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jeudi 13 octobre 2005

Les JPO + commentaires sur la vidéo de P Starck + les 35h






COMMUNIQUE DES SYNDICATS D’HP

JOURNEES PORTES OUVERTES AVEC LES SALARIES (JPO) !

· Mardi 18 octobre (9h-17h) Grenoble (salle Calypso au foyer)
· Mardi 18 octobre (11h-15h) IDA (local intersyndical)
· Mercredi 19 octobre (13h-19h) ET Jeudi 20 (8h-12h30) : Issy (espace intersyndical 6 ème étage) ET Les Ulis (Rez de Jardin C)
· Vendredi 21 octobre (11h-15h) Sophia (local intersyndical)

Pour faire le point avec chacun d’entre vous, l’intersyndicale vous propose cette formule qui semble bien adaptée à la période actuelle où nous sommes dans l’attente de nouvelles propositions de la part de la direction.

Lors de ces journées qui se veulent conviviales, vous pourrez faire le point seul ou en petit groupe sur les événements passés, la situation actuelle et les choix à venir avec des membres de l’intersyndicale.

Vous découvrirez également que les syndicats d’HP ont entamé des réflexions dans plusieurs domaines pour être force de proposition au moment où les discussions avec la direction reprendront.

C’est le moment de venir avec les questions que vous vous posez et faire part de votre point de vue sur le travail réalisé par vos représentants et ce qui reste à entreprendre. Venez nombreux !

127 commentaires à lire:

Anonyme a dit…

Est-il envisageable de négocier ces 35h00 mais avec un paiement des jours travaillés (tout ou partie) en plus ? Il me semble que nous avons déjà participé au financement des 35h lors du dernier plan par "modération des augmentations" alors pourquoi la double peine? De plus, quel plan sera mis en oeuvre pour augmenter le CA et les bénéfices puisque nous serions plus que initialement prévu (moins de licenciements) et que ceux qui restent devraient travailler plus ? Il y a là une équation mathématique que je n'intègre pas mais je suis certainement trop cartésien et pas assez "boursier" !

Anonyme a dit…

je me pose la meme question que toi.
la seule reponse raisonnable qui me vient est que:

si nous sommes plus a travailler plus alors c'est qu'il y aura beaucoup d'activite qu'initialement prevu.

ce qui fait rebondir sur la question suivante:

quelle est la nature de ce surplus d'activite?

Anonyme a dit…

On nous parlait ce matin de competitivite .... Je vous invite a lire l'accord ARTT (le texte officiel, premiere partie) a l'adresse suivante :

http://www3.grenoble.hp.com/Human_Resources/artt/accord.html

Cet accord visait a repondre aux :

-besoins de maintenir ou attirer des activites en France
-Optimiser l'utilisations des equipements,
-Accroitre l'activite,
-Repondre aux besoins des clients (Type infogerance etc..)
-Repondre au besoins de l'entreprise en dynamisant son organisation face aux imperatifs de productivite et competitivite,
-Ameliorer la qualite du service,

Liser bien ce preambule et essayer de faire le parallele avec ce que nous a dit ce matin Mr Starck .. surtout sur les histoires de competivite

Ou et la logique ? Messieurs les syndicats, pouvez vous exiger a ce que la direction s'explique sur ce point et mette par ecrit la liste des solutions possibles et envisageable pour reduire le nombre de suppression de poste en France ET/OU ailleurs ?
sommes nous egalement en droit d'avoir des indicateurs, du reporting sur ce que la direction aura fait pour essayer d'atteindre l'objectif de reduction des postes ?

Bref, le fait de renegocier les accords ARTT contre des postes en plus, c'est du pipo histoire de faire avaler une pillule amaigrissante pour que ces messieurs gagnent toujours plus ...

Si nous "sauvons" 300 emplois sur ce plan, nous verrons l'emergence de projets styl;e AQUILA/PEGASUS afin d'eliminer dans le secret et la discretion ..

Anonyme a dit…

LONDON (MarketWatch) -- Hewlett-Packard Co. has offered to limit the scope of its planned job cuts in France in exchange for more flexibility on the 35-hour week.

MARKETWATCH TOP NEWS
Chief Executive Patrick Starck said that if the government accepted a waiver of the country's 35-hour laws passed in 2000, the company could cut fewer jobs than the 1,240 initially announced.

HP's job cuts are part of a European restructuring that calls for 6,000 layoffs by 2008.

"By the renegotiation of this agreement, we will even be able to create new posts," Starck said, calling the 35-hour working week a "competitive disadvantage," according to AFX News.

A spokeswoman for the company claimed that the renegotiation of the current agreement on the RTT, or reduction of working hours, would help Hewlett-Packard improve its competitiveness.

HP employees must currently work 206 days a year once holidays, weekends and RTT have been deducted, meaning they enjoy approximately nine weeks off annually. The company claims most of its competitors are at 217 days.

"They were probably too generous when they originally negotiated the agreement in 1999. Now they see that it's hurting their ability to compete and they want to renegotiate," said Emmanuel Ferry, chief economist at BNP Paribas.

Trend for more flexibility gathering steam

HP's approach may appear less than diplomatic, but its timing is right. Several other European countries are currently engaged in a review of their approach to working time and productivity.

"The Germans are rethinking the reduction of the working week, which means that France will have to do the same. The trend is there," Ferry said.

France's statutory working week was reduced to 35 hours from 39 for all companies employing over 20 people in 2000. The thinking at the time was that the change would help reduce unemployment.

Economists, however, were never big fans of the shorter work week. They argue that not only did the initiative fail to create jobs, but it dramatically reduced French companies' ability to compete with more flexible European rivals, such as those in the U.K.

Officially though, the French deny that the 35-hour week has hurt business. The national statistics agency Insee said last June that the law created 350,000 jobs between 1998 and 2002, and had no negative impact. However, the figure fell short of the 600,000 new jobs that the law's drafters had expected it to create.

The 35-hour week, according to Insee, "appeared to have had no negative effects on business" and made possible productivity gains of 4.0-5.0% in the period under study. Insee noted that 5% of the workers surveyed found that the shorter work week constituted "an improvement in daily life."

Stagnating unemployment and mounting complaints from companies, however, have recently forced the government to modify the law.

As a consequence, workers who want to do more than 35 hours a week for additional money are now allowed to. But the decision rests with the employees, not the employer.

"Nothing is imposed, everything is proposed," Ferry said.

It may be too little too late, but these modifications, however small, still show that France is coming to terms with the idea that it must be more flexible if it's to preserve some appeal with large companies.

"All European countries are in competition at the social and fiscal level when trying to draw the favors of large firms. France is at an advanced stage of deindustrialization. For the trend to slowdown, we must boost innovation and introduce more flexibility," Ferry said.

Some are less reluctant to mince their words. Maurice Lévy, the head of media giant Publicis

"The final straw has to be the absurd decision to introduce the 35-hour working week when we were told repeatedly that we could work less and earn more. How on earth in this context can we expect the same French people to accept necessary reforms?" he said.

Anonyme a dit…

Depuis la nouvelle direction Hurd, arrivée au pouvoir il y a 6 mois, HP est de plus en plus dure avec le personnel, un petit résumé:
1/ MENACES SUR LES SYNDICATS DE SALARIES:Tout d'abord le plan social annoncé dans un climat de fermeté et de menace (Camions à eau et policiers, qui quadrillent le quartier a Bruxelles. Aux syndicats, si vous parlez avant la fin des reunions, "je vous fous dehors")
2/ PLUS AUCUNE COMMUNICATION VERS LES EMPLOYES: Devant le tollé en Europe, provoqués par le plan, plus aucun contact avec les employés, laissés à leur désarroi, pendant 3 semaines.
3/ CHANTAGE AUX 35H: 3 semaines après, il est proposé de réduire des licenciements d'employés contre la renégociation des 35H.

On est pour le moins à l'opposé d'un dialogue social constructif, qui fait avancer et gagner l'entreprise...

Anonyme a dit…

j'ai entendu vers 13H sur Europe1 que suite à la demande de PS de renégocier l'accord 35H, 4 syndicats à HP (CFE-CGC, CFTC, FO et CFDT) étaient d'accord moyennant augmentations de salaires et que seule la CGT s'y opposait.
Qu'y a-t-il de vrai dans ces affirmations?

CFTC HPE a dit…

rien en ce qui nous concerne !

CFTC HPE a dit…

il n'y a eu aucune discussion à ce sujet réunissant l'intersyndicale,
nous ne savons pas pour l'instant d'où peuvent venir de telles affirmations.

Une chose est sûre : l'accord 35h est en cours de dénonciation et une fois ce processus de dénonciation terminé, une négocation va s'engager pour un nouvel accord 35h, liée ou pas aux suppressions de poste.

C'est tout le débat...

Anonyme a dit…

Bonjour CFTC 14:28


que signifie récisément "dénoncer". Dans ce cas précis bien sur.

CFTC HPE a dit…

Cela veut dire que l'accord 35h tombe sur la décision de la direction et qu'il y a environ 15 mois pour en renégocier un nouveau

Anonyme a dit…

ce n'est pas clair (pour moi). Cet accord a été signé et entériné. que veut dire "tombe sur la décision de la direction" ??
Ceci n'est-il pas définitif ??

Anonyme a dit…

Est ce vrai que Starck a ete hue a l'isle d'abeau ce matin ?
Est ce vrai que Sauer est passe sur Canal plus a midi et qu'il aurait dit que denoncer les 35 h etait une bonne chose ? quelqu'un a t il la reponse ?

Anonyme a dit…

Mark Hurd in Germany :

http://athp.germany.hp.com/Newsboard/coffeetalk-mark_okt05.htm

CFTC HPE a dit…

Une des parties peut annuler un accord avant la date anniversaire
et redemander sa négociation, c'est ce que la direction
a fait en dénoncant cet accord.

Anonyme a dit…

J'aime bien l'article de Marketwatch sur les 35h qui explique que l'un des problemes est que cela limite la flexibilité, et la capacité des patrons a demander des heures sup, dans notre contexte ou on nous demande régulierement de bien prendre tout nos congés pour atteindre le resultat trimestriel, ca ne manque pas de sel que PS nous demande de tous travailler plus pour en virer un peu moins.

Je pense que le souci de PS est que quand HP prend des contrats d'infogérance il doit donner plus de congés aux employés transférés que son pote X ou Y. Comme certains l'ont fort bien expliqué peu de gens font 8h/j chez HP, du moins quand la direction ne met pas le bazar. Donc Patrick, si tu veux avoir des employés productifs, la meilleure solution c'est de les motiver...

Anonyme a dit…

Patrick Starck est en totale contradiction avec ses declarations precedentes !

Sa justification des 1,240 suppressions etait que c'etait des emplois transversaux dont HP n'a plus besoin. Il ne s'agissait en aucun cas de la politique sociale de la France

Maintenant, s'il veut negocier des emplois contre les 35heures, c'est bien que le probleme etait les 35heures ! S'il a besoin que les gens travaillent davantage, c'est bien que les postes en France sont importants !

Interessant de noter egalement que la logique de la direction est exactement a l'oppose de la logique des 35heures : on demande aux employes de travailler plus pour en garder plus, alors que la loi des 35 heures etait de travailler moins pour embaucher plus...

Anonyme a dit…

MArk Hurd in Germany :

Dans les QA, une question sur la France et l'éventuelle réduction des 1240 :

mmst://epic01.grenoble.hp.com/prmedia/gmbh/mark/mark_part2_51K.wmv

minutes 23 à 28

Anonyme a dit…

Tout le monde sait bien que ces arguments etaient "politiquement corrects" et c'est tout.

