILISATION HIER À L'ISLE D'ABEAU ET GRENOBLE
HP récolte la colère de ses salariés
Le Dauphiné

"A L'Isle d'Abeau, quelque 200 salariés ont manifesté hier matin. Pour beaucoup d'entre eux, c'était une première . Signe que leur colère contre Hewlett Packard est forte. Partis du site lilôt de HP, les grévistes, rejoints par de nombreux élus, ont manifesté jusqu'à la CCI de Villefontaine.

C'était une manifestation singulière, qui s'est déroulée sans cris et sans service d'ordre, avec juste quelques slogans chantés timidement par les participants. Il faut dire que pour les quelque 200 ingénieurs et cadres de l'entreprise HP-Invent de l'Isle d'Abeau qui composaient le cortège hier matin, il s'agissait d'une première. En tout cas, le taux de participation en a surpris plus d'un. Sur les 300 salariés présents ce jour-là dans l'entreprise, en faire descendre 200 dans la rue relève de l'exploit, tant la protestation sociale n'était pas, jusqu'à présent, dans la "culture" HP. Par son ampleur inédite, cette manifestation prouve combien la situation est grave. Les élus locaux s'étaient eux aussi déplacés en nombre afin de soutenir les grévistes.

Arrivés devant la CCI Nord-Isère, les manifestants ont reçu un accueil très cordial de la part de Daniel Paraire, le président, qui s'est d'ailleurs longuement entretenu avec les dirigeants syndicaux. Devant le bâtiment consulaire, certains cadres se sont découvert des talents d'orateurs et ont harangué la foule, qui donnait alors de la voix plus fermement. Car même si la colère reste rentrée, elle est bien réelle et profonde.

Les 400 salariés du site lilôt ont vécu l'annonce de la suppression de 25 % des effectifs HP en France comme un traumatisme. Pour Catherine, 38 ans, ingénieur, le choc est difficile à avaler. « J'ai été embauchée sur le site il y a quatre ans. Travailler pour HP, c'était important pour ma carrière. Je faisais partie d'un grand groupe international. Je savais qu'un plan social avait été mis en place peu avant mon embauche. Mais je ne me faisais pas trop de soucis. J'ai commencé à être inquiète après la fusion HP-Compaq, car la culture d'entreprise HP disparaissait au profit d'une logique purement financière. Aujourd'hui, après les dernières annonces, je suis extrêmement déprimée. J'ai perdu tout enthousiasme ».

Pour Marie, qui travaille sur le site depuis onze ans avec son époux, c'est la colère et l'angoisse. « Je me fais beaucoup de soucis. En effet, si nous sommes licenciés mon mari et moi, entre notre avenir professionnel et notre vie de couple, cela va être compliqué. Je suis en colère aussi car, il y a onze ans, lors de mon embauche, nous, les salariés, étions l'élément principal de la culture d'entreprise. Aujourd'hui, nous n'existons plus. Nous allons être sacrifiés sur l'autel du profit des actionnaires ! »

D'autre, comme Dominique (43 ans) et Anthony (30 ans) pensent déjà à l'après-HP : « En 2000, lors de la fermeture du site Compaq à Annecy, on nous a proposé de venir travailler en Nord-Isère. Si j'ai accepté, c'est parce que le bassin d'emploi en région lyonnaise est beaucoup plus vaste qu'en Haute-Savoie. Je me doutais qu'à plus ou moins long terme, nous risquions d'être licenciés. On prépare donc déjà l'après-HP ».
« De toute manière, ajoute Anthony, si on n'est pas viré ce coup-là, ce sera le suivant. Nous sommes remplaçables. Mais ce qui est frustrant dans cette histoire, c'est que les affaires marchent bien. On ramène beaucoup d'activités. Avec 25 % d'effectifs en moins, on ne pourra pas répondre aux besoins de nos clients ».

