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lundi 17 octobre 2005

HP entreprise citoyenne ?

"En tant qu'entreprise citoyenne, HP respecte ses obligations à l'égard de la société en représentant un atout économique, intellectuel et social pour chaque pays et pour chaque communauté où elle opère".
Le reste du texte en cliquant sur le titre...

77 commentaires à lire:

Anonyme a dit…

Pouvez-vous ajouter la reference à ce texte qui doit émaner de la communication officielle d'HP ?

De plus, ne bous voilons pas la face; rares sont les companies et très rares les multinationales qui font réellement ce qu'elle disent sur les sujets ethiques et environnementaux. Ca coute pas cher de déclarer haut et fort qq chose.

Quel acheteur ou consommateur de l'Europe de l'Ouest ou des US ira voir ce qu'il se passent dans la réalité de nos usines, de nos contrats avec nos sous-traitants ?

Attention, je ne crois pas que HP soit le mauvais élève mais pour sur le 1er de la classe n'est pas homologué par l'OMC...

CFTC HPE a dit…

Le lien a été mis dans le titre du sujet (qui a été proposé par l'un d'entre vous, merci !).

Anonyme a dit…

A propos d'ethique, j'aimerais que la direction d'HP en debatte avec les salaries de SCI-SANIMA vendus par HP, quelques semaines avant l'annonce du rachat de Compaq.

On ne m'enlevera pas de la tete, qu'HP savait tres bien ce qu'il faisait, la roadmap produit etait deja etablis (cf declarations de Carly disant que l'affaire etait preparee depuis 1 an).

HP a ete malhonette vis a vis de ses employes, et maintenant HP parle d'ethique....

Anonyme a dit…

Apres la liste noire des compagnies aeriennes, nous devrions avoir celles des compagnies informatique, textile et autre

Anonyme a dit…

n'exagerons rien toutefois! Y'a pire société à la fois pour les employes, l'environnement, l'éthique des affaires etc.

HP s'inscrit dans la logique de l'OMC, de la mondialisation et du libéralisme mais elle est loin d'être le diable, y compris pour ses employés (dont je suis!).

Ne jetons pas le discrédit sur tout. Nous révons d'un HP plus responsable parce que nous l'avons connu. Aujourdhui sa principale responsabilité est vers ses actionnaires. Et quels actionnaires du reste ? Ceux qui se contentent d'un gain de 40% en qq mois ou ceux qui sont plus préoccupés par la valeur de la société dans 3 ans, 5 ans, 10 ans ?

Ceux qui veulent gagner de l'argent au travers d'HP à court terme sont ravis; ceux qui veulent en gagner long terme ont de quoi se poser des questions sur la stratégie, son inventivité, son positionnement sur ces marchés.

Et c'est avec eux que nous employés voulons travailler; faire d'HP la grande compagnie quelle a été et quelle peut être. Nous y gagnerons notre travail, notre plaisir, nos bonnes relations clients et si nos actionnaires sont contents, tant mieux.

Anonyme a dit…

Chose et vu et entendu ce matin à la Fxxx (magasin bien connu....). Client: Bonjour je voudrais une imprimante. Vendeur (avec cordon porte badge bleu avec sigle HP en passant...) Je vous conseille ce modèle HP, trés polyvalent, qualité super...etc. Client: Surtout pas une HP, je n'achèterais plus d'HP puisqu'ils ne veulent plus employer français et bien moi français je n'achète plus HP !!!
Vendeur: eh .........(embarassé le gars !!!)
Moi curieux de voir le final, j'attends...Eh bien une imprimante CaXXn, une !!!! HP une vente en moins....
Eh bien voilà juste retour de l'image d'une entreprise citoyenne et ethique.
Perso je peux vous dire qu'a chaque repas avec de la famille ou des amis le cas HP revient sur la table et il est rare que j'entende: "Pas de pb pour mon prochain matos j'achète HP...".

Anonyme a dit…

Est-ce que des anciens HP "bleus" pourraient retrouver les solutions inventives utilisées lors des tous premiers plans HP ( temps partiel et autre mesures) et le proposer à la direction ?

A l'époque le plan chez HP avait fait une excellente pub pour HP pour les gens à l'extérieur (j'en étais) et donné d'HP l'image d'une entreprise citoyenne et très respectueuse de ses employés !

CFTC HPE a dit…

Il y a des anciens bleus (pm HP) qui avaitent négocié le plan d'avant fusion dans l'intersyndicale, et une équipe travaille sur des solutions "inventives"

Anonyme a dit…

Bonjour a toutes et a tous.

J'ai connu HP comme entreprise citoyene ou le DRH "protegeait"quelques employes
cas sociaux ou le président (KB) se battait tous les jours pour HPF chez le client bien sur mais aussi lors de ses voyages a PALO ALTO.

EN FAIT CE QUI MANQUE ACTUELLEMENT CHEZ HPF CE SONT DE VRAIS MANAGERS !!!

Désormais les entreprises sont a l'image de leurs dirigeants et n'oubliez pas
que les arivistes pensent que tous les autres en sont aussi,que les menteurs croyent que tous les autres mentent aussi ...ect... ect

En conclusion,continuez de vous battre comme vous le faites et la bravo ...
et si l'on vous dit que vous sciez la branche sur laquelle vous etes assis,
les dirigeants d'HPCO eux déracine l'abre a profits car sans les hommes
la tempete risque de souffler tres fort pour eux.
Le boycot populaire est une arme redoutable qui peut infléchir les politiques
non citoyenne des grandes multinationales...

Une pensée pour BILL HEWLETT et DAVE PACKARD qui doivent se retourner dans leurs tombes si ils savent ce que leur entreprise est devenue.

Un EX qui a vecu une formidable aventure durant 20 ans chez HPF

Anonyme a dit…

La bataille n'est pas gagnée mais nous irons jusqu'au bout de nos convictions; les esprits de Bill et Dave guident nos pas, eux les anciens jedis (avec Lew).
Nous sommes au debut et non a la fin de ce renversement.

Anonyme a dit…

Trouvé sur le web (PC inpact.com :
Alors que HP doit faire face à une image de marque singulièrement écornée ces derniers temps auprès des consommateurs, voilà qu’une affaire tombe bien mal. En cause ? Les conditions de travail dans ses usines délocalisées, mises à l'index avec celles d’autres grands fabricants de PC. C'est la puissante association néerlandaise de défense des consommateurs (Consumentenbond) qui a dénoncé ce dossier.

Cette dernière, rapportent nos confrères de Vnunet.be, a examiné neuf usines en Chine et aux Philippines appartenant à HP donc, mais aussi à d’autres grandes marques d'ordinateurs comme Acer, Fujitsu-Siemens Computers, Dell, ou encore IBM tandis que leurs employés étaient interrogés afin de compléter ce travail d’investigation…

Une enquête sur le terrain qui, selon elle, a permis de constater que pas un seul de ces « grands » ne respecte les normes internationales de sécurité, ni même la législation locale, pourtant nettement plus «souple», sur la durée du temps de travail ou les salaires.

Ainsi, il serait commun, toujours selon l'association, que ces travailleurs effectuent des semaines de 80 à 90 heures dans des conditions pénibles, impliquant notamment des contacts quotidiens avec des produits chimiques nocifs, quasiment sans protections, et provoquant par conséquent, des problèmes de santé chroniques pour nombre d'entre eux !

Décidée à alerter les consommateurs européens en portant à leurs connaissances ces faits et en leur donnant un maximum de publicité, l'association néerlandaise a également initié une pétition qui sera ensuite soumise à « l'organisation européenne des entreprises informatiques ». On pourra consulter l'intégralité du rapport sur cette question dans ce fichier PDF.







Lundi 03 octobre 2005 à 09h51, rédigé par Vnunet.be

Anonyme a dit…

sur
paris.inmedia.org

Les salariés et Hewlett-Packard qui vont bientôt être licenciés n'ont sans doute pas lu le livre de Hans-Peter Martin intitulé « Le piège de la mondialisation ». Et c'est bien dommage pour eux, car ils auraient sans doute mieux compris la logique désormais à l ?oeuvre dans la plupart des grosses entreprises : une logique strictement financière. Ils y auraient découvert également qu'à l'image du cours de bourse de leur entreprise, le cynisme froid des dirigeants semble décidément être une valeur en hausse.