De toute facon, son objectif n'est pas d'etre coherent avec lui-meme mais tout simplement de calmer le jeu mediatique et politique. Avec cette nouvelle annonce, il permet aux politiques de sortir la tete haute d'une situation qui devait leur peser aussi.

Anonyme a dit…

PS va s'en sortir par le bas? par le haut? par la porte?
Apres avoir invente l'equation stupide suivante, qui bien sur ne se resoud pas et ne resoud rien:
(+ de suppressions qu'ailleurs) + (- de travail qualifie dispo) * (35h) = (- de suppressions qu'annoncees)*(+ que 35h)+(je te dis pas ou est le travail qualifie supplementaire), la direction ose penser,clamer et donc s'appuyer sur le fait qu'il vaut mieux avoir des salaries a 40h legaux, qui vont se faire un plaisir de le faire respecter le doigt sur la couture(jusqu'a demander la pointeuse?), que des salaries a 35h (annoncees, mais rarement appliquees), heureux et motives d'investir pour une boite qui les respecte. Ceci pour pouvoir se comparer plus facilement aux petits copains? A mes yeux, c'est une faute lourde (de contresens) qui merirerait une recompense appropriee (un conges sabbatique etendu?)

Anonyme a dit…

Mark Hurd question and answer in Germany :

mmst://epic01.grenoble.hp.com/prmedia/gmbh/mark/mark_part2_51K.wmv

21:29...about good French employee
23:30 about French rumors to F Serafini.

--

Anonyme a dit…

Petite remarque sur la notion de productivité : Le passage aux 35 heures n'a eu a mon avis aucun effet defavorable puisque il n'y a eu aucune embauche ( donc aucun surcout) et aucune reduction d'activité .Resultat : des employes moins presents mais plus productifs, donc les effets s'annulent. En supprimant les 35H les effets s'inverseront (mais s'anuleront aussi).CQFD

Anonyme a dit…

Executives Versus Shareholders
http://www.forbes.com/2005/10/13/federated-chiquita-hpq-cz_ds_1012soapbox_inl.html

extract
If executives know that their options will be automatically accelerated when leaving, thus giving them an instant cash boost at the expense of shareholders, their incentive to remain focused on the company's long-term health is greatly reduced.

A CEO's job is to look toward the future, not the past. While past performance is simply one future indicator, the value of a stock is based on the present value of its expected future cash flows. By structuring the compensation package so that a meaningful portion is realized based on the future performance of the company (and allowing virtually no allowances for acceleration), the interests of the CEO align with those of the shareholders.

CEOs can argue that in the future, things are out of their control. But that's simply not true. A big part of a CEO's responsibility is creating a long-term strategy, a culture, and a sustainable infrastructure. CEOs may also argue that even if successful, their successors can change all that. But that's also not true--not if they've put in place a strong leadership development and recruiting program, strong strategic-planning methodology and a worthwhile-succession plan.
Traditional CEO compensation packages lack true measures of value and preservation and do not require executives to hold onto equity beyond their tenure. The result is a lack of emphasis on the importance of the long-term value of the company.

Anonyme a dit…

"Pour le PDG de HP-France, qui a assuré que son groupe n'était "pas en train de se retirer de la France", la restructuration est nécessaire "pour pouvoir rester sur le moyen terme leader sur le marché". Faute de quoi, "nous rejoindrons le cimetière des éléphants", a-t-il dit, citant des entreprises du secteur ayant disparu, comme Digital ou Olivetti."

Notre fameux PS aurait pû ajouter Compaq dans la liste, et lui même en qualité de PDG en chef de éléphants disparus!

CFTC HPE a dit…

VNUnet.fr 13.10.2005

"Revoir l'accord sur les 35 heures pour limiter les licenciements, telle est la proposition avancée par Patrick Starck, PDG de HP France, dans le cadre des négociations sur le plan social qui touche l'entreprise. Une suggestion formulée à l'occasion d'une conférence de presse donnée à Lyon, selon le blog de l'intersyndicale des employés de HP France.

La direction avait annoncé, il y a plus d'un mois, son intention de supprimer 6 000 postes en Europe, dont 1 240 en France (voir édition du 9 septembre 2005). Soit 26 % des salariés français du groupe alors que la moyenne européenne du plan social se situe autour de 15 %. Un taux que les syndicats français souhaitent obtenir pour ramener à 715 le nombre de suppressions d'emplois.

Un nombre de postes significatif

La renégociation de l'accord des 35 heures pourrait donc permettre d'atteindre cet objectif. "Par sa renégociation, nous serons à même d'ouvrir un nombre de postes significatif", a déclaré au quotidien Les Echos le PDG de HP. Il reste que la proposition "Emplois contre 35 heures" risque de mal passer chez les salariés et syndicats. D'autant que les 35 heures, négociées en 1999, visaient à créer des emplois. Le même argument qui avait été utilisé par plusieurs entreprises l'année dernière, dont Bosch à Vénissieux ou Siemens en Allemagne.

En attendant, les deux parties tentent de renouer le dialogue. "La direction a toujours la balle dans son camp et a besoin de temps pour assembler des éléments qui, en fonction de leur pertinence par rapport aux deux demandes exprimées par l'intersyndicale, entraîneront peut-être la reprise formelle des négociations interrompues le 23 septembre", souligne le blog de l'intersyndicale."

CFTC HPE a dit…

01net, le 13/10/2005 à 18h12

"Cette fois, c'est dit : la direction d'HP France veut renégocier l'accord de 1999 sur l'application des 35 heures pour, selon elle, rouvrir certains postes. Et donc diminuer le nombre de licenciements annoncés début septembre, soit 1240. Selon Patrick Starck, PDG d'HP en France, qui s'est exprimé lors d'un point presse le 12 octobre, les 35 heures font figure de « désavantage compétitif » .

En fait, les syndicats avaient déjà prévu cette proposition de leur direction au moment où ont été dévoilés les chiffres du plan social dans l'Hexagone. Ils ne sont donc pas surpris. Mais s'interrogent sur sa logique. « Si on est en sureffectif , note Jean-Paul Vouiller, délégué CFTC, la direction devrait plutôt venir avec une proposition de réduction du temps de travail... »

Les employés partagés

L'intersyndicale, elle, maintient ses deux demandes : le maintien d'au moins 740 des postes supprimés et des garanties « pour éviter de passer d'un plan social à l'autre ». Sans compter que revenir sur les 35 heures est une porte ouverte à la dénonciation d'autres avantages sociaux.

Il reste que l'intersyndicale n'est pas d'emblée hostile à une discussion sur cet accord. « Les employés sont partagés sur ce sujet , explique Jean-Paul Vouiller. Il y a ceux qui travaillent déjà cinquante heures et qui pensent que ça ne va pas changer grand-chose, ceux qui veulent une contrepartie salariale et ceux qui ont absolument besoin de ces jours de congés. »

Les syndicats n'ayant pour l'heure pas plus d'information que les déclarations de leur PDG, difficile pour eux de se prononcer plus avant sur la proposition. En attendant, ils ont prévu des journées portes ouvertes entre le 18 et le 21 octobre sur les divers sites du groupe, à Grenoble, à Issy-les-Moulineaux, aux Ulis et à Sophia-Antipolis, afin de mener des entretiens individuels avec les salariés"

CFTC HPE a dit…

Le Monde Informatique
Restructuration HP : chantage patronal aux 35 heures

"Travailler plus pour sauver des emplois. C'est ce que propose le PDG de HP France qui stigmatise le « désavantage compétitif » lié à l'application des 35 heures dans l'Hexagone.

Rebondissant sur les réflexions de la présidente du Medef, qui parlait de "lien de cause à effet" entre l'accord de réduction du temps de travail signé en 1999 et les 1 240 suppressions de postes, Patrick Starck surfe sur la vague du "désavantage compétitif" pour laisser entrevoir une issue plus favorable à la restructuration du groupe en France. Selon lui, "par la renégociation de cet accord, nous serions à même d'ouvrir des postes. (...) Je parle d'un nombre de postes significatif, cela ne se chiffre pas en dizaines de postes".
Alors que le nombre de postes supprimés par HP en France n'a toujours pas évolué et en dépit des propos encourageants du patron européen Francesco Serafini qui indiquait en septembre une possible révision à la baisse, Patrick Starck, le PDG de HP France, prétend initier le dialogue avec le personnel en jouant la carte du chantage aux 35 heures.

Responsable CFE-CGC, Christophe Hagenmuller estime que la proposition de Starck est "une façon peu cavalière de participer à un dialogue social constructif" et s'étonne : "si on nous demande de travailler davantage, c'est qu'il y a du travail. Alors pourquoi licencier ?"
Le syndicaliste n'exclut cependant pas une renégociation de l'accord de RTT signé en 1999 : "nous avons dit que nous sommes prêts à tout rediscuter pour faire descendre le taux de suppression de poste sous la barre des 15 %. Y compris l'application des 35 heures".
Le 6 octobre dernier, Christophe Hagenmuller avait rencontré Mark Hurd, le grand patron de HP. "Je lui avais alors expliqué que les salariés français étaient loin des clichés colportés et que 85 % d'entre eux étaient au forfait jour. Hurd semblait en être conscient. Il nous a déclaré que le marché français était très important et qu'il ferait tout pour réduire l'impact du plan social".

Anonyme a dit…

Pour retrouver la revue de presse :

http://www.google.com/alerts?hl=fr

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Anonyme a dit…

Bienvenue à Bouarfa !
Denis Sieffert


Connaissez-vous Bouarfa ? C’est une petite ville du Sud marocain, aux confins du désert. C’est là que, depuis quelques jours, par bus entiers, les autorités de Rabat rapatrient les candidats malheureux à l’émigration. Rapatrier n’est d’ailleurs pas le mot. Mais quel est donc le mot : « expulsent », « transfèrent », « déportent » ? On ne sait si Bouarfa est pour ces pauvres hères une étape sur le chemin du retour dans leur pays d’origine. Ou un mouroir. Les deux sans doute. C’est selon la résistance de tout un chacun à la soif, à la faim, à la fatigue, et parfois aux coups. Ils sont plus d’un millier à avoir entamé, contraints et forcés, ce voyage sordide, à l’abri des regards. Qui sont-ils ? Ghanéens, Nigérians, Maliens, voués dans leur pays à la plus grande misère, ils avaient tenté de rallier l’Europe via les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Ils avaient tenté d’escalader les barrières grillagées érigées par les autorités espagnoles. Ils ont vu mourir dans cette aventure quelques-uns de leurs compagnons. Eux-mêmes en sont sortis meurtris, coupés, cisaillés par les chevaux de frise. Encore une fois, qui sont-ils ? Le préfet d’Oujda, grande ville du Nord-Est marocain où sont transférés d’autres candidats malheureux à la migration, a eu une réponse qu’il faut méditer : « Le Maroc, a-t-il dit, ne peut pas être la poubelle de l’Europe. » Voilà. Ils sont ceux que l’Europe rejette. Ceux, en réalité, dont personne ne veut. Ils viennent du Nigeria (moyenne d’espérance de vie : 43 ans), de Côte-d’Ivoire (espérance de vie : 46 ans), du Ghana (56 ans), de Sierra Leone (40 ans et 6 mois), entre autres pays de l’Afrique subsaharienne. Et l’Europe, pour eux, est un Eldorado.