CFTC HPE a dit…

La France, principale victime des errements de Hewlett-Packard
LE MONDE | 17.09.05 | 13h09

"La mobilisation a été sans précédent : près de 2 500 salariés de Hewlett-Packard (HP) selon les syndicats, soit plus de la moitié des effectifs, ont défilé devant les principaux sites du groupe informatique américain, vendredi 16 septembre, pour protester contre son projet de supprimer 1 240 emplois en France. Si l'amertume des salariés est si forte, c'est que tous ont l'impression que "la France a été sacquée" .

En effet, alors que la restructuration annoncée par le PDG Mark Hurd, en juillet, comporte la suppression de 14 500 emplois dans le monde, soit 10 % des effectifs, sa déclinaison en Europe, révélée en septembre, concerne 6 000 emplois soit 15 % des effectifs européens, et sa traduction en France, avec 1 240 emplois supprimés, touche près de 25 % des effectifs français (4 800 salariés).

Selon les explications du PDG du groupe HP en France, Patrick Starck, la seule raison de la surreprésentation de la France vient de ce que M. Hurd a identifié comme principale source d'économies "l'allégement des structures" au sein des fonctions de "support" (administration, finances, ressources humaines, informatique interne, services techniques, centres d'appel...). Or la France est le siège européen, voire mondial, de certaines des fonctions transversales.

Cependant, les syndicats pointent le fait que les licenciements visent aussi bien la société HP France (HPF, environ 2 000 salariés, 500 emplois menacés), qui s'adresse au marché français que HP Centre de compétences France (HP-CCF, environ 2 800 salariés et 740 emplois menacés), qui assure des fonctions, principalement de support, hors des frontières. Autre signe, selon eux, d'un rejet particulier : la direction de HP en France a indiqué vouloir renégocier les accords signés jusque-là, y compris celui sur les 35 heures.

Pour autant, derrière le "séisme" qui touche l'Hexagone, se dessine un mouvement plus vaste de délocalisation des emplois, des pays où les coûts de main-d'oeuvre sont élevés (Amérique du Nord, Europe de l'Ouest) vers là où ils sont bas (Europe de l'Est, Asie).

"L'industrie de l'informatique est très concurrentielle , explique Patrice Zygband, président du cabinet AT Kearney en France. Hormis sa rente de situation dans les imprimantes, où la croissance est forte et les marges confortables, HP est ailleurs engagé dans une guerre des prix sans merci, dans les serveurs et le matériel de stockage, dans les micro-ordinateurs et même dans les services informatiques, pour ce qui concerne les clients grandes entreprises."

"HP ne fait aujourd'hui que s'aligner sur le profil normal d'une entreprise informatique en termes de localisation des effectifs, poursuit M. Zygband. Déjà la fabrication de matériel est essentiellement sous-traitée à des fabricants asiatiques. Aujourd'hui, ce sont les fonctions de support qui partent à leur tour. Demain, des délocalisations seront de plus en plus fréquentes dans les services, pour la partie qui ne nécessite pas une proximité avec le client, et dans la recherche et développement [R & D]." Ainsi, les fonctions support jusqu'ici assurées en France partent vers l'Afrique du Nord, la République tchèque (1 000 postes seraient à pourvoir à Prague), la Slovaquie, la Hongrie, la Pologne, ou l'Inde.

Si les syndicats relèvent que HP reste une entreprise florissante, avec 3,5 milliards de dollars (2,86 milliards d'euros) de profit net pour 80 milliards de chiffre d'affaires en 2004, les analystes financiers remarquent que l'activité imprimantes dégage plus de 70 % des profits : dans les PC, sa marge est très loin de celle du numéro un Dell, dans les matériels et logiciels pour les entreprises et dans les services, elle est bien inférieure à celle du leader IBM. Selon eux, si le groupe californien veut maintenir ces activités, il lui faut continuer à se restructurer sévèrement.

"Inutile d'attendre d'être dans le rouge pour se réorganiser , renchérit David Sovie, directeur des consultants dans la high-tech chez Mercer Management Consulting. Certes la logique est en partie financière, puisqu'il s'agit de satisfaire les investisseurs, alors que l'action a stagné sous le règne de Carly Fiorina [ex-PDG limogée en février]. Mais ce plan répond aussi à une nécessité industrielle, alors que tous les rivaux ont pris le même chemin. Si le mouvement paraît plus brutal chez HP, c'est que l'entreprise a perdu du temps à gérer l'intégration de Compaq."