Le texte ci-dessous est un condensé éclairant extrait du premier chapitre du livre :
« L'hôtel Fairmont de San Francisco est un cadre idéal pour les rêves aux dimensions planétaires. L'établissement est à la fois une institution et un symbole, un havre de grand luxe et un lieu légendaire du bonheur de vivre [ ?] C'est dans ce cadre chargé d'histoire qu'à la fin septembre 1995, l'un des rares personnages à avoir lui-même écrit l'histoire accueille l'élite du monde : Mikhaïl Gorbatchev. [ ?] Cette fois, Gorbatchev a fait venir de tous les continents, 500 hommes politiques, leaders économiques et scientifiques de premier plan. Ce nouveau « brain-trust global », pour reprendre la définition que donne de cette assemblée triée sur le volet le dernier président de l'Union soviétique et prix Nobel de la paix, doit ouvrir la voie au XXIe siècle, « en marche vers une nouvelle civilisation ». D'anciens dirigeants mondiaux expérimentés comme George Bush, George Schulz ou Margaret Thatcher sont venus retrouver les nouveaux maîtres de la planète.

Trois journées durant, ils comptent mener une réflexion intensive, travailler en petits groupes de travail avec les global players de l'informatique et des finances, mais aussi avec les grands prêtres de l'économie, les professeurs d'économie enseignant aux universités de Stanford, Harvard et Oxford. Les conférenciers disposent tout juste de cinq minutes pour introduire un sujet ; aucune intervention lors des débats ne doit durer plus de deux minutes. Comme dans une course de Formule 1, des dames d'un certain âge en tenue soignée brandissent des panonceaux indiquant le temps qui reste à courir, à l'intention des milliardaires et des théoriciens participant aux débats : record « une minute », « 30 secondes », « stop ».

John Gage, cadre dirigeant de l'entreprise informatique américaine Sun Microsystems, lance la table ronde consacrée à la « technologie et au travail dans l'économie globale ». Son entreprise est considérée comme une nouvelle star de son secteur ; elle développe le langage de programmation « Java » ; à Wall Street, le cours des actions de Sun Systems bat tous les records.

« Chez nous, chacun peut travailler aussi longtemps qu'il le veut ; et nous n'avons pas besoin non plus de visa pour notre personnel étranger », explique laconiquement Gage. Les gouvernements et les règles qui s'imposent au monde du travail ont selon lui perdu toute signification. Lui emploie son personnel au jour le jour, en fonction des besoins. Pour l'heure, ce sont de préférence « de bons cerveaux en Inde », qui travaillent aussi longtemps qu'ils le peuvent. L'entreprise, dit-il, reçoit du monde entier, par ordinateur, des candidatures éloquentes. « Nous engageons nos employés par ordinateur, ils travaillent sur ordinateur, et ils sont virés par ordinateur ».

Encore « 30 secondes », annonce la dame à l'écriteau.

« Nous allons tout simplement chercher les plus intelligents. Depuis le début, il y a 13 ans, notre efficacité nous a permis de faire passer notre chiffre d'affaires de zéro à plus de 6 milliards de dollars. » Avec une once d'autosatisfaction, Gage s'adresse à son voisin de table et lui lance en souriant d'aise : « Tu es loin d'avoir été aussi vite, David » .

Gage passe les dernières secondes qui lui restent avant le panonceau « stop » à savourer ce petit coup de pied de l'âne.

L'homme auquel il vient de lancer cette pique est David Packard, cofondateur du géant de la haute technologie Hewlett-Packard. Ce vieux self-made-man milliardaire ne bronche pas. L'esprit parfaitement lucide, il préfère poser la question centrale :

« De combien d'employés as-tu vraiment besoin, John ? »

« Six, peut-être huit, répond sèchement Gage. Sans eux, nous serions fichus. Cela dit, l'endroit de cette terre où ils habitent est parfaitement indifférent. »

C'est alors au tour du président de séance, le professeur Rustum Roy, de la Pennsylvania State University, de demander : « et combien de personnes travaillent actuellement pour Sun Systems ? »

Gage répond : « 16 000. À une petite minorité près, ce sont des réserves de rationalisation. »

On n'entend pas le moindre murmure dans la salle : pour les personnes présentes, l'idée qu'il existe des légions de chômeurs potentiels encore insoupçonnées est une évidence. Aucun de ces managers de carrière aux salaires considérables, provenant des secteurs du futur et des pays d'avenir, ne croit plus que l'on retrouvera un jour, dans les anciens pays riches, et dans quelque secteur que ce soit, un nombre suffisant d'emplois nouveaux et correctement rémunérés sur les marchés de croissance, avec leur grande consommation de technologie.

Les managers débattent sobrement des dosages envisageables et se demandent comment le cinquième fortuné de la population pourra occuper le reste superflu des habitants de la planète.[ ?] Les participants à ces trois journées mémorables du Fairmont se croyaient en marche vers une nouvelle civilisation. Mais la direction indiquée par cet aréopage d'experts provenant des directions d'entreprise et de la recherche nous ramène tout droit à la veille des Temps modernes. »

Sans doute les futurs ex-salariés de Hewlett Packard pourront-ils, en cette fin d'année 2005, constater avec enthousiasme que leur ancien employeur est bien devenu une entreprise à la pointe de la modernité managériale. Une pointe quelque peu douloureuse il est vrai, car ils auront découvert à leur dépens ce que signifie, au coeur de cette nouvelle ère, « réserves de rationalisation »

NOTE : Hans-Peter MARTIN est journaliste au magazine allemand « Der Spiegel ». Il fut l'un des trois journalistes qui purent participer à tous les groupes de travail de cette conférence.

http://lenairu.blogspot.com

Guillaume de Baskerville
le 8/10/2005 à 01h41 thème : AGCS/FMI/OMC/BM
thème : Travail

Anonyme a dit…

Je me demande toujours pourquoi la France est plus impacté dans ses réductions de poste? Mr Starck a expliqué que nous avions plus de fonctions transversales, mais y a t'il un comparatif clair la dessus?
A titre d'exemple nous avons une personne dedie a la paye de tous les employés et une personne des ressources humaines pour 300 employé et cela me semble bien peu!

Anonyme a dit…

http://www.globalisation.com/

forum organisé par HP pour les grands financiers de ce monde :

Clearstream
Euroclear
Nyse
Euronext
Shangai stock exchange
Commission Européenne aux affaires financières

Avec la participation de
Mike Rigodanzo Senior Vice President, Technology Services, HP Services, Hewlett-Packard Company
Fred Pennino Director, Global Financial Industry Solutions, Hewlett-Packard Company

Anonyme a dit…

L'article prémonitoire sur la mondialisation est remarquable, merci de l'avoir partagé avec nous.

Ces gens là ne se sont pas imaginés que les employés pourraient protester avec assez de force un jour dans un pays, avec l'appui des médias, des politiques, de certains clients pour dire "on n'est pas d'accord avec votre stratégie". Et que cette protestation s'étenderaient peut-être à d'autres pays.

Il fallait des syndicats organisés pour cela. En France, il n'y en a pas chez Sun ! Ni chez Dell ! Bien entendu leur implantation a été découragée et rendue impossible. Une adhésion entraine un licenciement. Mais les fusions-acquisitions importent des syndicalistes d'autres sociétés (chez HP certains parmi les plus actifs viennent par exemple de Tandem, Digital, Compaq...). Les employés de Sun et Dell n'ont donc pas encore de défenseurs. Chez IBM ils ont 7 syndicats ! Mais divisés. Et leur plan, beaucoup mieux préparé avec les pouvoirs publics, beaucoup plus modeste (8%) avec essentiellement de la retraite et de la pré-retraite n'a
évidemment pas eu le même écho.

Les multinationales vont maintenant se souvenir de l'affaire HP et sans remettre fondamentalement en cause leur stratégie, vont être beaucoup plus prudentes dans son exécution.

Les emplois que nous espérons sauver auront donc sans doute des équivalents dans d'autres sociétés en France et à travers le monde.

Anonyme a dit…

Au sujet de l'annecdote de la Fxxx et de son imprimante HP qui ne sera pas acheté. Ok mais avant de s'en "réjouir", ne faut-il pas s'interroger sur les conditions de travail et de fabrication de CaXXn ?

C'est là et uniquement là que les politiques peuvent agir: mettre en place des labels, des obligations et tout moyen qui permettra au consommateur citoyen de choisir en connaissance de cause. S'il n'a pas choisi HP c'est parce qu'HP est sous les lumière de l'actualité pour comportement jugé non conforme à l'éthique de se consommateur citoyen. Tant meix mais il n'avait aucun moyen de voir si CaXXn faisait mieux ou pire....

Quelqu'un a-t-il connaissance d'une base de donnée "citoyenne", un équivalent de wikipedia qui listerait les comportements des entreprises sur un certain nombre de critère sociaux, environnementaux ?

Anonyme a dit…

Reponse a l'excellent lien de David Vincent :

Euroclear et Clearstream sont des chambres de compensation financieres, elles compensent (attribuent le titre de propriete) de milliers de milliards d'euros et de dollars par an.