Oui, notre Europe. Ou notre France. Celle des dix millions de chômeurs, de la précarité, des privatisations, du conflit à la SNCM, des licenciements à Hewlett-Packard, des contrats « nouvelles embauches ». Un paradis ? On a du mal à s’en convaincre. Mais tout est relatif. Et il n’est pas mauvais parfois d’en prendre conscience. L’erreur serait d’en conclure que nos combats sont douteux. Ils le seraient assurément si nos sacrifices participaient d’un vaste et miraculeux système de redistribution. Mais ce n’est pas tout à fait ainsi que marche la machine. La défense des structures sociales là où elles existent encore constitue des lignes de front sur lesquelles s’organise la résistance à l’ultralibéralisme. Les premières victimes des reculs sociaux dans nos régions, ce sont encore, bien souvent, eux, les immigrés. Les « heureux élus » de Ceuta et de Melilla. Ceux qui ont franchi les murs grillagés, aujourd’hui ou il y a dix ans, et ont cru réaliser leur rêve. Tôt ou tard, ils deviennent les expulsés de M. Sarkozy. Expulsés de leurs taudis et pas toujours relogés (voir à ce sujet notre dossier). Ou expulsés de France. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le monde de plus en plus inégalitaire qui se dessine sous nos yeux sera de plus en plus inégalitaire partout. En dépit des grillages, les grands mouvements de population sont un des traits de la mondialisation. Le capitalisme indifférent qui nous gouverne ne peut indéfiniment accélérer la circulation du capital, abattre tout ce qui entrave ses mouvements spéculatifs, gommer toutes les réglementations, et contenir les hommes dans des espaces hérissés de murs et de miradors.

Nos sacrifices, ou nos défaites, n’enrichissent ni les Ghanéens, ni les Nigérians de Bouarfa, mais renforcent le système qui aggrave leur misère. Ce système est remarquablement analysé dans un petit essai qui paraît ces jours-ci et dont l’auteur n’est pas, c’est le moins que l’on puisse dire, un habitué des colonnes de Politis. Homme du sérail capitaliste, ancien grand patron des années Mitterrand, Jean Peyrelevade ­ c’est lui ! ­ décrit froidement les mécanismes de la « corporate gouvernance ». « Une machinerie irrésistible », dit-il, qui échappe au contrôle démocratique, et qui se dérobe même à toute volonté politique. Car c’est bien là la caractéristique du système. Il n’a plus de visage. Ceux que nous vilipendons et que nous combattons, politiciens qui n’en finissent pas de déréglementer et de liquider les biens collectifs, ne sont jamais que des auxiliaires. Ils s’emploient surtout à faire place nette pour le système, le plus souvent en ruinant les bases de leur propre pouvoir. Car le vrai pouvoir est diffus, insaisissable « comme du mercure », dit Peyrelevade. Il n’est même pas l’attribut des « trois cents millions d’actionnaires qui contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale ». Il est un peu plus celui des « quelques dizaines de milliers de gestionnaires » qui n’ont pour seul but que d’enrichir les précédents. Et encore ! Puisque ce sont moins des volontés humaines qui s’expriment que des mécaniques qui sont à l’oeuvre. Les conclusions de Peyrelevade ne sont pas toujours les nôtres. Mais le descriptif est utile. Bien, mais quel rapport, me direz-vous, entre les damnés de Bouarfa et les gestionnaires des fonds de pension qui animent ce Monopoly planétaire sur lequel on a parfois l’impression que la politique n’a plus prise ? Eh bien, en dépit des apparences, les uns et les autres appartiennent à la même humanité. Comme aurait dit Pierre Desproges, « étonnant, non ? »

Le Capitalisme total, Jean Peyrelevade, Le Seuil, « La République des idées », 95 p., 10,50 euros

Anonyme a dit…

On n'a pas tous les jours l'occasion de rigoler en ce moment chez HP.

Alors, la dernière vidéo de notre Patrick Directeur Général vient un peu chatouiller les zigimatiques.

Jugez-vous même:

"...Nous avons donc decidé, jusqu'à maintenant, de n'intervenir dans les medias que pour rétablir un certain nombre de contre-verités qui deforment de façon outrancière la réalité de ce qu'est HP aujourd'hui, de ce que nous sommes..."

Quand on a lu les propos de la même personne au sujet des 35h (« désavantage compétitif ») - à propos de contre-vérité çà se pose là - et ben moi, çà me fout des crampes...

Anonyme a dit…

J'ai honte d'avoir un PDG France qui declare de rencontrer ses collaborateurs seulement pour sauver les apparences (sinon il y aurait eu des commentaires negatifs). C'est qu'il a dit ce matin Patrick Stark en debutant son discours au site de L'Isle D'Abeau. Il a aussi ajoute' qu'il n'avait pas de nouvelle a nous donner...je ne sais pas d'avantage car j'etait tellement degoute' et je suis parti.
Bien joue' Patrick...tu sais ou elle est la porte toi aussi?

CFTC HPE a dit…

Pour ceux qui ont écouté la vidéo interne de Patrick Starck, voici quelques remarques qui n'engagent pour l'instant que la CFTC :

Partie 1 :
Il regrette et se plaint de la surmédiatisation (licenciements boursiers ou préventifs, délocalisations, subventions, rôle de l'Etat, de la Commission Européenne, citoyenneté des multinationales...) ?. Mais alors pourquoi cette conférence de presse hier à Lyon qui a ouvert un nouveau dossier formidable pour les médias (Emplois contre 35h) mais qui n'était pas nouveau pour les employés ?

Partie 2 :
L'intersyndicale a fait une demande précise (15% maximum, qu'il ramène lui-même à 720 postes supprimés) et une en cours de précision dont il ne parle même pas (des projets d'investissements durables). Coté direction, le grand flou artistique.

Patrick Starck parle de transparence et d'ouverture, et bien qu'il dise quels sont ses objectifs à lui ! Clairement et précisément (exemple l'accord 35h : combien de jours à la trappe ? Ou quel est le budget qu'il souhaite dépenser pour ce plan par individu ?). Nous pourrons alors prendre rapidement en intersyndicale la décision ou pas de se retrouver quelques jours pour négocier ce qu'il y a sur la table et voir si des arbitrages sont possibles afin de concilier les positions. Puis de demander aux employés de se prononcer sur le résultat de cette négociation
et la signature éventuelle d'un accord.

Avancer à tatillon comme la direction le fait aujourd'hui est le meilleur moyen de faire échouer cette négociation, si elle a lieu. Nous ne pouvons pas rentrer dans une pièce sombre où il n'y a pas de lumière, en tout cas pas assez pour se déplacer sans se cogner...

Cartes sur tables Monsieur Starck !

Anonyme a dit…

Rebondissant sur les réflexions de la présidente du Medef, qui parlait de "lien de cause à effet" entre l'accord de réduction du temps de travail signé en 1999 et les 1 240 suppressions de postes, Patrick Starck surfe sur la vague du "désavantage compétitif"

... La Présidente du MEDEF, Laurence Parisot, affirmait à la tribune de l'assemblée générale du Medef que "la liberté de penser commence là où s'arrête le Code du travail" ... beau programme en perspective ... d'autant plus facile lorsque fille et petite-fille d'industriels (on n'est pas responsable de ses parents direz vous!), on hérite de l'entreprise de son papa.

Anonyme a dit…

Les Chinois suivent le mauvais exemple, ils connaitront probablement les delocalisations s'ils continuent sur cette mauvaise pente ;-)

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-698896@51-698997,0.html

Anonyme a dit…

Je n'ai encore jamais expérimenté le processus de plan social alors pourriez-vous m'expliquer le point suivant, d'avance merci:

Y a-t-il une durée légale limite pendant laquelle les négocations ne peuvent pas s'ouvrir en raison du pré-requis de 15% max de poste supprimés? Ou bien la situation peut-elle s'éterniser ad vitam eternam?

Anonyme a dit…

Apres que HP Corp ait annoncé au monde 14500 licenciements, afin de faire remonter le cours de l'action, le VRP multicarte Starck, clés de la BM, dans une main, prospectus HP dans l'autre, et prime substantielle en cas de réussite a pris son quota de vente: vendre à la France, les 1240 suppressions de postes (26% de l'effectif).
Le problème de ce projet est qu'au vu de son annonce brutale, policée, complètement insensée pour une entreprise qui se dit citoyenne, (Ce que tous les acteurs politiques, et médiatiques ont relevé), c'est qu'il est invendable. Alors pour faire le placer, le VRP Senior Starck, a choisi la methode cynique du harcelement en soufflant tour à tour le chaud et le froid, sans jamais s'engager concretement, en visant le moyen terme: Il espère ainsi jouer sur les divisions intersyndicales, et sur le moral dégradé des employés.
Il faut donc plus que jamais rester groupé en intersyndicale et garder le moral!

Anonyme a dit…

HORS SUJET, JE SAIS

Mardi soir, sur Arte, la soiree Thema etait focalisee sur la Mondialisation. Le 3eme reportage etait tres surprenant et decrivait une entreprise corporative basque de 70,000 employes!!!
Je viens de trouver le site de cette entreprise en francais: http://www.mondragon.mcc.es/fra/cooperativismo/experiencia.html#

Anonyme a dit…

STARK, T'ES PLUS CHEZ COMPAQ!

Quelle bouffonnerie cette video! Je me rappelle d'un temps ou les employes HP etaient presque des moutons, car les bergers etaient sinceres et corrects. Cette belle relation de confiance entre dirigeants et employes fait malheureusement partie du passé. Elle necessitait entre autre un partage de valeurs qui s'appelle "culture d'entreprise" ou "HP-way", comme on veut. Cette culture, ces valeurs, elles etaient propres a HP, elles venaient d'une longue histoire. Comment croire que l'on pourrait etre "culturisé" en etant parachuté depuis une entreprise ou ces valeurs etaient a l'opposé?

Alors, tout est bien fini. Stark, tu peux t'epoumoner, t'agiter, te "Louis de Funes iser" tant que tu veux, tu ne seras jamais que le relais d'un pouvoir illegitime car contraire aux principes fondateurs de cette entreprise. Tu ne convaincs personne.

Anonyme a dit…

juste une petite question concernant la video de notre (hélas) PDG!!!
Il parle qu'ils sont en train de chercher une voix pour ne pas passer par la consultation que veut-il dire par là ? Qu'il voudrait passer en force ? Style par ordonnance....

Enfin une petite remarque :Comment un mec qui vient de compaq peut parler d'entreprises qui n'ont rien fait pour s'en sortir ? C'était a lui d'agir non ? DEHORS MONSIEUR STARK!!!!!

Anonyme a dit…

Pour info, une grande SSII qui denonce aussi les 35h, (en fait reduit le nbre de jour) va donner 0.5% de salaire en plus par jour retire.

Est-il souhaitable d'ecrire personnellement a Mr Starck en tant qu'employe HP et lui demander une explication sur le probleme des 35h ? En tant qu'employe, je suis offense que notre management denigre en place publique mon implication dans l'entreprise. Je ne travaille pas 35h par semaine, et de loin. Je suis au forfait jour. Je travaille quelque fois le soir et le week-end Mr Starck.

Arretez ce message simpliste svp qui fait plaisir aux americains (qui travaillent MOINS QUE NOUS) et aux lobby du Medef. Mais pour un discours professionnel et un dialogue honnete, de grace; notre societe, nos metiers ne fonctionnent pas comme cela.

Anonyme a dit…

Tout cela serait une parfaite discussion de salon s'il ne s'agissait pas de vies humaines.

Suicide chez HP à Bruxelles

extrait: Ses collègues assistaient à la cérémonie lors de laquelle il a été dit, en public, qu' »HP avait tué Stéphane».

sans commentaire...

Anonyme a dit…

Bonjour L'intersyndicale,
Hier a IDA, la réunion avec Stark s'est terminée par un RDV pour aujourd'hui avec lui et les syndicats car il semblait qu'un point de blocage semblait s'applanir (barre des 15%). Qu'en-est-il vraiment? Est-ce un leure ? était-ce une discussion de sourd, ou bien le syndiqué qui faisait les propositions les a faites sans l'aval de ses collègues et il y a un retour en arrière. Ou bien c'est le contraire, Stark ne veut pas de cette réunion et il nous a fait croire le contraire hier en public. J'avoue que je suis paumé, indécis et prêt à foutre le camp car maintenant la pression est trop forte.