Délocaliser, avec ce que ça implique de casse sociale, serait donc la seule voie ? Les responsables syndicaux ne le croient pas, et accusent HP de privilégier, dans sa recherche de compétitivité, les prix à l'innovation. De fait, HP a consacré en douze mois 4,3 milliards de dollars à racheter ses propres actions alors que son budget annuel de R & D, de 3,5 milliards, est en régression : il est passé de 7 % à 4,4 % du chiffre d'affaires en quatre ans, soit un niveau modeste pour un acteur de la haute technologie.

Pour Franck Gillett, analyste du cabinet Forrester, le problème de HP est même plus vaste : "Le groupe a fait une erreur en rachetant Compaq, un fabricant de matériel, alors que ce segment est banalisé. Ce faisant, il a raté, au moins partiellement, des virages vers les marchés à plus forte valeur ajoutée que sont les logiciels et les services. Aujourd'hui, le groupe n'a pas prouvé qu'il existait un positionnement médian compétitif entre les produits standards discount de Dell, servis par une logistique irréprochable, et le portefeuille de matériels, logiciels et services haut de gamme de IBM, adossés à une puissante image de marque. Mark Hurd peut tailler dans les coûts et restructurer un temps mais son vrai défi est de redéfinir une stratégie."

Que le problème vienne de la vision ou de son exécution, outre-Atlantique, les salariés français du groupe ne cachent pas leur inquiétude pour l'avenir. "La France aura perdu 47 % de ses effectifs entre 2003 et 2006 , note Christophe Hagenmuller à la CFE-CGC (premier syndicat de HP-CCF). Si le modèle est poussé jusqu'au bout, on pourrait bien finir avec seulement 500 salariés dans l'Hexagone."

"Alors qu'elle avait une culture sociale forte, HP, depuis trois ans, a basculé d'une société d'ingénieurs vers une société de gestionnaires où le profit passe avant l'humain" , ajoute François Godard, de la CFDT (premier syndicat chez HPF). Jean-Paul Vouiller, de la CFTC (premier syndicat du groupe), croit cependant qu'il est encore temps d'enrayer la tendance : "Le coût ne peut être le seul critère. La productivité des français est très bonne et la France reste le quatrième marché du groupe pour les services [derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni]."

CFTC HPE a dit…

Le Dauphiné
HEWLETT PACKARD: APRÈS L'ANNONCE DU PROJET DE RESTRUCTURATION
La bataille a commencé

"La moitié des salariés du numéro deux mondial de l'informatique a manifesté hier à proximité de tous les sites français du groupe
Hier pendant que près de la moitié des employés d'" HP" étaient dans les rues, le ministre de l'Emploi Gérard Larcher s'entretenait avec le PD-G français du groupe. Photo Lisa MARCELJA

Un quart des 4 800 emplois français de Hewlett Packard disparaîtra si le projet de restructuration annoncé lundi par la direction du groupe va à son terme en l'état. Les dégâts pour l'emploi ne s'arrêteront pas là, nombre de sous-traitants étant très directement mis en danger par ce retrait du numéro deux mondial de l'informatique.
La moitié des salariés du groupe a manifesté hier. Le site grenoblois, plus grosse implantation française, a vu un cortège de 1 200 manifestants parmi lesquels se comptait la majeure partie des élus influents de gauche dans le département. Ceux de droite ayant pour leur part fait connaître leur appui. Le site du Nord-Isère, avec deux cents manifestants, était dans la moyenne nationale.
La proportion a été jugée importante dans cette entreprise employant une très grande majorité de cadres, où les conflits sociaux semblaient jusque-là réservés à un autre monde, impossibles dans le "HP Way".
Les manifestants ont défilé pour atteindre un objectif clair, résumé par leur intersyndicale : "Nous sommes ici pour que le rendez-vous entre le ministre de l'Emploi Gérard Larcher et le PD-G Patrick Stark serve à sauver des emplois".