Leur gestion est extremement opaque, un journaliste francais aec l'aide d'un ancien directeur informatique de Clearstream ont prouves l'illegalite de certaines pratiques.

cf :
http://www.arenes.fr/livres/fiche-livre.php?numero_livre=4
http://www.arenes.fr/livres/fiche-livre.php?numero_livre=25

On notera que le PDG de Clearstream a ete condamne pour blanchiment.

Cela ne pourrait etre que la partie visible de l'iceberg, voir le glacon a mettre dans son anisette preferee.

Chers lecteurs, ces gens la sont devenus les partenaires privilegies de HP. HP Invent.... Deutsch Bank qui avait defraye la chronique lors du "merge" HP/Compaq (votes attribues dans des conditions plutot surprenantes) est maintenant proprietaire de Clearstream.... Simple coincidence ?

Pour ceux qui sont interesses par le sujet, vous pouvez effectuez des recherches sur Clearstream, Denis Robert, scandale de la banque Ambroisiano, scandale Credit Lyonnais, rancons des otages americains en Iran....

Anonyme a dit…

David Vinent,

La SEC a t elle enqueter sur le revirement de derniere minute concernant les droits de vote de la Deutsch Bank lors de la fusion HP/Compaq ?

Anonyme a dit…

Suite a mon message du 09 octobre, 2005 12:32 :

On peu egalement considerer qu'HP essaie de placer sa technologie aupres de ces institutions gourmandes et friandes en ressources technologiques, ressources indispensables a l'exercice de la finance dematerialisee.

Le marche electronique NASDAQ est equipe de serveurs NON-STOP d'HP.

Neammoins, cette remarque n'enleve rien au probleme d'ethique souleve dans mon premier commentaire.

On pourra tout de meme apprecier la complexite de la situation.

Anonyme a dit…

http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=11763

Une synthese interessante de "L'affaire HP".

Anonyme a dit…

delocalisation et conditions de travail

Anonyme a dit…

The other face of off-shoring and outsoircing :

"Behind the clean façade, working conditions in this sector are horrendous. The industry has
continuously shifted to countries that are perceived as cheaper, producing predominantly in
export producing zones where labour rights and environmental issues have no priority. The
industry predominantly employs young women, on wages below subsistence level. Forced
overtime is endemic, and a lack of unions and barriers to organising means that the workers
cannot negotiate improvements. Workers are hired on short term contracts for years,
blacklisted, subjected to discriminatory application processes which examine aspects such
as their family, body tattoos, sexual preferences and pregnancy. The case studies carried out
by SOMO in China and the Philippines between October 2004 and January 2005 looked at
suppliers of Acer and Fujitsu-Siemens, and confirmed this bleaker picture of this industry that
has started to emerged in the last few years."

Anonyme a dit…

En reponse a la question:

La SEC a t elle enqueter sur le revirement de derniere minute concernant les droits de vote de la Deutsch Bank lors de la fusion HP/Compaq ?
du 09 octobre, 2005 13:10

Je pense que cela a du se régler au de téléphone entre gens très haut placés et avec une grosse enveloppe parceque tout le monde a un prix et chacun est à vendre.


Je m'interroge sur l'avenir d'HP, quand je lis que les investissements industriels sont en baisse de 30% et que les investissements financiers sont en hause de 90% (6.7 M$ + 4.0 M$ en rachats d'actions), quand je lis qu'HP organise des réunions avec le gratin de la finance et de la politique (ministre chargé des affaires financières pour la commission européenne), je me demande si réellement HP a encore des projets industriels.

Finit depuis longtemps l'enorme catalogue de produits 100% sortis des labs HP, on vendait de l'instrumentation et le client venait souvent acheter son informatique chez nous car on avait une vraie réputation.

HP est devenu une banque avec une facade basée pour beaucoup, sur des produits inventés par d'autres.
Dans 30 ans HP sera composé de 30 personnes par pays, tous les jobs seront sous-traités, juste le logo HP sera à vendre.

PS: j'espère me tromper, rien que pour ceux qui vont rester.

Anonyme a dit…

Je viens juste de recevoir une epub HP.

L'une des rubriques est

"Les bons plans de HP"

No comment.

Anonyme a dit…

Toujours en reponse a la question:

La SEC a t elle enqueter sur le revirement de derniere minute concernant les droits de vote de la Deutsch Bank lors de la fusion HP/Compaq ?
du 09 octobre, 2005 13:10


La SEC a bien enqueté sur le sujet
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,2108483,00.htm

On se souviendra de la fameuse fuite de la boite vocale de R.Wayman dit "Boby"

Anonyme a dit…

Merci David Vincent pour la reponse a ma question.

Le tableau est assez interessant.

HP finance un congre des acteurs les plus influents du monde financier. Ce ne sont pas les plus connus, notamment Clearstream, mais ils sont parmis les incontournables. Clearstream a ete rachete par Deutsch Bank il y a quelque temps. Deutsch Bank proprietaire de Deutsch Asset Management actionnaire important de HP a l'epoque de la fusion.

Petite question, Deutsch Bank a t il ete banque conseil dans le cadre de la fusion ? La reponse : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39115916,00.htm
Le tableau est tres tres interessant.

On pourra se referer a l'abondante litterature journalistique (cf google et les livres de Denis Robert) concernant Clearstream et les chambres de compensation en general.

Si une societe veux etre au top de ce qui se fait en matiere financere (legale ou non d'apres Denis Robert), elle doit avoir une liaison etroite avec ces chambres de compensation. Et oui, les meilleurs services sont reserves aux meilleurs amis, comme dans la vie du commun des mortels d'ailleurs.

Cela a un avantage certain, car les gouvernements, les etats, les petites et grandes societes utilisent ces tres discrets acteurs fondamentaux du monde financier. Donc si l'omerta est levee, tout le mode plonge. Donc il n'y a aucun risques que les differentes operations financieres legales, secretes, strategiques, et peut etre illegales soient revelees.

2nd avantage de ce type de congres, mis a part le fait de pouvoir rencontrer les puissants de la finance de maniere officielle sans risques de polemiques, et bien c'est tout simplement le business. HP est faiblement present dans le monde de la finance et banquassurance. C'est un bon moyen de presenter les technologies HP. Est ce une couverture, est ce une operation purement commerciale ? Peut etre un peu des 2 mon generale.

Dire que les employes HP doivent de maniere obligatoire suivre une formation d'ethique d'entreprise appelee "Patrique des affaires" !!!!

Anonyme a dit…

Un interview de Denis Robert concernant les chambres de compensation.

http://www.politis.fr/article1181.html

L'auteur y parle de Clearstream et Euroclear, les participants au congres sponsorise par HP et relate par David Vincent.

Anonyme a dit…

En réponse à la question "Pourquoi la France est la plus impactéee?". Ca me semble clair, le nombre annoncé est élévé de façon à ce que la direction negocie ce nombre contre l'abandon de certains accords comme les jours RTT. On va supprimer ces jours en echange de qq licenciés en moins. Tout le monde va crier "Bravo, on peut negocier avec HP" et tout le monde va oublier les 5 ans d'augmentation à 0 qu'on vient d'avoir.
Question à la Direction: Qu'est-ce qui se passe si on se met à travailler 37h30 comme indiqué dans nos contrats de travail au lieu de 45-50 heures par semaine?

Anonyme a dit…

si on perds les 35 heures: 1) ceux qui en font 45 par semaine vont continuer a en faire, mais 10 jours en moins par an; 2) ceux qui en font 30 a tout casser en s'octroiant un nombre infini de 3t et rtt, vont aussi continuer a le faire sans souci.

Anonyme a dit…

Global citizenship in action !!!! quand vous avez reçu la dernière édition de cette newsletter, cela ne vous a pas fait bondir ? c'est se f.... de notre tête !!!
Que veut dire "global citizenship" pour une société ? faire des produits recyclables pour préserver notre environnement, oui bien sûr c'est super !!! ... soit dit en passant, on ne s'y est mis que lorsqu'on y a été obligé par la loi!! mais encore ???? n'est-ce pas AUSSI le respect de tous les employés de la société dans le monde ... le respect du droit pour tous d'avoir un travail et de le garder ?
"Jeter au rebut" les employés des pays de l'Europe de l'ouest ou des USA .. qui ont contribué pendant des décades à la croissance et au profit de la compagnie, pour aller exploiter les pays où la main d'oeuvre est moins chère (pour l'instant !!) .. est-ce une pratique citoyenne ? et si on demandait aussi à ce que nos chers dirigeants soient délocalisés dans ces pays, pour faire des économies sur leurs salaires ?? tiens, c'est une bonne idée ...