Anonyme a dit…

Arnaxida, je ne suis pas de l'intersyndicale, si je puis me permettre va en parler a d'autres, et change toi les idees, c'est qu'un mauvais moment a passer. Dans la vie, c'est comme ca, y'a des gens BIEN et les autres....
Baisser les bras, c'est dire que le systeme Starck, Serafini et Hurd a gagné. Et je suis sur que tu n'en as pas envie... Courage.

Anonyme a dit…

Serre les dents et fais front. PS est complètement depassé par les evenements. Il s'empetre un peu plus chaque jour. Il n'a aucune justification pour le nombre de licenciements; Les employés français ont le meilleur rapport performance/cout de revient dans HP. Il est complètement depassé par ce que lui demande HP et ce que lui demande le MEDEF

CFTC HPE a dit…

Les JPO sont faites pour échanger avec les leaders de l'intersyndicale, venez nous rencontrer !.

Les 15% maximum sont un des deux objectifs forts de l'intersyndicale.

Contrairement à ce que dit la direction, ce qu'elle croit ou veut faire croire, il ne faut pas confondre préalable et objectif fort. Ou positions affichées et points de rupture.

Notre point de vue à la CFTC : quand ils se décideront à dire précisément ce qu'ils veulent (35h, budget de départ etc...) au lieu de tourner autour du pot, alors la négociation pourra commencer afin de voir si des arbitrages entre positions sont possibles et souhaitables.

Le problème pour l'instant, coté direction, c'est oser préciser leurs demandes concrètement malgré la pression médiatique. Comme l'ont fait les syndicats qui travaillent actuellement à préciser leur deuxième demande (investissements durables).

Anonyme a dit…

Comme "13 octobre, 2005 22:07" J'ai été aussi très déçu par l'intervention de PS hier à IDA ("je viens vous voir pour ne pas me faire attraper par la presse").
Avec un patron pareil, il n'y aura bientôt plus d'HP en France.

Sinon, moi, je suis prêt à travailler 40h par semaines, j'y gagnerai en vie de famille. Et je me mets des maintenant aux 35 heures, considérant qu'il faut que j'en profite ! Tant pis pour ma scorecard !

Anonyme a dit…

Apres la reduction des jours RTT, il aura plus qu'a vous ratacher a la SYNTEC.

Il vous expliquera que c'est mieux pour vous et que comme ca vous pourrez garder votre emploi.

C'est comme ca qu'il font du menage dans les SSII qui etaient anciennement cotraitantes avec HP.

La SYNTEC, c'est tellement souple que ca fait plaisir au patrons....


En tout cas, dans les SSII, on se sent laches par nos anciens cotraitants....

Anonyme a dit…

Troc de RTT contre emplois chez Hewlett-Packard
Le Figaro - Paris,France

Anonyme a dit…

Message à PS.
Un peu de dignité, Monsieur. Comment expliquer que l'on va négocier un surplus d'employés en France en travaillant plus et licenciant moins...
Tais-toi PS, tu t'enfonces !

Comment et à qui va-t-on imputer ces jours supplémentaires ?

HP n'est pas en situation financière délicate, il ne faut en aucun cas accepter un retour des 39H00 sans contrepartie salariales, d'autant que la majorité d'entre nous effectue bien leur 45 heures par semaine et utilise les RTT pour respirer et ne pas craquer sous la pression du management.

Anonyme a dit…

Huit salariés sur dix apprécient leur patron

C'est ce que révèle un sondage CSA pour Le Parisien économie, réalisé auprès de salariés d'entreprises de toutes tailles.

Quelle opinion avez-vous du dirigeant de votre entreprise : très bonne, assez bonne, assez mauvaise, très mauvaise ? »
Cette question a été posée par l’institut CSA, pour Le Parisien Economie, à un échantillon représentatif de 605 salariés de sociétés de toutes tailles.

Réponse en forme de plébiscite : 80 % des sondés déclarent avoir une bonne opinion de leur big boss ! Les relations des Français avec leur patron ne seraient donc pas si problématiques. Cette idée s’impose avec encore plus de force à la lecture des résultats de la seconde question posée par les sondeurs. Invités à choisir, parmi six adjectifs, ceux qui leur semblaient s’appliquer le mieux au dirigeant de leur entreprise, les interviewés ont privilégié les qualificatifs « efficace » (à 53 %) et « à l’écoute des salariés » (à 45 %). Seuls 14 % des sondés tiennent leur patron pour un gestionnaire à la noix, et 9 % pour un fieffé malhonnête. Enfin, si on leur proposait un marché consistant à changer de patron sans changer d’entreprise, sept salariés sur dix le refuseraient. Réjouissant, non ?

Anonyme a dit…

Juste un petit mot.
On est toujours derrière vous, notre intersyndicale.
Si on ne bouge pas c'est pas parce qu'on est pas (plus) prêts à le faire, c'est parce que l'on attend et que l'on vous fait confiance.
A vous de nous lancer un nouvel appel, pour un nouveau rappel a l'ordre de notre direction, lorsque vous estimerez qu'ils se sont assez foutu de notre g...
Bon, on est pas pressés, on a du boulot, largement de quoi occuper nos 35 heures et bien au delà habituelles ...

Anonyme a dit…

pour en revenir à la lettre CFTC du 13 oct 22:40.
il a été inscrit ceci
L'intersyndicale, elle, maintient ses deux demandes : le maintien d'au moins 740 des postes supprimés et des garanties « pour éviter de passer d'un plan social à l'autre ». Sans compter que revenir sur les 35 heures est une porte ouverte à la dénonciation d'autres avantages sociaux.

QUE SONT CES "au moins 740 postes par rapport au 720 dont parle P. Starck" ??

je ne vois pas où sont ces 15% ???

CFTC HPE a dit…

Ces calculs sont un peu de l'ordre du détail.

Les effectifs sont de l'ordre de 4800 pour la direction. 15% ca fait 720. Pour d'autres c'est arrondi à 5000 donc ça fait 750.
Pour d'autres encore, 740 c'est 1240-500 un autre chiffre rond.

La vraie question c'est : est-ce que ce chiffre est un préalable pour négocier ou pas ? L'intersyndicale devra se prononcer très vite sur ce sujet au moment où la direction décidera la reprise des négociations.

CFTC HPE a dit…

Hewlett-Packard veut renégocier les 35 heures contre une réduction des suppressions d'effectifs
LE MONDE | 14.10.05 | 13h34 •

Depuis mi-septembre, où Hewlett-Packard (HP) a annoncé la suppression de 1 240 emplois en France, soit 26 % des effectifs (alors que, au niveau mondial, elles sont limitées à 10 %), ce dossier est devenu un cas d'école social.

Après la question des licenciements boursiers (l'entreprise américaine dégage de solides profits), celle du remboursement des subventions publiques (HP a bénéficié d'aides des collectivités locales pour agrandir ses sites français), celle des délocalisations (le groupe informatique se développe à marche forcée en Europe de l'Est), la polémique s'est déplacée sur le thème du "chantage" à la baisse de certains acquis sociaux pour préserver l'emploi.



Si, en Allemagne, ce type de négociations est désormais courant (hausse ou baisse du temps de travail, gel ou réductions de salaires contre des garanties d'emploi comme cela s'est passé chez Volkswagen, Opel, Mercedes, Siemens...), il reste rare en France. Il y a un an, les salariés de Bosch de Vénissieux (Rhône) avaient accepté de passer de 35 à 36 heures pour préserver l'emploi.

Le PDG de HP France, Patrick Starck, a proposé, mercredi 12 octobre, de revoir l'accord sur la réduction du temps de travail (RTT) pour permettre de "minimiser" l'impact du plan de restructuration. Considérant que l'accord de 35 heures conclu en 1999 est un "désavantage compétitif" , il a indiqué que sa renégociation permettrait de "sauver plus d'une centaine d'emplois" .

Cette proposition n'est pas nouvelle. Elle était déjà sur la table le 23 septembre, lors de la seule réunion à ce jour entre direction et syndicats. Ces derniers avaient alors claqué la porte, posant comme bases de négociation que les coupes dans les effectifs se limitent à 15 % et que HP s'engage à investir dans l'Hexagone pour préserver l'avenir.

La direction de HP a déjà dénoncé, comme la loi l'y autorise, son accord de 35 heures, qui venait à échéance en 2004. L'accord, qui prévoit 206 jours de travail par an pour les salariés de HP, devrait être réaligné sur celui de la convention collective de la métallurgie, qui prévoit 218 jours de travail par an.

Mais si les syndicats bloquent, cette modification ne prendra effet que dans 15 à 18 mois. M. Starck cherche à gagner du temps, en suggérant qu'en cas de bonne volonté des syndicats sur la renégociation de la RTT, la direction ferait un effort pour supprimer moins d'emplois.

La réaction des syndicats a été très froide. " Limiter la discussion sur les suppressions de postes à un vague chantage sur les 35 heures est très réducteur, s'indigne Christophe Hagenmuller, de la CFE-CGC. Certes, l'accord de HP peut sembler plus favorable aux employés que le minimum de la profession, mais il est aussi favorable aux intérêts de l'entreprise car quasiment tous les salariés de HP ont été classés comme "cadres autonomes", avec donc des congés annualisés. Cette formule a donné de la flexibilité à l'entreprise : au quotidien, les employés ne comptent pas leurs heures et s'adaptent aux contraintes horaires, notamment liées au décalage avec les Etats-Unis. "

Selon lui, la productivité des Français n'est pas à mettre en cause alors que le chiffre d'affaires par salarié s'élève à plus de 1,5 million d'euros, "probablement le plus élevé d'Europe".


"SAUVER LA FACE"


Pour Jean-Paul Vouiller, de la CFTC, cette proposition de troc est "à usage de communication externe". "Avec cette offre, M. Starck essaie d'une part de mettre la pression sur nous, pour montrer au gouvernement, aux salariés, qu'il fait des propositions, et que, en face, les syndicats sont butés, estime-t-il. D'autre part, il cherche aussi peut-être à sauver la face vis-à-vis de sa hiérarchie américaine en montrant que certes, il a dû faire des concessions sur l'emploi mais que, en contrepartie, il a obtenu de remettre en cause le système des 35 heures, si symbolique des incongruités de la France aux yeux des Américains."

Pour autant, les représentants syndicaux affirment tous être ouverts à la discussion. " Temps de travail, salaires, avantages y compris de la hiérarchie, tout est discutable mais la direction reste floue sur les pistes de négociation ", regrette M. Hagenmuller. "M. Starck veut nous attirer dans sa tanière, mais nous, on voudrait d'abord qu'il y allume la lumière", résume M. Vouiller.

Gaëlle Macke
Article paru dans l'édition du 15.10.05

CFTC HPE a dit…

Hewlett-Packard veut renégocier les 35 heures contre une réduction des suppressions d'effectifs
LE MONDE | 14.10.05 | 13h34 •

Depuis mi-septembre, où Hewlett-Packard (HP) a annoncé la suppression de 1 240 emplois en France, soit 26 % des effectifs (alors que, au niveau mondial, elles sont limitées à 10 %), ce dossier est devenu un cas d'école social.

Après la question des licenciements boursiers (l'entreprise américaine dégage de solides profits), celle du remboursement des subventions publiques (HP a bénéficié d'aides des collectivités locales pour agrandir ses sites français), celle des délocalisations (le groupe informatique se développe à marche forcée en Europe de l'Est), la polémique s'est déplacée sur le thème du "chantage" à la baisse de certains acquis sociaux pour préserver l'emploi.