Les plus optimistes verront un premier recul du groupe dans le communiqué publié par ce ministre qui a déploré le caractère brutal et non préparé des annonces : "(le PD-G de la filiale française) a indiqué qu'il entendait ouvrir des négociations avec les organisations syndicales sur le périmètre et l'ampleur des restructurations nécessaires".

Commentaire général à propos de cette journée par Christophe Hagenmuller, délégué CGC au comité central européen : "Un chasseur ne tire pas ses cartouches dès le premier envol. La direction dit que la mobilisation s'essoufflera très vite. Elle se trompe". Informant que la direction venait de dénoncer l'accord 35 heures, Jean-Luc Dye, son collègue de la CFDT, a assuré que l'intersyndicale n'entrerait pas dans la logique "emplois contre acquis sociaux".

Dans la colonne des appuis engrangés figure celui de Marie-Georges Buffet, secrétaire nationale du PC venu dire aux salariés : "HP a une dette envers les salariés, envers les collectivités locales. Nous nous battrons pour un moratoire sur ce plan et l'organisation d'une table ronde". Elle a aussi lancé : "Oui, il est possible de faire entendre raison à une multinationale. C'est ce qui est en train de se passer avec Nestlé". Elle a par ailleurs rappelé que son groupe demandait une "commission d'enquête sur les agissements de ces grands groupes" et évoqué une réforme à ses yeux indispensable : "Donner plus de pouvoirs aux salariés".

Didier Migaud, député président PS de Grenoble Alpes Métropole a lui aussi demandé un gel du plan tandis que le maire PS de Grenoble a récapitulé, à propos des outils nécessaires pour limiter ou éviter ce qui se passe aujourd'hui chez Hewlett Packard : "Il faudra désormais prévoir, pour les entreprises bénéficiant d'aides publiques et de l'environnement d'un territoire, un remboursement et une fiscalité maintenue en cas de comportement non citoyen". Le maire de Grenoble se rendra d'ailleurs demain avec une délégation à San Francisco pour tenter de rencontrer le PDG américain de Hewlett-Packard, Mark Hurd."

Anonyme a dit…

HP fait un super business en France et Europe, et très profitable. HP a besoin de vous pour ce business. Ne lâchez donc rien, ni votre emploi, ni vos avantages... ou alors faites le leur payer très cher !

CFTC HPE a dit…

15h57 L'intersyndicale du groupe Hewlett-Packard France sera reçue mercredi par Gérard Larcher

Anonyme a dit…

Le groupe ST Micro achete les produits HP qu'avec leur employés et le service qu'ils apportent avec (Blade server...). Ce plan social suprime l'atout des produits HP par rapport a la concurrence.

Anonyme a dit…

Why not speaking english?

How to leverage and extension accross Europe (and US?) --> I'm french and really convinced that we won't win while we'll fight at the France level only. That being said, how to extend our fight outside of France? The answer is simple: by comunicating with all our colleagues in other countries. That being said, we won't be very efficient if we do it in french. My proposal is to switch from french to english. Once done, we'll be able to share this forum with all our other colleagues and let the information extend accross the world.

CFTC HPE a dit…

A forum in english has been created for this purpose :
http://hpwfr.blogspot.com/

Anonyme a dit…

I went to the forum in english... they are only 6 comments and it will likely die as all relevant information and momentum is actually in THIS forum. would be a good idea to merge both. In HP, we've developped a strong international culture and all HP employees can write and read english. This is one of our main strengths, why not using it?

CFTC HPE a dit…

HP : forte mobilisation ce matin sur le site de Sophia (16/09/2005)
Plus de deux cents personnes ce matin contre les licenciements ! Les salariés de Hewlett-Packard Sophia continuent d'espérer que Sophia ne soit pas trop fortement touché par le plan social mais se sont plus fortement mobilisés que prévu.