Anonyme a dit…

Two weeks ago, our CEO Mark Hurd visited with approximately 800 employees in Vancouver, Washington.

On the question of strategy, he is a little bit short :

"Mark kicked off the September 28 meeting by reinforcing the need to look at the company with a long-term lens. “I want to completely change your long-term view of HP, and move away from the theatrics of what’s transpired over the course of the past six or seven months,” he said. “Long-term I view the world very differently.

“So let’s look at 2008 and see where we’re going to spend $3.6 billion (US) on R&D,” Mark added. “What is that going to create in terms revenue? What market positions will that drive us to? How many engineers do we want to have that are creating value? Those are all fairly standard things, but, if you don’t think about them three to four years out, you don’t get an unemotional, analytical view of how the company should run.”

And the answers are... ?

Anonyme a dit…

Comment le capitalisme est devenu fou 5nouvel Obs, 29 septembre)

"Il accroît les inégalités, accélère les délocalisations, saccage la planète... Le capitalisme financier est incapable en prendre en compte l’intérêt général, accuse Jean Peyrelevade. L’ancien patron du Crédit lyonnais livre dans son dernier ouvrage* des pistes pour réformer un système hors contrôle



Comment le capitalisme est devnu fou
Le Nouvel Observateur. – Vous décrivez un système où la finance a pris le pouvoir sur l’économie réelle. Comment en est-on arrivé là ?
Jean Peyrelevade. – Au xixe siècle, le capitalisme était incarné par une classe de grands entrepreneurs propriétaires : Rockefeller pour le pétrole, Ford pour l’automobile. Ou, en France, les « maîtres de forges » Wendel ou Schneider. En face, on avait la masse des prolétaires qui se révoltait contre son exploitation. Mais deux phénomènes ont rendu obsolète cette lecture marxiste du système. Première-ment, à travers l’essor des Bourses et le besoin de financer sa retraite, la classe des propriétaires d’actions s’est considérablement étendue pour inclure 50% des ménages aux Etats-Unis et 25% en France. Même avec un revenu modeste, toute personne qui a une petite épargne est aujourd’hui un capitaliste. Deuxièmement, les fonctions de propriétaire et de manager d’entreprise se sont dissociées : le patron d’une société cotée est à présent un simple salarié.

N. O. – Pour vous, la lutte des classes, c’est fini !
J. Peyrelevade. – Oui, parce la classe ouvrière a disparu, avec le développement des services et la montée de l’individualisme. Et que le patron, lui, n’incarne plus le grand capital. Il est fort bien rémunéré, mais il n’a plus le pouvoir : il n’est qu’un instrument du système. Les nouvelles tensions du capitalisme sont à l’intérieur de chacun d’entre nous : en tant qu’actionnaire et futur retraité, on cherche à maximiser le rendement de notre épargne. En tant que consommateur, on plébiscite les produits et services discount fabriqués à coups de délocalisations. Enfin, en tant que salarié, on veut que notre employeur reste en France et même qu’il augmente nos salaires ! On est tous bourreaux et victimes. Et c’est aussi pour cela que le système est très difficile à réformer.



N. O. – Mais qui a vraiment le pouvoir dans ce capitalisme-là ?
J. Peyrelevade. – Le système a la forme d’une pyramide. A la base, les quelque 300 millions d’individus qui possèdent les actions : 5% de la population mondiale, très concentrés dans les pays développés. Ils sont les propriétaires des entreprises, mais parler de « capitalisme populaire » – comme l’a fait autrefois Edouard Balladur – relève du mythe ! Car les actionnaires cadres, employés, ouvriers, retraités ont délégué leur pouvoir au deuxième étage de la pyramide: une dizaine de milliers de gestionnaires de fortune, de compagnies d’assurances, de fonds de pension... Ces professionnels gèrent plus de la moitié des actions de toutes les Bourses du monde : quelque 10 000 milliards de dollars ! Et ce sont eux qui, par délégation, ont vraiment le pouvoir. Ce sont ces « fonctionnaires du capitalisme » qui fixent les normes et les règles de gouvernance qui s’appliquent aux entreprises, à commencer par l’exigence d’un retour sur investissement d’au moins 15%... Enfin, au sommet de la pyramide, plus identifiables, il y a les managers des quelques milliers d’entreprises cotées. Mais ils doivent obéir aux fonds. Ceux qui n’appliquent pas avec assez de zèle la norme capitaliste sont écartés, ce qui vient d’arriver à Jean-Marc Espalioux chez Accor. Ou bien leur entreprise est boudée par le marché, son cours baisse et elle est alors absorbée par un autre groupe, dont l’action se tient mieux. Car l’une des logiques du système est d’encourager la surconcentration.

N. O. – Vous dites à la fois que le capitalisme total est une formidable machine à créer de la croissance, mais qu’il va dans le mur…
J. Peyrelevade. – Je ne connais pas d’autre modèle économique capable de fabriquer une telle croissance. N’oublions pas que cette mondialisation capitaliste, si décriée en France, permet aux pays qui en ont le plus besoin de se développer. Depuis vingt ans, les quelque 3 milliards d’habitants des 25 pays en développement les plus avancés (Chine, Inde, Corée du Sud, Mexique…) ont vu leur revenu par tête croître deux fois plus vite que celui des pays développés. Je suis donc en divorce total avec la critique antilibérale formulée par les altermondialistes et l’aile archaïque du Parti socialiste. Il ne s’agit pas de casser la machine, mais d’éviter son emballement sans contrôle ni contre-pouvoir.

N. O. – Et quels sont les dangers du système ?
J. Peyrelevade. – Ce capitalisme financier a pour unique objectif la création de richesse pour l’actionnaire. Incapable de prendre en compte l’intérêt général, il crée une économie de rente au détriment de la production. Les marchés boursiers ne peuvent pas continuer à progresser de 10% par an, alors que l’économie réelle croit de 3% ! Le capitalisme total crée d’inacceptables inégalités et bafoue le développement durable, respectueux de l’environnement et de l’humain… En effet, les normes de rentabilité incitent les sociétés à brider les salaires et à accélérer les délocalisations pour produire toujours moins cher. D’où la multiplication des drames sociaux dans nos pays développés. Enfin, le système n’est ni économiquement ni écologiquement tenable sur la durée. Si la Chine et l’Inde alignaient leur consommation énergétique sur celle des Etats-Unis, les ressources de la planète n’y suffiraient pas !

N. O. – Que peut-on faire pour limiter la puissance de ce capitalisme financier ?
J. Peyrelevade. – Aux Etats-Unis, la politique est au service de l’actionnariat. Est-ce notre objectif ? Non. Le pouvoir politique doit donc agir et réguler celui de l’actionnaire. On peut d’abord encourager une détention plus longue des titres. Actuellement les actionnaires sont de véritables passagers clandestins, qui embarquent pour seulement quelques mois dans le capital des sociétés, puis revendent leurs actions. On peut imaginer une incitation fiscale ou offrir des dividendes supérieurs à ceux qui conservent leurs titres. Seconde piste essentielle, il faut redonner aux chefs d’entreprise une certaine marge de manœuvre par rapport aux diktats des marchés financiers. Il faut dissocier leur rémunération des mouvements de la Bourse : je propose de supprimer les stock-options. Enfin, il faut arrêter de favoriser systématiquement les fusions et acquisitions… En Bourse, le lion mange toujours la gazelle, alors que celle-ci peut avoir un modèle de développement plus conforme à l’intérêt général.

N. O. – Vous voulez interdire les OPA ?
J. Peyrelevade. – Absolument pas ! Mais le capitalisme considère que l’espace mondial doit obéir à des règles et des normes juridiques ou financières identiques à Paris, à Londres ou à New York. Or, entre des territoires nationaux avec des politiques, des peuples, des langues et des mentalités différents, le jeu n’est pas égal. L’économie américaine est cinq fois plus grosse que celle de la France. Dans de nombreux secteurs, à talent égal, leurs entreprises sont donc cinq fois plus grosses et pourraient en théorie avaler n’importe quel concurrent européen.

N. O. – Vous vous attaquez au dogme de la liberté de mouvement des capitaux…
J. Peyrelevade. – Il ne faut pas tout confondre. Il y a trois volets dans le libéralisme. D’abord la liberté de circulation des marchandises et des services. J’y suis favorable. Puis il y a la liberté des mouvements de capitaux, plus problématique, car la brutalité des flux participe aux déséquilibres financiers… Enfin il y a la liberté des mouvements de propriété des entreprises. Là, l’intérêt général est directement en cause. La nationalité d’une entreprise, cela a encore de l’importance.