Si, en Allemagne, ce type de négociations est désormais courant (hausse ou baisse du temps de travail, gel ou réductions de salaires contre des garanties d'emploi comme cela s'est passé chez Volkswagen, Opel, Mercedes, Siemens...), il reste rare en France. Il y a un an, les salariés de Bosch de Vénissieux (Rhône) avaient accepté de passer de 35 à 36 heures pour préserver l'emploi.

Le PDG de HP France, Patrick Starck, a proposé, mercredi 12 octobre, de revoir l'accord sur la réduction du temps de travail (RTT) pour permettre de "minimiser" l'impact du plan de restructuration. Considérant que l'accord de 35 heures conclu en 1999 est un "désavantage compétitif" , il a indiqué que sa renégociation permettrait de "sauver plus d'une centaine d'emplois" .

Cette proposition n'est pas nouvelle. Elle était déjà sur la table le 23 septembre, lors de la seule réunion à ce jour entre direction et syndicats. Ces derniers avaient alors claqué la porte, posant comme bases de négociation que les coupes dans les effectifs se limitent à 15 % et que HP s'engage à investir dans l'Hexagone pour préserver l'avenir.

La direction de HP a déjà dénoncé, comme la loi l'y autorise, son accord de 35 heures, qui venait à échéance en 2004. L'accord, qui prévoit 206 jours de travail par an pour les salariés de HP, devrait être réaligné sur celui de la convention collective de la métallurgie, qui prévoit 218 jours de travail par an.

Mais si les syndicats bloquent, cette modification ne prendra effet que dans 15 à 18 mois. M. Starck cherche à gagner du temps, en suggérant qu'en cas de bonne volonté des syndicats sur la renégociation de la RTT, la direction ferait un effort pour supprimer moins d'emplois.

La réaction des syndicats a été très froide. " Limiter la discussion sur les suppressions de postes à un vague chantage sur les 35 heures est très réducteur, s'indigne Christophe Hagenmuller, de la CFE-CGC. Certes, l'accord de HP peut sembler plus favorable aux employés que le minimum de la profession, mais il est aussi favorable aux intérêts de l'entreprise car quasiment tous les salariés de HP ont été classés comme "cadres autonomes", avec donc des congés annualisés. Cette formule a donné de la flexibilité à l'entreprise : au quotidien, les employés ne comptent pas leurs heures et s'adaptent aux contraintes horaires, notamment liées au décalage avec les Etats-Unis. "

Selon lui, la productivité des Français n'est pas à mettre en cause alors que le chiffre d'affaires par salarié s'élève à plus de 1,5 million d'euros, "probablement le plus élevé d'Europe".

Pour Jean-Paul Vouiller, de la CFTC, cette proposition de troc est "à usage de communication externe". "Avec cette offre, M. Starck essaie d'une part de mettre la pression sur nous, pour montrer au gouvernement, aux salariés, qu'il fait des propositions, et que, en face, les syndicats sont butés, estime-t-il. D'autre part, il cherche aussi peut-être à sauver la face vis-à-vis de sa hiérarchie américaine en montrant que certes, il a dû faire des concessions sur l'emploi mais que, en contrepartie, il a obtenu de remettre en cause le système des 35 heures, si symbolique des incongruités de la France aux yeux des Américains."

Pour autant, les représentants syndicaux affirment tous être ouverts à la discussion. " Temps de travail, salaires, avantages y compris de la hiérarchie, tout est discutable mais la direction reste floue sur les pistes de négociation ", regrette M. Hagenmuller. "M. Starck veut nous attirer dans sa tanière, mais nous, on voudrait d'abord qu'il y allume la lumière", résume M. Vouiller.

Article paru dans l'édition du 15.10.05

Anonyme a dit…

Pour apprendre à gérer le changement dans HP, voir le scénario 'Transitions associated with redeployment/workforce balancing'

Anonyme a dit…

HP France: le grand marchandage

Le groupe troquerait une renégociation des 35 heures contre l'allègement de son plan social

Par la rédaction

HP France joue-t-il au marchand de tapis ? Après des semaines de pression de la part de la classe politique, des syndicats et des médias, le constructeur envisagerait de revoir la copie de son plan social (1.240 postes supprimés en France, 25% des effectifs). Mais pas sans contre-parties.



L'idée est simple: renégocier l'accord sur le réduction du temps de travail à 35 heures afin de "minimiser", c'est le terme utilisé par Patrick Starck, le patron de la filiale française, les réductions d'effectifs.

Nous y voilà ! Cela fait longtemps qu'HP dit tout le bien qu'il pense des 35 heures. L'annonce d'un plan social massif n'a-t-il pas été le prétexte pour justement renégocier cet accord ?

"L'accord sur les RTT est un désavantage compétitif. Par sa renégociation, nous serons à même d'ouvrir des postes. je parle d'un nombre de postes significatifs", explique Philippe Starck au Figaro Economie.

HP France est en position de force et a bien manoeuvré. Face à la levée de boucliers suscitée par l'annonce de son plan, peut-être surévalué, le constructeur s'est dégagé un bel espace pour entamer des négociations sur les 35 heures. Renégociations impossibles en temps normal.

Évidemment, du côté des syndicats, on crie au scandale. "Cela relève plus de la discussion de marchand de tapis, du chantage social que d'une véritable négociation", s'agace Didier Pasquini, porte-parole du syndicat CFE-CGC. Et d'ajouter: "Si la direction française alaissé croire à la direction américaine que les cadres français faisaient 35 heures, elle s'est tirée une balle dans le pied".

Le gouvernement de son côté est désormais dans une position délicate. S'il ouvre des négociations sur le temps de travail, il met le doigt dans un engrenage destructeur: il se mettra définitivement à dos les syndicats et ouvrira la porte aux demandes d'autres entreprises.

S'il ferme la porte, HP aura les mains libres et les fougueuses déclarations de Dominique de Villepin seront restées lettre morte.


http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=11941

Anonyme a dit…

Lettre de PS à certain partnaires HP ( tous ?) pourquoi cette inquiétude PS ? Gentiment renvoyé par un partenaire ecoeuré du comportement de PS

Madame, Monsieur,

Le marché des technologies de l’information connaît aujourd’hui des transformations majeures. Son périmètre et ses acteurs évoluent constamment comme le démontrent par exemple les effets de la convergence numérique, la pression continue sur les prix au bénéfice des utilisateurs individuels et des entreprises ou encore la consolidation accélérée des acteurs dans les domaines des produits, des logiciels et des services.

Afin de conserver son leadership sur ce marché, HP doit être particulièrement attentif à ces mutations et s’adapter à celles-ci. C’est pourquoi nous avons annoncé en juillet une réorganisation de nos activités mondiales qui a pour objectif :

D’assurer la compétitivité de toutes nos lignes de produits, logiciels et services dans le futur, afin de pouvoir vous proposer les solutions IT nécessaires à votre activité, au meilleur coût de possession et en vous garantissant la pérennité de vos investissements dans le temps,
De mieux aligner nos organisations avec vos attentes et d’accroître notre réactivité dans les réponses à vos besoins,
De conserver un niveau d’investissement en R&D extrêmement important (3,5 milliards de $ en 2005), garant de notre capacité à vous fournir les innovations technologiques utiles et uniques, pour accompagner votre développement.
Afin d’assurer votre meilleure satisfaction quant à la qualité des services rendus, nous avons pris la décision d’étaler dans le temps (entre 2006 et 2008) certains de ces redéploiements. Par ailleurs, en entreprise responsable, nous mettrons tout en œuvre comme nous l’avons toujours fait dans le passé pour accompagner dans les meilleures conditions les collaborateurs qui seront touchés.

Je tiens à vous réaffirmer par ce courrier notre total engagement à vous offrir le meilleur niveau de services, tant dans les projets que vous nous avez déjà confiés que ceux pour lesquels vous souhaitez nous solliciter dans le futur.

Vos interlocuteurs HP restent à votre entière disposition pour répondre à toute interrogation que vous auriez concernant cette importante étape pour notre société et vous pouvez également nous adresser vos questions à l’adresse suivante : vosquestions@hp.com

Nous vous remercions de votre confiance et vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

Anonyme a dit…

Extrait de www.news.com

HP Labs set to open in China
By Michael Singer
Staff Writer, CNET News.com

Published: October 13, 2005, 4:40 PM PDT

Hewlett-Packard is preparing to open a research laboratory in China later this year with a focus on computer security and services among other projects, according to an HP Labs executive.

The plant is expected to complement six other HP Lab sites, including Palo Alto, Calif.; Cambridge, Mass.; Bristol, England; Haifa, Israel; Tokyo, Japan; and Bangalore, India.

"This plant along with the one in Bangalore will help us serve our next billion customers," HP Labs Associate Director Howard Taub revealed Wednesday during a meeting with CNET News.com reporters at HP's Palo Alto facility.

Specific details of the location, size of the building as well as the staffing levels are being reserved for a later date, Taub said.

HP Labs currently employs about 600 worldwide. HP supports facilities in areas such as Beijing, Shanghai, Guangdong, Shenzhen, and Jiangsu. Each one has its specialty.

For example, the Palo Alto Lab has been doing work with microprocessors on a nanometer scale the company says could one day replace current transistor technology. HP's plant in Israel is home to several imaging and printing technologies and is home to data compression technology co-inventor Abraham Lempel. Researchers at HP Labs Bangalore are currently experimenting with a portable photo printer and a solar cell for power to travel to towns that have no electricity but may need photos for passports or other identification purposes, Taub said.

In the Asia Pacific region HP conducts research and development out of China, Singapore, India and Japan in the areas of networking products, software and mobile, general office, and wide-format printing categories.

While an executive team for HP Labs in China has yet to be publicly announced, a people search on HP's Web site found Wenbo Mao named as a principal engineer for HP Labs China. Mao recently sat as a technical contributor to the trusted systems lab at HP Labs in Bristol. He is also the author of a book on modern cryptography and focuses on computer security, formal methods, computational grids and trusted computing.

Similar to IBM, Intel, Cisco Systems and other technology-related companies, HP has notched out its presence in China during the past 10 years.

Recently, HP has announced plans to establish 1,000 retail outlets in 100 major cities in China to better compete with local favorite Lenovo and Dell.







Previous Next In 2004, HP announced a $23 million development project in Beijing to build its Linux business in China.

The addition of a seventh HP Labs facility addresses a fundamental shift in the Lab's function, Taub said. While the first 30 years helped bring forward innovations such as the HP 35--the company first pocket scientific calculator--and thermal inkjet technology, the lab has aligned itself closer with HP's business units in the past few years.

"This was most evident in the transition from (former HP CEO) Lou Platt to (former HP CEO) Carly Fiorina," Taub said. "HP Labs was funded by the business units and they always wanted to know what we were working on. From the outside, it was hard for them to understand the structure and they would ask us why we needed several color scientists on certain projects. When Carly took over, she changed that back and now we come up with ideas and work on mini business plans to help carry the company forward."

Anonyme a dit…

3,5 milliards de $ en 2005 en R&D = bof quand on utilise 4,5 milliards pour rachat d'action et prise de benefice sur celle ci....

Je serai client, je penserai qu'est ce qu'il m'embete avec sa strategie qui impacte les salaries qui me servent!

Anonyme a dit…

P. Stark est excellent dans le management de cette crise,un excellent sens politique,une attitude de grand professionnel face à ses employés.

Anonyme a dit…

La direction nous a carrément zappé la revue de presse du 13 septembre. C'est quand même un scandale la façon dont cette revue de presse est gérée depuis le 1er octobre... Elles sont où les archives ?

"Aujourd’hui encore, les déclarations de Patrick Starck suite au point presse de Lyon sont largement reprises dans la presse.