(Article réactualisé à 18h) La mobilisation contre le plan de restructuration (1.240 emplois supprimés en France) a finalement été plus forte que prévu à Sophia HP. Ainsi, plus de 200 personnes se sont retrouvées dans la rue. Du jamais vu de mémoire de Digitalien/Compaqien ! Le mouvement de ce matin a bénéficié d'autre part d'une forte couverture médiatique avec sur place, deux équipes de FR3, une équipe de M6, Nice-Matin, le quotidien régional. Une importante délégation extérieure CGT de Thales Underwater Système (entreprise également en restructuration sur le site) était venue soutenir les salariés d'HP ainsi que de nombreus élus locaux (principalement communistes). La population HP, estimaient les représentants syndicaux sur Sophia, commence à prendre conscience que le PSE peut toucher n'importe qui n'importe où !

Ce plan on n'en connaîtra la répartition par site français que le 23 septembre prochain. Pour l'heure, sur chaque site l'on en reste aux expectatives. Côté Sophia, site considéré comme un pôle d'excellence mondial du groupe dans les télécoms, on s'appuie sur la dernière déclaration de la DRH France, suivant laquelle il n'y aurait pas de suppression de grosses entités. La SGBU (Software Global Business Unit) qui développe les logiciels télécoms comme OpenView et qui reste une des seules business unit qui fait des pertes, était visée pour cette dernière raison. Or à Sophia SGBU représente 65% de l'activité. Sophia tient également en Europe, une solide place en terme de "Customer Center" (centre clients).

D'autre part HP s'est associé au pôle de compétence SCS (Solution Communicantes Sécurisées) de la PACA alors qu'à Grenoble, il a refusé de se lancer dans le pôle de compétence genoblois. Autant d'éléments qui laissent espérer Sophia. Les salariés sophipolitains, qui ont vécu les passages de Digital à Compaq, puis à HP, continuent à croire que Sophia devrait bien se maintenir dans ce nouvel orage.

Anonyme a dit…

Ce matin, on m'a remis un tract, a l'entree d'HP, concernant le PSE HP, de la part du PCF !!!!

Je n'ai pas pour habitude d'exprimer grand chose sur ces sujets, et je laisse les elus faire leur boulot.

Mais cette fois, je me sens menacé, et je tiens a exprimer mon avis: je pense que si les elus laissentr faire ce genre de choses, nous irons droit a la catastrophe dans les negotiations avec la direction.

Si vous laissez notre probleme être recuperé par les partis politiques, la negotiation avec la direction vous echappera totalement.

Je demande donc a l'intersyndicale HP de ne pas donner suite, et de recommander a l'ensemble des employes de ne pas se rendre a cette "convocation", et de faire de meme quelle que soit l'origine de ce type de manipulation.

De surcroit, il me semble approprie de reflechir a la demarche de vendredi matin. Au vu de ce tract, elle risque fort, a mon avis, de se trouver polluee politiquement, ou transformee en "casse" par des agitateurs.

Informer la direction de notre capacite a nous mobiliser, comme nous l'avons fait, avant les negotiations, me parait bien. Mais il va falloir doser. Je n'ai pas envie de payer, en plus de la casse HP, la casse des guerres politiques.

Anonyme a dit…

Tout a fait d'accord. J'ai defilé vendredi car cela partait d'une initiative de nos representants syndicaux, je les felicite d'ailleurs pour l'organisation parfaite et pour leur unité.

Neanmoins, je trouve inacceptable que l'on ait distribué gratuitement l'Humanité ce matin devant le portail du site de Grenoble. Ce qui nous arrive est terrible et ne doit pas servir de fond de commerce aux partis politiques. Ils utilisent l'opportunisme et le cynisme de la meme maniere que nos dirigeants qu'ils sont sensés combattre. Merci d'avance a nos representants syndicaux de faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

Anonyme a dit…

Je suis complètement d'accord. Le PCF n'a rien a faire devant les grilles de HP, et de surcroit il n'a pas à 'convoquer' les employés HP à se rallier à une cause qui ne sert QUE les ambitions politiques de ce parti (qui soit dit en passant à une représentativité en france proche de epsilon !).