N. O. – Alors que faire ?
J. Peyrelevade. – On peut imaginer, comme pour la concurrence, une autorité indépendante habilitée à poser des conditions. Par exemple, si Pepsi veut acheter Danone, elle s’assurerait que les deux groupes se trouvent dans des situations symétriques. Ce qui n’est justement pas le cas: Pepsi, à ma connaissance, est protégé des OPA hostiles par des dispositifs juridiques du type « pilule empoisonnée ». Cette autorité dirait oui dans 95% des cas, mais aurait aussi les moyens de dire non. C’est quand même extraordinaire qu’on puisse interdire une fusion au nom de la concurrence, mais pas au nom de la politique industrielle ou de l’intérêt général d’une nation… Il faut soumettre le capitalisme aux valeurs de la démocratie !

(*) « Le Capitalisme total », Editions du Seuil, sortie le 7 octobre, 96 p., 10,50 euros.


Inégalités croissantes
8,3 millions de ménages possèdent 30% du patrimoine marchand de la planète (77 000 ménages, 15%), alors que 2,8 milliards de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour.

Des fonds surpuissants
Fonds de pension et fonds mutuels détenaient conjointement moins de 3% du stock des actions cotées en 1950 et près de 40% à la fin des années 1990. Les fonds de pension américains gèrent aujourd’hui plus de 10 000 milliards de dollars, dont la moitié en actions, soit trois fois la capitalisation boursière de Paris.

Tout pour l’actionnaire
Selon la théorie, la Bourse finance les entreprises. Le balancier s’est inversé. Désormais, les sociétés distribuent plus d’argent à leurs actionnaires qu’elles ne lèvent d’argent sur le marché financier. La part des dividendes dans le revenu national est passée en France de 2,3% en 1969 à 7,9% en 2003 (Insee).

Anonyme a dit…

La direction écrit aux clients :

"Madame, Monsieur,

Le marché des technologies de l’information connaît aujourd’hui des transformations majeures. Son périmètre et ses acteurs évoluent constamment comme le démontrent par exemple les effets de la convergence numérique, la pression continue sur les prix au bénéfice des utilisateurs individuels et des entreprises ou encore la consolidation accélérée des acteurs dans les domaines des produits, des logiciels et des services.

Afin de conserver son leadership sur ce marché, HP doit être particulièrement attentif à ces mutations et s’adapter à celles-ci. C’est pourquoi nous avons annoncé en juillet une réorganisation de nos activités mondiales qui a pour objectif :

• D’assurer la compétitivité de toutes nos lignes de produits, logiciels et services dans le futur, afin de pouvoir vous proposer les solutions IT nécessaires à votre activité, au meilleur coût de possession et en vous garantissant la pérennité de vos investissements dans le temps,

• De mieux aligner nos organisations avec vos attentes et d’accroître notre réactivité dans les réponses à vos besoins,

• De conserver un niveau d’investissement en R&D extrêmement important (3,5 milliards de $ en 2005), garant de notre capacité à vous fournir les innovations technologiques utiles et uniques, pour accompagner votre développement.

Afin d’assurer votre meilleure satisfaction quant à la qualité des services rendus, nous avons pris la décision d’étaler dans le temps (entre 2006 et 2008) certains de ces redéploiements. Par ailleurs, en entreprise responsable, nous mettrons tout en œuvre comme nous l’avons toujours fait dans le passé pour accompagner dans les meilleures conditions les collaborateurs qui seront touchés.

Je tiens à vous réaffirmer par ce courrier notre total engagement à vous offrir le meilleur niveau de services, tant dans les projets que vous nous avez déjà confiés que ceux pour lesquels vous souhaitez nous solliciter dans le futur.

Vos interlocuteurs HP restent à votre entière disposition pour répondre à toute interrogation que vous auriez concernant cette importante étape pour notre société et vous pouvez également nous adresser vos questions à l’adresse suivante : xxx.yyy @hp.com..

Nous vous remercions de votre confiance et vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations."

Anonyme a dit…

Dans tout le blabla de cette lettre client ci-dessus, ils ont simplement oublié de dire que c'était avant tout financier et boursier, afin d'accroitre les profits déjà conséquents de HP, dans les pays dit "riches" et d'appauvrir en meme temps en emplois, ces memes pays dit "riches", dont l'Europe, et surtout la France avec 26% de suppressions de postes...

Anonyme a dit…

Lu dans Le Monde :

""Au lieu de s'autoflageller, il vaudrait mieux se concentrer sur nos réussites et développer l'esprit d'entreprise. Prenez l'affaire Hewlett Packard : on ne pourra jamais éviter les effets pervers de la mondialisation et il serait vain de penser que l'on pourra empêcher la relocalisation des ouvriers en Inde et en Chine."
Bernard Arnault, le président de LVMH, après l'inauguration sur les Champs-Elysées à Paris, du plus grand magasin Louis Vuitton au monde.

Anonyme a dit…

Peyrelevade au dessus pense au contraire qu'il y a quelque chose à faire, plutot que de baisser les bras. Et puis ce ne sont pas des ouvrier, Mr LVMH, ce sont à 90% des cadres qui aimeraient bien acheter vos produits !

Anonyme a dit…

Bonjour,

Mon compagnon travaille pour HP en Belgique et est confronté à la même situation que vous.

Je voulais porter à votre attention les deux articles de presse suivants,
paru dans un journal belge "La dernière heure" (www.dhnet.be) :

http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=131670

http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=130411

Je ne vous laisse pas mes coordonées, mon ami étant toujours chez HP il préfère que personne ne soit nomément cité (en dehors de HP) dans cette histoire.

Bonne continuation et courage.

Anonyme a dit…

Je peux confirmer les pratiques de "destruction psychologique" qui sont evoquees. L'entretien d'evaluation avait ete renomme "entretien de devaluation" par les personnes que j'ai cotoyees et qui etaient touchees par le "phenomene". Tout etait bon pour donner un bilan negatif "Tu fais du mauvais esprit, tu n'es pas motive, tu es negatif, etc...", et tout le reste etait systematiquement passe sous silence (Les heures suplementaires non payees, les conges non pris et perdus, les acrobaties effectuees pour parvenir a un resultat malgres la lourdeur de l'administratif, etc...). C'est d'autant plus efficace lorsque c'est dirige contre quelqu'un de devoue a son travail et ayant un grand niveau d'exigences personnelles quant a la qualite du travail qu'elle fournit. J'ai personnellement vu deux collegues faire des syncopes sur le lieu de travail a cause du stress genere par ce genre de comportement. Mais je suis certains que ces pratiques ne sont pas uniquement en vigueur chez HP.

Anonyme a dit…

je confirme, on essaye de devaloriser l'employé et une fois que ce dernier apporte les preuves de sa bonne foi on change completement la FPR au dernier moment pour des reproches encore plus virtuels (mauvais esprit , demotivation de l'equipe)...tout ceci afin d'aboutir au quota de rating I

Anonyme a dit…

HP ayant décidé de nous priver de notre revue de presse quotidienne,
voici donc le maigre ersatz proposé, il n'y a plus qu'à faire confiance au journnaliste pour ce qu'il retient de l'actualité du jour :

"Le Pôle de Compétitivité

Les Echos reviennent aujourd’hui sur la fin des négociations entre les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône au sujet de la gouvernance du « Projet Solutions Communicantes Sécurisées » (SCS). Le Projet SCS est en effet un des pôles de compétitivité qui met en synergie les entreprises de haute technologie de Rousset (Gemplus, STMicroelectronics) et celles de Sophia Antipolis, dont HP, membre de l’association Telecom Valley.

Une gouvernance avec deux co-présidents, garants de l’équilibre est-ouest a finalement été mise en place, avec le Sénateur Pierre Laffite pour Sophia Antipolis, et Alain Dutheil de STMicroelectronics.


La révolte triste

Marianne consacre un dossier sur les grèves du 4 octobre dernier. L’hebdomadaire revient en effet sur le climat de tensions sociales, qu’a traversé la France la semaine passée, avec ce constat : « les salariés du privé et du public défilaient dans la désespérance totale ».

L’actualité d’HP, est bien sûr très présente dans l’article, avec une remise en cause virulente des dérives du néolibéralisme. Le reportage est ponctué par de nombreux témoignages de salariés désespérés :

Virginie, 32 ans, ingénieur depuis huit ans chez HP : « Je ne laisserai pas passer cette vague de licenciements abusifs que nous subissons. Abusifs parce que HP fait d’énormes bénéfices (…) on nous jette pour embaucher des salariés à des prix dérisoires (…) cette vague n’en est qu’à ses prémices (…). Quand elle (HP) continue à faire des bénéfices et qu’elle vire ses salariés, juste pour verser plus de fric à ses actionnaires, c’est une honte pour la société tout entière ».