Le Figaro économie qualifie de « troc » la proposition de renégociation des 35h chez Hewlett-Packard. Cette proposition pourrait relancer le débat sur les 35H, au moment où « le gouvernement traverse une période difficile » et alors que les syndicats sont mobilisés.

Le « dialogue de sourd » se poursuit chez HP. Comme le rapporte Les Echos, si la CFDT et FO n’excluent pas de revenir à la table des négociations, pour la CGC et la CGT il est hors de question de rentrer dans ce jeu avec la direction.
« L’entreprise exploite la crainte des salariés de perdre leur emploi pour ronger leurs acquis sociaux », s’insurge Alain Lecanu de la CGC. Daniel Sanchez de la CGT prévient qu’ils « refuseront de rentrer dans cette logique, qui permet à HP de retrouver du crédit auprès du gouvernement sur le dos des salariés ». Les délégués de FO, plus ouverts pensent qu’il « serait déraisonnable » de rejeter les négociations.
Du côté politique les réactions ne manquent pas. A gauche, on reproche à Patrick Starck de se servir des 35h comme bouc émissaire. « La ficelle est un peu grosse. Tout cela relève plus de la technique de communication que d’une réelle volonté de négocier », fustige Eric Besson (PS). Claude Bartolone parle quant à lui d’un « chantage insupportable de la part d’une entreprise qui dégage des bénéfices et des profits substantiels ».
A droite, l’UDF pourtant très critique vis-à-vis des 35h juge la forme et qualifie de « malhonnête » la proposition d’HP. « L’idée qu’un grand groupe puisse dicter ce qu’il convient de faire est un reniement de la souveraineté politique ».
Seul l’UMP qui reste embarrassé des déclarations d’HP, essaie de trouver des nouvelles voies de négociations : « il ne faut négliger aucune piste pour sauver des emplois » souligne le président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, Bernard Accoyer. Une négociation pour l’assouplissement des 35h qui s’impose naturellement, selon Hervé Novelli, dans un contexte de mondialisation.

Une réaction intéressante dans le Courrier des Lecteurs de Courrier Cadres. Un lecteur vilipende la réaction de la rédaction et des médias en général : « depuis des dizaines d’années, les entreprises en Rhône-Alpes ont licencié des milliers de salariés sans qu’on en fasse toute une histoire ». Le lecteur insiste particulièrement sur la position privilégiées des salariés HP : « une population de salariés gavés et suralimentés d’avantages sociaux depuis des lustres (…) je connais les immenses avantages que consacre l’entreprise à son personnel ». Réaction du rédacteur en chef, Renaud de Chazournes : « des compensations financières importantes ne changent rien sur le fonds (…) qu’ils soient licenciés par une PME ou une multinationale, ils sont confrontés à la même réalité ».

L’éditorial de Jean-Marie Colombani dans Challenges : le « coup de gueule » du Président, destiné en partie à Nicolas Sarkozy, dessert l’image de la France et est dangereux car il renouvelle la tendance des gouvernements français à se défausser sur Bruxelles.

L’Humanité fait la part belle aux syndicalistes. Principaux arguments invoqués :
- Allonger la durée du travail pour créer des postes ne correspond à aucune logique ; c’est précisément la réduction de la durée du temps de travail qui permet de créer des emplois
- Le chiffre d’affaires par salariés est de 1,7 million d’euros / salariés en France (contre 500 000 en moyenne chez HP)
- Généralisation du forfait-jour au sein d’HP / moins de jours de travail mais accroissement des horaires
- La prestation de P. Starck est un coup médiatique pour faire passer la pilule auprès des Français et faire croire que ce sont les syndicats qui refusent des arrangements

France-Soir remet en perspective la déclaration de P. Starck et le débat des 35H, en signalant qu’HP n’est pas la seule entreprise à exercer ce « chantage ». Plusieurs salariés ont été interrogés et les 2 tendances sont représentées : un salarié favorable à la renégociation et un autre contre. A noter : l’article mentionne le très fort attachement des salariés à l’entreprise.

Métro revient sur la renégociation des 35h par Patrick Starck qui affirme dans les colonnes des Dernières Nouvelles d'Alsace que l'accord RTT signé en 1999 était "un désavantage compétitif" et que "par la renégociation de cet accord, nous serons à même d'ouvrir des postes". Une décision commentée par Didier Pasquini, porte parole CFE-CGC dans Le Télégramme de Brest et de l'Ouest qui estime que les propos de Patrick Starck relevaient "plus de la discussion de marchand de tapis du chantage social que d'une véritable négociation". Selon Didier Pasquini, "le chiffre d'affaires par salarié chez HP France est de 1,7 million d'euros, sans doute le plus important en Europe". Dans le Progrès, Patrick Starck re-explique l'objectif du plan de restructuration : "si nous restructurons, c'est pour pouvoir rester, à moyen terme, leader de notre marché. L'objectif pour nous est d'être encore plus compétitifs en 2007/2008". Le PDG d'HP France revient également sur le fait que le groupe n'a jamais reçu d'aides publiques. Dans l'AFP, Patrick Starck revient sur le fait que le plan social serait fait dans "le même esprit de responsabilité sociale" qu'en 2003.

Anonyme a dit…

L'article de la Dépêche du Midi est incendiaire pour HP ! Il n'est pas dans la revue de presse ? Comme c'est bizarre... Extraits :

"A quoi joue la direction d' HP ?", "une forme de chantage politico-social inédit à ce niveau, en France du moins", "acrobatie sémantique", "licencier ? embaucher dans le même temps ? Pas simple de s'y retrouver mais dans le fond personne n'est dupe", "réponse très politique", "le personnel d'HP ne manque jamais de rappeler à bon droit qu'il n'entend pas payer les pots cassés des erreurs stratégiques de l'entreprise", "l'argument de compétitivité insuffisante ne résiste guère à l'examen des profits..."

Bref, la revue de presse HP nouvelle formule est-elle "La voix de son Maître" ?

Anonyme a dit…
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CFTC HPE a dit…

Les informations confidentielles HP pouvant être exploitées par un concurrent visitant ce site, on ne peut pas les garder.

Voici ce qui était dit en substance :
"Le carton a commence aux USA. On recoit des mails alarmants, il n'ont plus le nombre de personnes pour faire certains développements et certains services.

Comment va t-on faire quand ils auront viré les gens ?"

Anonyme a dit…

Et si on renégociait les 35 heures, mais alors des pointeuses généralisées pour tout le monde.....

Anonyme a dit…

Petite remarque, pas encore lue ici ou ailleurs (mais j'ai pu la rater) sur le discour de notre PDG.

Depuis quelques mois, j'ai entendu lu, assisté aux reunions Patrick Stark. Ce qui a fini par me frapper, c'est qu'il compare SYSTEMATIQUEMENT HP a quelque chose, a quelqu'un. Les jours travaillés avec CAP, le R&D avec Dell, la progression avec ACER. Idem pour les elephants disparus ..il a plein d'exemple ..dont Compaq (intervention de IDA cette semaine). Il nous parle encore de Google, de Microsoft, et des enchères renversées (ah les enchères renversées ..le levmotiv de PS).... ...
Ce qui me fait ecrire ce soir, c'est un peu la goutte d'eau qui fais deborder le vase de ma stupéfaction, de mon tres grand questionnement sur les reelles capacités de dirigeant de cet homme là (apres tout peut etre n'est il pas capable d'assumer ce role ?!!?). Car le ponpon c'est que pour repondre a une excellente question sur la legitimité des salaires des dirigeants. Pas seulement ceux des US, mais aussi la mirobolante (40%) augmentation l'an passé des gros salaires HP france. Il a l'audace, le toupet, l'indelicatesse et in fine la betise de repondre qu'il trouve cela normal (veridique , renseignez vous aupres d'une des 300 personnes presentes!!), que les societes qui veulent garder leur "bons" dirigeants doivent proceder ainsi. Avec le coup de grace en disant, mais nos concurents font pareil.


Mais pourquoi, pourquoi toujours se comparer a l'autre??? C'est quand meme un sacré signe de manque de personalité, et surtout d'initiative. Pas etonnant qu'il n'est pas de projets de reindustrialisation specifiques a nous annoncer.
Que notre dirigeant Nunero 1 soit aussi limité (ce n'est meme pas pejoratif), certes. Mais il ne faut pas que HP en France soit le clone de PS. Nous avons les moyens de nous differencier des autres (c'est deja le cas..), sans forcement repondre a la sacro sainte regle du benchmarking ..beaucoup trop entendu pour justifier cette reduction des effectifs.

Car si on reflechi, si tous les diregeants de toutes ces societes font pareil, cela va etre l'escalade inversée.
Soyons les premiers a faire differament, que les autres soient suiveurs de notre dynamisme et non pas de nos reductions de couts et de personnes..

Anonyme a dit…

OUI, Pas de renégo des 35h sans pointeuse et compensation salariale. MARRE DES JOURNEES DE 12/14H avec une perte de pouvoir d'achat de 30%.... Non cadre !

PS peut revoir ses mathématiques appliquées à la boite qu'il dirige, mais connait-il HP ?
35h+20% de travail sup gracieusement offert par ses employés, c'est toujours plus que 37,39 ou 40 heures que nous pourrions faire à la virgule près pour arrêter d'être trop bons, trop cons. Et encore, +20% est une moyenne constante basse. Les 35H n'ont de 35 que le nom sur le papier chez HP.
C'est vrai que le MBWA "Management By Walking Around" une des bases du HP Way, il connait pas. Pourtant c'est quand même le meilleur moyen de savoir ce qui se passe dans la boutique.

PS peut aussi revoir sa com soi-disant transparente, tellement transparente qu'elle est vide, sans matière ou boomerang.
Lui qui voulait calmer le jeu, fuir la surmédiatisation, il a remis cent balles dans le juxebox, résultat:
la colère monte en interne et son ridicule fait tâche dans les médias.

J'espère que ses conseillers en communication ne coûtent pas trop cher car c'est vraiment de l'argent fichu en l'air. A part le changement d'attitude markété style "Président de la République au soir du 24 décembre" (vidéo de jeudi), je ne vois aucun progrès. Pire, il s'enfonce.

Trop tard pour une initiation au MBWA. PS, tu peux raser les murs maintenant, et si possible en direction de la porte.

Anonyme a dit…

Que ce mec se taise ou comme lui aura appris sa maman, qu'il tourne 7 fois sa langue dans bouche, cela lui évitera de dire n'importe quoi et de pourrir l'image d'HP.

Le fond de ma pensée est que la direction pensait que ce plan allait passer comme une lettre à la poste comme les précedents. Oh surprise, nous osons résister ! Et comme tout est pipo depuis le début, l'improvisation sans filet est difficile pour ne pas dire casse-g...figure. N'est pas acteur qui veut et n'est pas PDG digne de ce nom qui veut non plus.

Anonyme a dit…

Je partage completement le commentaire ci dessus; il faudrait designer un autre PDG pour reprendre tout ca car Stark n'a plus aucune credibilité et il n'en retrouvera pas de si tot, ni avec les salaries, ni avec les clients, et encore moins avec les institutions.

Anonyme a dit…

A l'heure ou la veille Europe, la France, (à juste titre) mettent en place des solutions pour attirer les emplois de demain, qui feront travailler les genérations futures, Starck, "Collaborateur" zélé du systeme Hurd fait l'inverse en tuant betement l'emploi en France, le bradant en insistant bien aux yeux des Américains sur les 35H (Un vrai scandale, car qui fait 35H à HP? Plutot 45H ou 50H!). Une vrai insulte pour les employés Francais.
Starck, mandaté par Serafini, fait tout cela par cupidité et gout du pouvoir, en étant complètement à coté de la plaque (Tout le monde l'a bien vu dans sa vidéo interne, complètement creuse, de vendeur de savonettes...).
Le résultat est que les employés HP, insultés et salis, sont de plus en plus remontés et plus que jamais pret à lutter.
Bravo, Starck, tu tiens la bonne méthode pour tuer la filiale francaise HP.