OUI OUI OUI à l'unité syndicale, et BRAVO à nos représentants,

PAS QUESTION de faire le chou gras des rapaces politiques et de leur vocabulaire manipulatoire.

Mesdames et Messieurs nos représentants, merci de veiller à ne pas mélanger les genres .........

Anonyme a dit…

le probleme d'HP n'est il pas pas politique ? bien sur que si !! puisque c'est le reflet de la deregulation de l'economie mondialisee ! face a ces mefaits , il n' y a que le politique pour refixer les regles du jeu !
Au travers d'HP , c'est tout le debat de la question du modele economique qui est relance et c'est tant mieux .
Et c'est le devoir des elus que de se positionner .
Penser que le pb HP doit rester en dehors du champ politique , c'est
penser les effets en dehors de la problematique globale .
Si vous etes revoltes par les methodes d'HP , vous devez l'etre autant par toute la barbarie du systeme capitaliste .Lisez Jean Ziegler " les nouveaux maitres du monde et ceux qui leur resistent" ou alors Bourdieu .
Oui , Oui et encore oui il faut que le cas HP soit politise parce qu'il n'est qu'un exemple de la derive du systeme et qu'il puisse reveiller les consciences politiques est une bonne chose ...

Anonyme a dit…

De toutes manières le débat à déja dépassé le cadre d'hp, chirac s'en est même mélée http://permanent.nouvelobs.com/social/20050920.FAP3474.html?1746

je bosse chez hp depuis 15 ans et suis d'accord, si cela nous arrive à nous tout le monde est impacté a plus ou moins long terme lire la remarque sur le web us : http://www.blogger.com/comment.g?blogID=16253804&postID=112664535857777381&isPopup=true

Anonyme a dit…

Le géant américain HP brade ses cadres

Grenoble,envoyée spéciale.

"Jamais ils n’étaient descendus dans la rue. Jamais ils n’avaient fait grève sur une journée. Ils sortent par groupes, leur badge « HP » autour du cou ou accrochés à la ceinture. Pas de slogans, pas de sono, pas d’autocollants, ni de chants. « Personne ne veut de mes drapeaux ! » soupire, souriant, un militant CGT. Seuls quelques salariés se font hommes sandwiches, le temps d’une manif. « HP, les saigneurs de l’informatique », a écrit l’un deux.

Vendredi, ils étaient plus d’un millier à défiler, en silence, à Grenoble, pour dénoncer le vaste plan de restructuration qui touche le groupe américain. 26 % des effectifs français sont menacés. Quatorze mille cinq cents emplois dans le monde devraient être supprimés d’ici 2007. En Isère, Hewlett-Packard est implanté depuis 1975. HP a commencé par fermer ses ateliers de production et à se débarrasser de ses ouvriers. Aujourd’hui, il n’y emploie plus que 2 000 personnes, dont 90 % de cadres. Ce sont eux qui ont manifesté, eux qui sont, pour la plupart, entrés chez HP parce qu’elle était une boîte « mythique ». Ils ont cru à un système, et balbutient aujourd’hui face à la dureté de la multinationale.

« On ne crée plus,

on meurt. »

Devant la préfecture de l’Isère, au terme du défilé, l’intersyndicale rompt le murmure des discussions entre collègues. La voix ébréchée, émue, de Christophe Hagenmuller, le secrétaire du CE, résonne au mégaphone : « Chez HP, nous avons une longue tradition de gérer les problèmes en famille. Mais, aujourd’hui, nous lançons un cri de colère, de révolte et de désespoir. »