Philippe, 52 ans, cadre depuis vingt et un ans : « Nous ne sommes pas des moutons et nous n’accepterons jamais que la direction nous prenne pour des cons ».

Stéphane, 45 ans : « les politiques et les patrons ne peuvent plus nous laisser crever la bouche ouverte dans l’indifférence. (…) ça montre que le système est vraiment pourri ».

Et l’image plus forte que les mots : une photo prise pendant le défilé du 4 octobre dernier montrant une pancarte portée par un salarié d’HP comme un fardeau où l’on peut lire : « La bourse m’a TUER ! hp re-invente ». "

Anonyme a dit…

Precision relative a mon precedent post ( 11 octobre, 2005 15:01) : Ces pratiques ne sont certainement pas uniquement en vigueur chez HP, mais elle ne sont absolument pas compatibles avec la definition du HP way.

Anonyme a dit…

Viré il y a un an dans les mêmes circonstances en Belgique, je ne peux que me joindre a vous! Quand on pense aux benefices incroyables, aux salaires de managers sans cesse augmentés, aux indiens (sous payes...) que le l'ont forme afin qu'ils puissent reprendre notre travail sans le moindre probleme et tout ca sans le moindre complexe, je serais un peu egoiste en disant que je suis content de ne plus etre la! Et dire que les bourreaux sont eux toujours en place dans leur tour d'ivoire!

Anonyme a dit…

Quand je voie cette voiture de course F1 avec le logo HP Invent une boite qui licencie en faisant des benefices monstrueux, je me dis qu'ils prennent les gens et clients pour des cons...Il serait interressant que l'émission de M6 Capital (ma préférée) fasse un reportage sur les plans sociaux, que sont devenus les employes HP du dernier plan lors de la fusion, les dessous de la direction (salaires mirobolants) et les stratègie de reduction de cout, du protectionisme americain Texan et du banditisme des comite de direction des grands groupes comme HP, Boeing, Intel Etc...Beaucoup à dire sure ce sujet auxquelle l'intersyndical HP se ferait un plaisir de donner quelques scoops truculants!!!

Anonyme a dit…

Encore un grand prix et le logo tu ne le verras plus...

Anonyme a dit…

La direction d'HP est silencieuse et attends en ce moment, peure de la negociation sous les projecteurs des medias. Mais la direction d'HP en France n'a aucune latitude de negociation, elle repete les directives d'en haut que rien ni R&D ne sera fait ici, que les medias vont ce calmer, le blog aussi, et que dans le silence on pourra licencier...
Les grands managers francais qui ont tenter de developper qq chose se sont fait trucide sur place ou mettre au placard...Seul persiste un management bourreau et docile de personnes qui dorment surement mal et ne doivent plus se regarder dans la glace...

Anonyme a dit…

Sans que cela ne puisse appaiser notre courroux, il faut se dire que les managers en prennent aussi quelque peu dans la gueule ...

Un collègue belge m'a fait savoir que le patron de la filiale belge, le directeur CSG et le directeur financier locaux avaient été mis à la porte il y a quelques jours.

Enfin Serafini aurait du mal a justifier certains état-majors pléthoriques remplis de fonctions bidons, et Mark le tronçonneur lui aurait demandé de couper les branches inutiles même celles certies de rubis et diamants ...

Anonyme a dit…

Massacre à la tronconneuse avec Mark Hurd Financor 2 (Carly aynt fait Financor 1 la tueuse aux dents longues). Le monde est un grand plateau de jeu Monopoly...
Arretez ce cauchemard!

Anonyme a dit…

un jeu de Monopoly ou beaucoup de pions passent par la case départ...

Anonyme a dit…

Apres la pandemie aviaire, LA PANDEMIE BOURSIERE, attention ne comptez pas sur l'OMC, la CE (Investor/Mr Barroso), ni sur les politiques francais pour stocker les vaccins, un maximum de victimes espere, pas uniquement les employes HP

A vos masques !!

Anonyme a dit…

De toute manière il faut se battre et jusqu'au bout; c'est le seul moyen de sortir la tete haute et d'etre respecté. D'ailleurs si vous croisez les bras, croisez aussi les doigts est si vrai en ce moment!

Anonyme a dit…

We should therefore take Dave Packard's
dictum to heart: The company must continually ask
itself what positive impact its inventions will have on
the welfare of humanity.





As a final thought, permit me to quote the German poet
Paul Ernst (1866 - 1933): "People today believe that
work has to be planned so as to generate as much
income as possible. But that is a false belief. We have
to plan our work to make people happy"

Anonyme a dit…

Et la pandémie messagère ?

Ca ne sert à rien de poster 15 fois
le même message dans des rubriques differentes du blog.

Anonyme a dit…

Les syndicats d'HP devraient ils conseiller la direction d'HP en communication? C'est en tout cas ce qu'il aparait pour que l'entreprise donne une image citoyenne. Il y a des téléscopages d'image entre la sponsorisation de la Formule 1 (debauche d'energie) et l'environnement (recyclage). Il y a telescopage entre les licenciements et les resultats financiers avec des bonnes paroles de souci client. C'est a tel point que toute publicité et positivisme de la marque (HP+) va paraitre negatif dans les mois qui viennent tel des salauds de financier qui depensent en communication pour faire oublier ce qu'ils font subir a leur salariés...Et c'est la que le "Silence on licencie" des syndicats se place.

Anonyme a dit…

C'est vrai que la direction d"HP France et Europe est muette en ce moment.
Avec un peu de recul sur l'affaire HP, le problème c'est que leur comportement de prédateur brutal et agressif d'HP, relayé dans les pays par des collaborateurs (Pret à sacrifier leurs compatriotes pour continuer à rouler en BM, Espace, et à toucher des salaires confortables) s'est révélé au grand jour.
A partir de la tous les politiques Européens (Meme les plus libéraux comme Mr Barroso) sont montés au créneau car ils se rendent compte que rien n'arrete plus cette fuite ultralibérale, et qu'il faut prendre des actions immédiatement sous peine de voire l'Europe s'appauvrir en emplois et en richir des multinationales sans scrupules.
De la maintenant à ce que de nombreux contrats HP en Europe(gouvernementaux ou parapubliques)aient été mis dans la balance afin de ramener HP à la raison, on peut le supposer. Ca pourrait s'appeler le pouvoir de régulation de l'Europe...
A suivre donc...

Anonyme a dit…

Est-ce que que quelqu'un sait pourquoi Patrick Starck vient a l'isle d'abeau ce jeudi ?

Anonyme a dit…

Parick Starck fait une conference de presse a l'Isle d'Abeau aujourd'hui et demain jeudi il parle a 10h a la kfete...

Anonyme a dit…

Il veut expliquer la strategie et la restructuration aux 350 salaries du site de IDA...

Anonyme a dit…

Real Estate & Workplace Services

" Le retour des intempéries provoque, chaque année, son lot d'accidents.

En partenariat avec le CHSCT, L’EHS vous propose de prendre quelques précautions simples qui, associées à une conduite adaptée, peuvent vous aider à passer votre hiver de conducteur dans de bonnes conditions.

Chaussée Glissante
= adhérence réduite et allongement de la distance de freinage

QUE FAIRE ?
Vérifier l’état de mes pneus
Augmenter ma distance de sécurité
Anticiper et Réduire ma vitesse
Eviter les flaques d'eau en descente
Utiliser mon frein moteur

Visibilité réduite
= Fatigue - Inattention

QUE FAIRE ?
Rester vigilant.
Allumer mes feux de croisement et de brouillard sans attendre
Changer le caoutchouc de mes essuie-glaces 1 fois par an minimum
Utiliser la ventilation.

Restons prudents ! "

Cordialement.

Votre Département EHS – France
Liens utile : La météo des routes

Vous voyez, ils sont sympas chez HP !

Anonyme a dit…

Il faudra en tenir compte pour la prochaine manif

CFTC HPE a dit…

Les cadres vivent un sentiment d'"intranquillité" permanente
LE MONDE ECONOMIE | 10.10.05 |

De quoi les cadres se plaignent-ils ? Sur les 48 700 emplois nets créés en 2004 dans le secteur privé marchand, selon l'Unedic, près de 32 000 leur ont été attribués. Le nombre de recrutements dans cette catégorie s'est élevé, selon l'Association pour l'emploi des cadres (APEC), à 147 900 en 2004, et devrait atteindre 160 000 en 2005. Selon une enquête menée par l'APEC et le cabinet Hewitt Associates, les cadres français sont loin d'être les plus mal lotis en matière de salaire en Europe, grâce à un niveau de prélèvement moins élevé qu'en Allemagne, Espagne ou Italie. L'analyse des "cadrotypes" par l'APEC indique enfin que plus de la moitié des cadres affichent "une forte motivation" pour leur travail, 35 % une motivation "moyenne" et 12 % seulement une motivation "faible".