Anonyme a dit…

Si HP ressemblera à Dell, Cap ou Acer autant postuler chez les concurrents et autant nos clients d'acheter directement chez eux!

CFTC HPE a dit…

Chantage aux 35 heures chez Hewlett-Packard (L'Humanité)

« Remettre en cause les 35 heures pour sauver des emplois ? ! Va falloir qu’on m’explique ! » Hier, la proposition de Patrick Starck, PDG de Hewlett-Packard France, de revenir sur la réduction du temps de travail pour supprimer moins d’emplois qu’annoncé en septembre stupéfiait les syndicalistes de HP. « Par la renégociation de cet accord, nous serons à même d’ouvrir des postes. Je parle d’un nombre de postes significatif, cela ne se chiffre pas en dizaines de postes », a assuré mercredi soir Patrick Starck devant la presse. « Ce raisonnement, c’est ni plus ni moins que l’exact inverse de la loi, qui dit que si une entreprise n’est pas aux 35 heures, elle doit y passer précisément pour préserver l’emploi. Le contraire - allonger la durée du travail pour créer des postes- ne correspond à aucune logique », objecte Michel Soumet, représentant de la CGT. « Son raisonnement ne tient pas debout. Si on le suit, cela signifie qu’après le plan social, il faudrait faire plus de chiffre d’affaires, avec moins de monde, et par-dessus le marché, un temps de travail accru », résume, sceptique, Patrick Nowak, délégué central de la CGC.

La rtt n’a pas entamé la productivité

Pour le patron de HP France, la RTT est un « désavantage compétitif. » Mais dans l’entreprise, la remarque n’a aucun sens : « Là où le chiffre d’affaires mondial moyen chez Hewlett-Packard est de 500 000 euros par salarié, il est à HP France de 1,7 million d’euros, sans doute le plus important en Europe », a expliqué à l’AFP Didier Pasquini, pour la CGC. Et l’entrée en vigueur de la réduction du temps de travail, en 1999, n’a pas entamé la productivité. Pour cause : elle s’est soldée, pour les cadres de HP, qui constituent 82 % des effectifs de HP France, par la généralisation du « forfait-jours ». 99 % d’entre eux travaillent 205 jours par an, mais ne comptent pas leurs heures. Légalement, on peut exiger d’eux qu’ils enchaînent jusqu’à 13 heures par jour, à condition qu’ils bénéficient de 11 heures de repos par 24 heures. Leurs samedis sont banalisés. Raison pour laquelle la CGC et la CGT avaient à l’époque refusé de signer le protocole d’accord. Saisie, la Cour européenne de justice leur a donné raison. Mais la condamnation de la France sur ce point n’a pas suivi. Le forfait-jours a arrangé la direction d’HP au point qu’elle a vite envisagé de faire passer cadres nombre de non-cadres. « Comme partout, nous avons aussi payé la RTT par la modération salariale », ajoute Michel Soumet. Difficile, dans ce contexte, de soutenir sérieusement que les 35 heures grèvent le dynamisme de HP.

UN COUP

MÉDIATIQUE

Mais personne, chez HP, n’est dupe de la manoeuvre. La déclaration de Patrick Starck, c’est avant tout un « coup médiatique, pour faire passer la pilule auprès des Français », explique Christian Barsotti, délégué du personnel CGT. « C’est à la fois une provocation, et un calcul politique. L’annonce de la disparition de 1 240 postes en France a ébranlé l’opinion et mobilisé le gouvernement. La direction de HP veut faire croire qu’elle fait un effort pour limiter les dégâts, et que ce sont les organisations syndicales qui, en refusant ses arrangements, font la fine bouche. Elle provoque un effet d’annonce pour se donner le beau rôle, de façon assez cynique », analyse Patrick Nowak.

Surtout, ce chantage est d’une hypocrisie effrontée : « Patrick Starck annonce ça comme si c’était un scoop. Alors qu’en mars dernier, bien avant que la restructuration soit à l’ordre du jour, il a informé le comité d’entreprise et le comité de groupe qu’il entamait une procédure pour dénoncer unilatéralement, comme le lui autorise la loi, l’accord sur le temps de travail », note Patrick Nowak. « Pour nous, une renégociation des 35 heures est donc totalement indépendante du plan de restructuration », avertit Michel Soumet.

Hier, les syndicats cherchaient surtout à recadrer le débat sur l’essentiel : l’emploi. Une conférence de presse devait se tenir sur le sujet. Leur but reste d’obtenir une réduction du nombre de postes menacés. Pour l’heure, 26 % des effectifs français sont visés, bien au-delà des moyennes mondiales et européennes. Les représentants des salariés regrettaient d’être sans nouvelles de leur direction depuis l’officialisation des suppressions de postes, il y a un mois. Christian Barsotti devine le sens de ce mutisme : « Lors du précédent plan social, fin 2002, HP s’est engagé à assurer les mêmes conditions de départ si un autre plan était engagé dans les trois ans. Le PDG attend donc que la période soit écoulée pour convoquer le comité d’entreprise. »

Anonyme a dit…

Raz le bol de prendre les employés pour des cons, faire du fric et reprocher le cout des 35h, Propagande du MEDEF !!!


http://hpsec.balder.prohosting.com


Prouvez le que les 35h ca coute à HP, moi je prouve qu'HP fait du fric et invite ses amis de CLEARSTREAM EUROCLEAR NYSE EURONEXT etc ...
pour parler gros sous !!!

Alors les 14500 et les 35h c'est que pour changer le monde ?

We would like for you to join us, contribute to our future and help change the world

Anonyme a dit…
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CFTC HPE a dit…

Vieux Singe, j'ai du censurer une partie de ton excellent message à cause d'informations confidentielles pouvant être exploitées par nos concurrent.

Par contre on le fera suivre dans son intégralité aux managers pour qu'ils reconsidèrent, si possible, leur stratégie.

Voici la partie non censurée de ton message :

"J'ai pu enfin assister a une presentation de Patrick Starck. C'etait jeudi matin sur le site de l'Isle d'Abeau.

Beaucoup de monde, meme enormement de monde. PS a commence par declare qu'il n'avait rien a annoncer, et que cette reunion avait lieu car il etait a Lyon la veille pour un meeting avec nos clients, et qu'on lui aurait reproche de ne pas etre venu a IDA. Il a raison, s'il n'etait pas venu nous voir, on le lui aurait reproche. Quelques personnes ont alors quitte la reunion, elles ont peut etre estime que travailler pour leurs clients etait plus important que d'ecouter PS.

De cette reunion j'ai ete marque par plusieurs choses :

- La virulence, peut etre meme la violence et certainement la franchise (certains diront impertinence) des questions posees a PS. J'en deduit que le mal est tres tres tres profond au sein des employes.
- PS se justifie toujours par rapport a la concurence, toujours celle qui l'arrange. C'est de bonne guerre, mais comme on dit dans mon pays "Si ton voisin se jette dans le Rhone, est ce que tu vas le suivre ?". Chere direction d'HP, notre societe s'appelle HP Invent et non pas HP Copy comme j'ai pu le comprendre jeudi.
- PS affirme que nous ne faisons pas assez de services, et qu'il faut le developper. Francois Bonifacio a pris la parole dans ce sens d'ailleurs. (Francois Bonnifacio remplace JP Wagner a la tete du business). C'est pour moi un constat d'echec, JPW a ete place a la tete du business il y a quelques annees pour developper le service justement. Quel est le resultat apres ces 5, 6 ou 7 ans ? PS nous indique clairement que nous n'avons pas de resultats et qu'il faut y travailler. Tres bien, je suis d'accord, mais alors pourquoi JPW a t il ete promus au niveau europeen ? La je comprend pas. Quand un employe n'atteint pas ses objectifs, il n'est pas recompense.
- PS nous parle d'orientation vers les metiers a forte valeur ajoutee, comme les services. OK, tout le monde est d'accord, mais alors pourquoi ce discours systematique sur les PCS, DELL, ACER, les printers, tous les produits volumes a faible marge ? J'ai peur que PS n'ai toujours pas compris qu'au sein de HP France, il y a les activites pm-HP, et qu'il n'y avait pas que des vendeurs de PC et PDA (activite louable et strategique d'ailleurs).
...

Le discours de PS doit être suivi d'actes forts en terme d'organisation de notre travail, de controle de nos partenaires et d'offre de services.

Je pense que ce debat sur les 35h00 n'est pas le plus important. Ce qui est important c'est de se bouger le c..l au niveau de notre organisation et ca c'est le role de notre management.

Anonyme a dit…

Je comprend.

Je serais tres heureux que ce message redige uniquement dans le but d'aider cette belle societe que j'aime, puisse l'aider a se reinventer.

CFTC HPE a dit…

nous le ferons parvenir, si tu en es d'accord, à :

PS, FB et à 3 managers français ayant encore de l'influence au niveau européen

Anonyme a dit…

Je n'y voit aucun inconvenient des lors que mon annonyma est preserve.

En ces periodes troubles, la prudence s'impose.

Anonyme a dit…

Oui, le débat sur les 35H n'est pas le plus important mais comme à ce jour, la Direction attaque par cet axe, il faut bien s'en défendre.

Parallèlement, il faut effectivement recadrer sur l'avenir d'HP et définir une vision claire de la structure que l'on veut atteindre, avec tous les changements d'organisation que cela suppose sans oublier d'adapter process et outils. C'est seulement après ce travail de fond qu'il sera décemment possible de compter les postes à éliminer. Je persiste à croire que tout est fait à l'envers, on écrème d'abord et on réfléchit après. Si l'objectif est d'aller se jeter dans le Rhone, il est certain qu'on en prend bien le chemin.

Je confirme que le mal est très profond dans l'âme et les tripes des employés. Je précise que l'inquiétude est d'abord liée à la pérennité d'HP avant de s'autoriser à penser à sa propre personne.

Humeur du jour: envie de pleurer ! Mais parfois c'est la colère monstre à vouloir tout casser.

Dans ce contexte, j'envisage mal les deux dernières semaines pour boucler l'année fiscale. Ecartelé entre ne pas saboter et lever le pied façon 35h. Dans la balance la gestion du traditionnel surcroit d'activité pour être au quota.

Anonyme a dit…

Lettre ouverte à Mr Starck,

En tant qu'employé d'HP, je me sens particulièrement offensé de la manière employée pour jeter en pâture "les 35h" chez HP.

En tant que patron d'HP France, je suppose que vous connaissez le contrat entre HP et ses employés. Vous savez donc que nous sommes au forfait jour. Ceci est pour la règle.

En tant que patron d'HP France, j'espère que vous savez aussi comment vos employés travaillent. Et je parle de moi, moi parmi tant d'autres.

Je ne compte pas mes heures, du reste je ne suis pas payé à l'heure mais j'ai une fonction, une mission et des tâches à accomplir qui dépassent de loin ce que je peux faire la semaine.
Et donc, pour mon entreprise, pour mes clients; je remplis ma mission; de nombreuses heures par jour, parfois le soir ou le week-end. Je surveille les tâches importantes pendant mes vacances car à HP, votre travail vous suis pendant vos vacances bien souvent et de toute façon vous rattrape à votre retour.

Alors oui, Mr Starck, au delà du désaccord qui nous divise sur nos licenciements annoncés; je suis blessé de vous entendre parler ainsi des 35h à HP. Et je dis bien blessé et pas seulement en colère de voir « l’avantage acquis » remis en question.

Lundi, la semaine prochaine, comme hier, je ferai mon travail et je ne compterai pas mes heures afin de répondre au besoin de cette entreprise et de ces clients mais j’avoue il y aura un pincement au cœur face au peu de reconnaissance que vous PDG D’HP France portez à mon travail.