L’avis est unanime : HP n’est pas - ou plutôt n’était pas - une entreprise comme les autres. Symbole d’un management à l’américaine, elle est le règne du « HP way ». Confiance, dialogue, responsabilité, sont les gimmicks du groupe. Pour la pause du matin, des croissants et du café sont mis à la disposition des salariés. Ils sont payés au-dessus de la convention collective. « Il y a vingt ans, on n’avait à négocier que la couleur du papier chiottes », lance même Christian Barsotti, délégué CGT. Les techniciens, les ingénieurs ne voient pas l’intérêt de se syndiquer. HP pratique la « open door policy », la politique de la porte ouverte. Les salariés ont un problème ? Ils vont directement voir leur manager. Le géant de l’informatique crée sans cesse des techniques et imagine de nouveaux produits dans un secteur en pleine ébullition. « On innovait, puis on transmettait nos savoir-faire aux Chinois ou aux Indiens, témoigne Christophe Hagenmuller. Pour nous, HP créait toujours de nouveaux métiers. Aujourd’hui, le mécanisme s’est cassé. On ne crée plus, on meurt. »

Pour l’encadrement, le grand virage a été pris en 1999, avec l’arrivée de Carly Fiorina à la tête du groupe. La fusion avec Compaq, en 2002, n’a fait qu’accélérer le processus. Aujourd’hui, c’est un gouffre qui sépare les salariés de leur direction. Le désaccord porte d’abord sur la stratégie d’une entreprise qui restructure en faisant d’importants bénéfices. Thomas, cinq ans d’ancienneté chez HP, ne conteste rien par principe. Seulement, cette fois, il n’est pas d’accord. Méticuleusement, le technico-financier démonte les arguments de la « corporate ». « Actuellement, la structure des dépenses de HP relève pour 10 % de la masse salariale et pour 90 % de l’achat de matières premières. Cela signifie que 10 % des coûts contrôlent 90 % des coûts. Moi, par exemple, je coûte 50 000 euros à l’entreprise, charges patronales comprises, et j’ai la responsabilité de 2 millions de dollars d’achats de matières. Là-dessus, je fais faire à l’entreprise 50 % d’économies ! HP commet donc une erreur financière, industrielle et éthique. »

Les cadres ont le sentiment d’être, à leur tour, bradés et reniés. Edem est sortie de « sup de co » Grenoble il y a deux ans : « Je n’ai jamais eu dans l’idée que je ferai toute ma carrière professionnelle dans la même entreprise. Mais je ne veux pas qu’on me pousse dehors. J’ai donné deux ans et demi de ma vie à travailler huit, neuf, dix heures par jour. » « L’image d’une entreprise de pointe où l’on comptait beaucoup sur les gens et sur leurs qualités humaines n’est plus qu’un lointain souvenir », dit Raphaël, ingénieur support depuis dix ans. « Nous n’avons plus aucune visibilité dans nos missions. Sur le contenu de nos jobs, sur la direction stratégique, nous avons très peu d’informations. »

Convaincus que

le site va fermer

Max travaille depuis vingt ans pour HP. L’ingénieur développement souffre de plus en plus de l’évolution du climat interne. « Depuis la fusion, je n’ai plus d’équipe. Nous sommes une douzaine dans notre groupe. Mais, seulement trois sont basés à Grenoble. Tous les autres sont à Mountain View aux États-Unis ou à Galway en Irlande. » Françoise, dix-huit ans d’ancienneté, parle, elle, d’une « atmosphère étouffante ». « Chez HP, tout le monde pouvait contribuer à faire progresser l’entreprise en apportant des idées pour améliorer les process. Maintenant, les gens - surtout les hommes - sont là uniquement pour leur carrière. Dès que quelqu’un fait un truc bien, il veut à tout prix que le management soit au courant pour son ranking [classement - NDLR] ! En tant que femme, HP ne me correspond plus. »

Les visages sont crispés, les regards assombris. Les salariés français du numéro deux mondial de l’informatique ont perdu une première bataille, celle de l’espoir. Peut-être partiront-ils avec un gros chèque. Mais en sachant qu’ils ne trouveront du boulot que difficilement dans la région grenobloise. Peut-être tenteront-ils de rester. Mais en sachant qu’un nouveau plan social aura lieu d’ici quelques années. Tous sont convaincus que le site de Grenoble fermera. « C’est inéluctable », disent-ils. Max baisse la tête, serre ses mains l’une contre l’autre, et dit : « J’avais l’impression de faire partie d’une grande famille. Aujourd’hui, je me sens rejeté. »

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