Pourtant, lorsque l'APEC sonde les coeurs et les âmes de ses mandants au travers d'entretiens individuels, elle diagnostique une aggravation du "malaise des cadres" que Jacky Chatelain, directeur général de l'APEC, qualifie par conséquent de "paradoxal". Un paradoxe que partagent d'ailleurs les salariés français dans leur ensemble. Interrogés par l'IFOP pour son baromètre sur "le climat interne des entreprises", ceux-ci se déclarent à 81 % "satisfaits de leur situation personnelle", mais 70 % affirment, dans le même mouvement, que "les salariés français ne sont pas satisfaits de leur situation professionnelle" ; de même, 69 % sont optimistes sur l'avenir de leur entreprise, mais 27 % seulement le sont sur la situation économique du pays !

Le malaise tient, analyse l'APEC, à une perception de plus en plus dramatisée de l'impact de la mondialisation. "Les cadres ont le sentiment que plus aucune entreprise n'est à l'abri d'une opération spéculative visant à réaliser une plus-value immédiate par l'achat puis la revente des actifs les plus rentables, quitte à la démanteler", explique M. Chatelain. Alors que les cadres ont longtemps cru pouvoir maîtriser leur destin professionnel grâce à leur niveau de qualification, ils déchantent aujourd'hui en s'apercevant que le véritable pouvoir appartient à un actionnaire lointain, désincarné. S'ils admettent la culture du résultat et de la "création de valeur", ils s'aperçoivent que la contribution de leur compétence ou de leur expérience à cette création n'est pas valorisée en interne, et qu'elle ne met pas leur entreprise, et a fortiori leur emploi, à l'abri des restructurations. La brève flambée de l'Internet, en remettant sur le devant de la scène l'expertise technologique des informaticiens, surtout pour les jeunes cadres ­ et au risque de marginaliser encore plus les plus âgés, n'aura duré qu'un temps, avant que la dure réalité des marchés ne s'impose à nouveau.

Vivant dans un sentiment d'""intranquillité" permanente ", les cadres développent avec l'entreprise une relation de plus en plus "pragmatique", où domine le donnant-donnant plutôt que l'engagement ou l'attachement. Le fait de changer d'emploi dans l'entreprise, voire d'entreprise, améliore d'ailleurs nettement la motivation au travail, note l'APEC.

Mais, et c'est sans doute l'observation la plus nouvelle et peut-être la plus inquiétante, les cadres ont de moins en moins le sentiment qu'ils peuvent obtenir, en se plaçant sur le marché du travail, la reconnaissance qui leur manque en interne. Ils se disent "interchangeables", reprochant aux recruteurs de rechercher l'opérationnalité immédiate, voire le coût de main-d'oeuvre le plus bas, plutôt que la compétence et a fortiori le potentiel de développement. Ce malaise des cadres semble mettre à mal les deux grands piliers de la "culture cadre" des années 1990 : l'attachement à la "culture d'entreprise" et la valorisation des compétences par le marché."

CFTC HPE a dit…

Montceau-les-Mines
Le Journal Online de Saone et Loire

« HP ne licenciait pas »

Philippe Bouin, qui réside à Génélard, est aujourd'hui un auteur de romans policiers à succès.

Aujourd'hui auteur de romans policiers, Philippe Bouin a travaillé durant 20 ans chez HP comme cadre supérieur dans le management et la communication. Une tout autre époque.

Philippe Bouin est entré chez Hewlett Packard le 1er mai 1972 et a quitté la société le 1er novembre 1992. A son arrivée, l'entreprise comptait 17 000 employés et 100 000 personnes à son départ. Aussi la récente annonce de 1 240 licenciements chez HP France le fait vivement réagir. «Je comprends la réaction de la société et des dirigeants qui prennent ces mesures. Car chez HP on connaît les perspectives industrielles ; l'entreprise a en effet mis en place depuis de nombreuses années un plan glissant prévisionnel à 5 ans qui est revu et affiné tous les 6 mois avec fiabilité. C'est l'IRP (Intermédiate Range Planning.
Là où je ne comprends pas, c'est qu'aucun plan social n'a été associé à cette situation. C'est tout-à-fait contraire à l'esprit de la boîte. Des fermetures de sites il y en a déjà eu, mais à chaque fois l'équipe de management proposait une solution d'accompagnement qui était réfléchie et pensée avec les acteurs eux-mêmes ».

Preuve en est puisque le maître mot chez Hewlett Packard était «on ne licencie pas chez HP».
«Cette phrase je l'ai entendue tout au long des années que j'ai passées dans la société », dira Philippe Bouin. «Il faut savoir que tout est parfaitement structuré. Il y a les vice-présidents en Europe, aux États-Unis en Amérique du Nord... Ils ont une certaine autonomie dans les décisions ; mais la décision suprême revient au Charman Of The Bord qui correspond au titre de Président-directeur Général dirigeant le législatif et l'exécutif ».

Chez HP les sources de profit sont les usines. Tout le financement vient de là. Hewlett-Packard est une véritable machine de guerre car elle est à la pointe du management affirme Philippe Bouin : «Il existait un relationnel extraordinaire basé sur la mentalité des pères fondateurs Bill Hewlett et Dave Packard, que j'ai croisés. Deux types extraordinaires, des personnages historiques de leur vivant et les plus admirés du peuple américain, qui privilégiaient l'humain avant tout. Chaque entité nationale devait aller au-delà des lois. Ainsi quand Pierre Mauroy a instauré la semaine de 39 h, HP a voulu faire mieux et a immédiatement appliqué la semaine de 36 h 40! Mais les cadres ne comptaient pas leur temps de travail».
La notion de profit chez HP est très importante puisque la firme injecte entre 10 et 12 % dans la recherche sur des sommes considérables. Pas de profit, plus de recherches, plus de nouveaux produits. En 1986, Philippe Bouin eut ainsi l'occasion de mettre en place le train forum qui sillonnera la France durant deux mois. Car la communication est la poutre maîtresse de la société. Ces rencontres ont accentué les partenariats commerciaux extérieurs et développé le phénomène «Start-up».
HP c'est l'inventeur de la mesure du temps avec ses cinq horloges atomiques. Quand on regarde l'heure, c'est HP qui la donne. C'est aussi l'inventeur de la calculette scientifique HP 35 qui valait en 1973 le prix d'une 2 CV. HP a également inventé le PC portable.
Pour Philippe Bouin, la culture de l'entreprise est tellement forte qu'aujourd'hui c'est un étonnement phénoménal de voir des mesures aussi brutales qui n'ont rien à voir avec la philosophie Hewlett-Packard et de conclure : « Si les dirigeants ont (peut-être ) économiquement raison, ils ont humainement torts».

Philippe Bouin écrivain
Philippe Bouin est né en Belgique en 1949. Ancien conseiller chez HP, il décide par ennui de tout plaquer en 1993 pour devenir écrivain. Ses trois premiers romans content les aventures de Sœur Blandine, une bonne sœur ex-flic pleine d'humour qui mène des enquêtes. Autre personnage haut en couleur, Dieudonné Danglet que l'on découvre dans «Les croix de paille», «La peste Blonde» et «L'enfant au masque». Dernier roman en date «La république de Gus» qui se déroule en Bourgogne. http://www.savoirifere.Com/bouin.php

Anonyme a dit…

"Dear employees,

Some of you might have noticed an article about HP in the newspaper "La Dernière Heure" yesterday, stating that one of the former HP employees, Stéphane V. has committed suicide. We feel it is important to share our view on this article with all employees.

We deeply regret the tragic decease of Stéphane and we have transmitted our condolances to his family.

Out of respect for the relatives, HP thinks it would be indecent to publically comment on this specific tragedy.

Stéphane joined the company in 1992 and was support engineer in the TS organisation. Unfortunately, we had to let him go in the June 2005 WFR wave. HP offers support and assistance from an outplacement agency to employees who are in the unfortunate case of being part of a workforce reduction. This is covered by the social plan that was agreed within the workers council. Stéphane was participating in the outplacement program.

HP has always treated and will continue to treat its employees with the needed respect, as this is part of our basic company values. In such tragic circumstances we focus on remaining as serene as possible. We would appreciate a similar respectful attitude from all of our employees.

This is the least we can do towards Stéphane and his relatives.

If you feel a need to talk to someone about this specific topic, please do not hesitate to contact one of us personally.

Best Regards,

XXX and YYY "

Anonyme a dit…

Voici l'article en question :

http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhjournal/archives.phtml

Anonyme a dit…

Suicide chez HP à Bruxelles (11/10/2005)

145 suppressions d'emploi en vue. Un ingénieur s'est suicidé à Bruxelles

BRUXELLES Depuis le mois passé, le groupe informatique américain Hewlett-Packard annonce la suppression en Europe de 6.000 emplois. La Belgique est concernée par la perte de 145 emplois. Chez nous, HP-Belux, qui a repris Compaq, emploie encore 1.300 personnes.


Stéphane V. était ingénieur depuis des années chez Hewlett-Packard. A 40 ans, marié, 2 enfants, Stéphane a fait partie, en juin, d'une charrette de licenciements intervenus juste à la veille des congés.


L'ingénieur a cherché du travail tout l'été et n'en a pas trouvé. Nous apprenons qu'il s'est suicidé fin septembre. Ses funérailles ont eu lieu jeudi passé à Bruxelles. C'est confirmé par HP qui parle d'un drame humain et refuse de le commenter par respect pour la famille. Ses collègues assistaient à la cérémonie lors de laquelle il a été dit, en public, qu' »HP avait tué Stéphane».


Pour tous, Stéphane n'était plus que l'ombre de lui-même. Des années durant l'ingénieur s'était jeté corps et âme dans son boulot, sans compter. Du jour au lendemain, voilà qu'il était viré, » pour cause économique» , » de restructuration».


Sept ans chez Solvay pour le compte de Hewlett. Le jour où Solvay n'a pas renouvelé le contrat, Stéphane rappelé au siège, à Evere, a été affecté au Département Customer Services. Depuis 15 ans, jamais personne n'avait eu à se plaindre: et soudain il n'était plus rentable.


L'ingénieur aurait subi reproches sur reproches. Ses collègues parlent de harcèlement, d'un travail de destruction psychologique. Subitement, HP lui reprochait son «caractère trop renfermé». Pour tous, Stéphane avait le tort surtout d'être francophone dans une entreprise très néerlandophone. Il était comme un target à éliminer à l'heure où il n'est plus question chez Hewlett que de supprimer des emplois et de se délocaliser vers Bratislava, Barcelone ou Bengalore. Et où beaucoup, à Evere, cherchent surtout à sauver leur propre peau.


Un matin de juin, Stéphane V. était convoqué. Ressources Humaines. Le couperet l'attendait: licenciement avec indemnités légales et mise en oeuvre du plan social. Des mots. Quand il est rentré chez lui, Stéphane n'était plus qu'une loque.


Tout l'été pourtant, l'ingénieur a espéré trouver du boulot. Il s'était fixé l'échéance du 1er septembre. Espoirs déçus. Tout septembre, le Bruxellois a continué de frapper à toutes les portes. Nous savons que le lundi 19, Stéphane dont le moral était très bas s'est présenté pour un entretien chez Fortis. Le 21, il répondait à une ultime proposition d'embauche. Même échec.


Son corps a été retrouvé le lendemain jeudi 22 au soir. Il avait eu 40 ans le 28 juillet. Un bon collègue. Ses copains n'acceptent pas le suicide. Un suicide qu'ils attribuent à cette façon d'avoir été jeté comme un kleenex. Quelle autre raison? Financièrement, Stéphane V. pouvait tenir le coup. Il adorait ses enfants de 10 et 12 ans. Pour eux, s'il a craqué, c'est d'avoir été mis à la porte «comme une m...».


Contacté hier par nos soins, HP répond que les procédures ont été respectées. Leur employé, dont ils confirment avoir appris le suicide, a eu droit au plan social incluant un accompagnement psy et une aide au reclassement professionnel.


Pour ses collègues, Stéphane est mort d'avoir » été abaissé comme moins que rien, sous le point de non-retour». Une collègue est très claire: «Si on ne l'avait pas viré comme ça, deux enfants auraient toujours leur papa».




Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2005

Anonyme a dit…

par respect pour la famille, comme il a été demandé, ce serait vraiment mieux de ne plus parler de lui, mais d'en garder un excellent souvenir....meme si je ne suis pas d'accord avec ce que HR dit...

Anonyme a dit…

Real Stock & Workplace Sevices

" Le retour des plans provoque, chaque année sur deux, son lot de virés "

Anonyme a dit…

Entendu au cours d'une interview ce soir sur BFM "la radio de l'économie" à propos de l'image des entreprises en France :

L'interviewé :

... l'image est en générale très bonne à part quelques cas particuliers d'entreprises ayant des comportements particulièrement
discutables

Le commentateur :

oui comme Hewlett-Packard en ce moment.


Mark Hurd et Patrick Starck ont réussi à casser l'image d'HP avec une remarquable efficacité.

Anonyme a dit…

Patrick S est un Ex Compaq
il n'a aucune culture de l'entreprise HP

Anonyme a dit…

Claude Starck son frere etait un HP way employé super, et tres bon designer...C'est Abel et Cain!

Anonyme a dit…

21:42, Claude travaillait a la qualité, il n'etait pas concepteur (designer.)
Quant a cette reference religieuse, elle me semble bien deplacée dans le cadre de ce blog.

Enfin je me demande si la religion de Claude reconnait ces 2 personnages bibliques.

Anonyme a dit…

Je respecte le HP Way.

Mais n'oubliez pas que Compaq
incluait Digital et Tandem.

Et le |d|ig|i|t|a|l Way c'était pas mal non plus ...

Anonyme a dit…

Conscients et touchés par les problèmes que vous pouvez rencontrer dans votre lutte pour le maintien de vos emplois, le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) tient à vous témoigner tout son soutien.

En effet, pour le MNCP, il est inacceptable qu’un groupe faisant des bénéfices se sépare ainsi de ses salariés sans se poser la question du redéploiement, sans chercher à développer de nouvelles activités alors que pendant ce temps chômeurs et précaires doivent faire face à une culpabilisation toujours plus forte, à des contrôles et des sanctions sans précédent.

Le 19 novembre, à l’occasion des 20 ans du MNCP, nous nous mobilisons avec nos associations locales à Paris pour dire toute notre détermination face à toutes les formes de précarisation mises en place.

Nous voulons dénoncer les risques d’une nouvelle convention UNEDIC qui ferait encore une fois payer la facture aux chômeurs.

A cette occasion, nous serions heureux de compter sur votre participation, avec entre autres les anciens salariés de Metaleurop et de Moulinex, adhérents du MNCP, dans le cadre de la prise de parole lors de la manifestation festive que nous organisons après le défilé.

Naturellement, toutes les organisations de chômeurs et précaires, les syndicats, les différents partenaires du MNCP sont également invités.

Salutations sincères et solidaires

Bon courage à tous

Le Bureau du MNCP

mnp.national@free.fr
http://mncp.mncp.free.fr

CFTC HPE a dit…

"Le quotidien l’Alsace du 25 octobre consacre un éditorial au capitalisme et à la « recherche effrénée de la rentabilité immédiate » par les actionnaires. Jean Peyrelevade, ancien PDG du Crédit Lyonnais constate que « la part des dividendes dans le revenu national a quadruplé. Elle augmente deux fois plus vite que le taux de croissance. Cette politique peut mener tout droit aux licenciements boursiers comme chez Hewlett Packard ; mais elle coûte plus cher à long terme car elle sacrifie la recherche et les investissements nécessaires pour une expansion durable ».

CFTC HPE a dit…

On vit une époque formidable :

"Ma fille YY est en 1ere. Elle doit préparer un dossier sur la
délocalisation de HP. Ce dossier rentre dans le cadre des TRAVAUX
PERSONNELS ENCADRES qui seront notés dans le cadre du bac en janvier-février
2006.

Vous serait-il possible de me faire parvenir des documents sur la
délocalisation de HP à savoir :
- les causes
- les conséquences

Avez-vous également des informations sur la création de HP en France et
pour quelles raisons cette entreprise est venue s'installer en France ?

Ma fille a également pris connaissance du blog des employés de HP.

Je vous donne mon adresse :
XXX

Nous vous remercions pour votre collaboration.

Salutations.

Anonyme a dit…

Un blog qui parle de HP et donne des suggestions
http://infoguerre.blogspot.com/2005/10/comment-ramener-hewlett-packard-une.html

Anonyme a dit…

Quelques lectures édifiantes :

Article
http://www.nouvelobs.com/articles/p2134/a277960.html

Livres
Quand la Chine change le monde
de Erik Izraëlewicz

Le capitalisme est en train de s'autodétruire
de Patrick Artus, Marie-Paule Virard

Le capitalisme total
de Jean Peyrelevade 1996

Anonyme a dit…

Grève des stagiaires le 24 novembre... :
HP en recrute t-il encore en France ?
http://h10055.www1.hp.com/jobsathp/content/search/search.asp?Lang=ENen&area=FR&location=1073&#JobListAnchor

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