Cordialement
Un employé HP qui pense que notre travail, nos valeurs font l’entreprise

Anonyme a dit…

Dépassons ce débat d'un autre temps sur les 35 heures.

Ces fichues 35 heures sont devenues un symbole qui camoufle la réalité de 82% des effectifs et permet toutes les récupérations politiques possibles et imaginables.

Les 35 heures sont un argument rêvé pour la Direction et elle s'en sert à outrance.

Pour ma part,je me pose des questions différentes :

1- Est-ce que HP en France a un problème de productivité par rapport aux autres pays européens et aux autres parties du monde, les US par exemple? Oui ou Non


2- Quelles activités peut-on démarrer en France pour compenser celles qui sont transférées et qui peuvent profiter du vivier de compétences que représentent les employés HP ? Le but est d'assurer de nouveaux relais de croissance pour HP.

Voilà les questions que je me pose chaque matin et non cette querelle inutile et stérile pour l'entreprise (donc pour ses employés) autour d'un concept politique qui a fait largement son temps aussi appelé 35 heures.

Anonyme a dit…

à 18:53

82% de l'effectif ??? Qui est exclus de cette réalité d'après toi ?

Anonyme a dit…

Les non cadres

Anonyme a dit…

C'est bien ce que je craignais!

Sache que la majorité des non-cadres vivent la même réalité que toi, qu'ils emmènent aussi du boulot à la maison ou font des nocturnes... et qu'ils participent à la bonne productivité. Ne sois pas réducteur ! Merci.

Anonyme a dit…

Trouver une issue pour les 18% d'une population est sans plus doute bien plus envisageable que de bloquer une entreprise dans son ensemble.

Ceci est loin d'être réducteur, c'est simplement du réalisme.

Anonyme a dit…

Est ce que la suppression des 35 Heures ferai monter l'action? Ou bien comme dans Groland, Starck est viré s'il ne fait pas sauter l'accord 35 heures?
A mon avis c'est du grain a moudre donné par la direction qui cherche a gagner du temps afin que le PSE ne commence qu'en janvier; cela nous amene apres le 9 decembre d'une part et permet de delocaliser plus d'emploi d'autre part.

Anonyme a dit…

Les 35 heures sont un symbole et comme tout symbole, elles monopolisent l'attention (et notamment celle des médias et politiques) au détriment des vraies questions.

Si comme cela a été répété ici à maintes reprises, une très grande majorité de salariés se situe au-dessus de ces 35 heures, eh bien laissons ces 35 heures de côté.

Demandons une compensation salariale par exemple, mais arrêtons de laisser la Direction jouer avec ce principe qui n'a pas ou presque pas cours chez HP en fait.

Anonyme a dit…

Un lien interessant, les temoignages d'employes IBM aux US.

http://www.allianceibm.org/jobcutstatusandcomments.htm

Comment cela se passe t il chez HP US ?

Anonyme a dit…

Bonsoir,
un cetain nombre de salaries souhaitent actuellement quitter l'entreprise (soit avec un contrat en poche, soit avec des entretients en cours voire des possibilite de creation d'entreprise).
quel est le meilleur moyen aujourd'hui de pouvoir tenter sa chance a l'exterieur tout en esperant recuperer un package financier d'HP?

Anonyme a dit…

Le seul moyen est d'essayer d'obtenir une suspension de contrat. Mais tu ne toucheras rien tant que le plan n'est pas dans la phase exécution (circuit de départ).

Anonyme a dit…

Article paru dans le "Québécois libre"... dont je ne partage pas la teneur, mais qui reflète sans doute bien les idées libérales




Montréal, 15 octobre 2005 • No 159
OPINION






Michel de Poncins écrit les flashes du Tocqueville Magazine et est l'auteur de quelques livres.


HEWLETT-PACKARD A BIEN RAISON


par Michel de Poncins


Chirac et tous ses amis-ennemis, les Villepin, Hollande, Sarkozy, Fabius et autres, aux affaires depuis des décennies et étroitement solidaires, ont admis, créé, toléré, semé et encouragé, volontairement ou par ignorance, le chômage.




La firme Hewlett-Packard (HP) est une société capitaliste. Son devoir est de travailler d'abord pour ses actionnaires, ensuite et par voie de conséquence pour ses clients. Et puis toujours par voie de conséquence pour ses fournisseurs dont son personnel.

Tel est le double point de départ de cette affaire qui, dans un pays libéré du socialisme ne devrait pas exister.
HP veut licencier des milliers de personnes à travers le monde, dont 1240 en France – ce qui en proportion est plus important qu'ailleurs –, et affirme que c'est une coïncidence – ce dont il faut douter... Les Américains très informés ne doivent avoir aucune envie de payer le train de vie extravagant et les dépenses indéfinies des députés, ministres et tutti quanti.
(ÉCOUTEZ CET ARTICLE SUR RADIO-SILENCE)



Les pleureurs officiels soulignent que la décision de licencier s'accompagne de gros profits. Comment des personnages qui n'ont jamais vécu qu'en « mangeant au budget » et qui ne connaissent de l'entreprise que ce qu'ils ont appris dans des livres pourraient-ils comprendre quelque chose au fonctionnement mouvant des entreprises capitalistes? HP a raison, et fort clairement dans un métier extrêmement mobile, prépare sagement l'avenir tel qu'il le pressent et tel qu'aucun fonctionnaire au monde ne peut le prévoir.

Bien entendu, dans un pays libre, un tel licenciement serait supporté même si ce n'est jamais très agréable. Les licenciés recevraient un pactole, qui aurait pu être prévu dès leur contrat initial, et retrouveraient du travail facilement. En France, pas question.

Le pouvoir a commencé par répandre des mensonges et a clamé partout que HP aurait reçu en 1998 des aides de 1 200 000 euros du département de l'Isère pour créer 700 emplois. « Remboursez les aides puisque vous licenciez. »


« Les fonctionnaires et élus n'ont aucune qualification ni droit légitime pour prendre par la force l'argent des autres en vue de favoriser telle ou telle entreprise qui leur plaît. »



Le président européen de HP a énoncé calmement qu'il n'a pas reçu d'aides mais seulement obtenu que certains travaux publics soient réalisés à la faveur de l'installation de son usine. Il a payé 700 millions d'impôts et « ne peut pas rembourser des subventions qu'il n'a pas touchées ».

Chacun pouvait se demander où était le menteur.

Aux États-Unis, les lois sur le mensonge sont redoutables, alors qu'en France les mensonges officiels sont monnaie courante et, pour notre part, nous avions donné à HP la présomption d'innocence.

Pari gagné! Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale (sic), a avoué, sans se gêner du tout, que la France n'avait pas versé de subventions. L'aveu tardif n'enlève rien à la culture du mensonge qui fait partie intégrante du désastre français.

Supposons qu'il y ait eu des aides: c'était là plus qu'une faute, un crime. Les fonctionnaires et élus n'ont aucune qualification ni droit légitime pour prendre par la force l'argent des autres en vue de favoriser telle ou telle entreprise qui leur plaît. La liste des firmes aidées à tort est absolument sans fin et reflète aussi le même désastre national.

L'intervention du gouvernement dans cette affaire s'est produite au plus haut niveau, la communauté internationale étant ameutée publiquement et de diverses façons. Aux dernières nouvelles, des négociations se préparent pour obtenir une baisse du nombre des licenciements. Plus question, évidemment de rembourser les fameuses aides inexistantes.

Des défilés de salariés ont ponctué ces événements scandaleux avec en tête les élus, écharpes au vent. C'était les victimes défilant derrière leurs véritables bourreaux. Ce même paradoxe se répète régulièrement dans les occasions similaires, et les victimes ignorantes ne savent pas non plus que les vrais responsables tirent en fait des bénéfices électoraux et financiers de leur malheur.

Quant au chômage induit par l'image détestable offerte au monde entier, personne ne le connaîtra jamais.





SOMMAIRE NO 159 • QU'EST-CE QUE LE LIBERTARIANISME? • ARCHIVES • RECHERCHE • AUTRES ARTICLES DE M. de PONCINS

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Anonyme a dit…

Article ci dessus quelque peu bidon; le chomage est de toute maniere a la clef de la strategie de Hurd, et les subventions etaient indirectes et sans convention mais elles avaient bien ete versée (mauvais débat mais il n'y a pas eu de mensonge d'un coté comme de l'autre). Quant aux politiques ils font leur boulot et si cela leur rapporte des voix elles seront de gauche comme de droite.
Donc pour moi c'est un mauvais article.

Anonyme a dit…
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CFTC HPE a dit…

Dans quel but mettre le même message anonyme disant des choses immondes sur notre délégué parti aux US avec le maire de Grenoble dans 5 endroits très différents et à 4h00 du matin ? La réponse est évidente. L'auteur également.

Anonyme a dit…

Cher messager du '15 octobre, 2005 18:03'. Félicitations pour ta lettre ouverte. Elle exprime parfaitement ce que nombre d'employés HP ressentent.

Un autre employé offensé.

Anonyme a dit…

Arlette + HP :

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/article.php?LO=1941&ARTICLE=1

Anonyme a dit…

cher modérateur,
je suis géné par les articles de journaux hyper longs et recopiés in extenso dans le blog. Ils nuisent considérablement à la lisibilité du blog.
Pourrais-tu mettre dans la partie droite du site par exemple, quelques règles concernant la soumission de commentaires sur le blog:
- mettre les liens vers les articles de presse
- ne pas publier d'informations confidentielles HP
- rester courtois!!
- ....

Merci et félicitions pour ton travail.

CFTC HPE a dit…

Voilà qui est fait.

Anonyme a dit…

HP : ça chauffe !

http://www.macplus.net/magplus/depeche-9929-hp-ca-chauffe

Anonyme a dit…

HP délaisse la «Silicon Valley» de Grenoble :


http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20051017.FIG0069.html?075401

Anonyme a dit…

HA! HA: je me marre. PS, c'est toi qui a signé l'accord !! Comment ne pas perdre la face: that is the questcheune now..

PREAMBULE


Dans le cadre de la loi d’orientation et d’incitation relative à la réduction du temps de travail, dite « Loi Aubry », du 13 juin 1998et de la loi Aubry II du 19 janvier 2000, la Direction de Pre-Merger HEWLETT-PACKARD FRANCE avait envisagé l’aménagement et la réduction du temps de travail dans l’intérêt de l’Entreprise et de ses salariés mais aussi pour l’emploi.

Dans cette perspective, un accord fixant les modalités de négociation sur l’aménagement et la réduction du temps de travail dans l’Entreprise avait été conclu le 1er février 1999. Les négociations étaient inscrites, à l’époque, dans le cadre plus général d’une réflexion globale sur l’organisation du travail dans l’Entreprise, mais également avec l’objectif de maintenir la compétitivité de l’Entreprise.

Anonyme a dit…

Sur le site (privé CGC HP) un vote est proposé pour ou contre le report du vote du 17
question et résultat :
Qui est pour le report des élections prévues le 17 novembre?
Pour
40% [ 8 ]
Contre
60% [ 12 ]
Ne sait pas
0% [ 0 ]
Total des votes : 20

Je pense donc que si certain souhaite faire part de leur position sur l'opportunité de ce vote, il ne faut pas hésiter à voter ....démocratie !!

Anonyme a dit…

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 20 euros. Il demande aux gens : "Qui aimerait avoir ce billet?"

Les mains commencent à se lever. Alors il dit : "Je vais donner ce billet de 20 euros à quelqu'un de vous, mais avant laissez-moi d'abord faire quelque chose avec." Il chiffonne alors le billet avec force et il demande: " Est-ce que vous voulez toujours de ce billet?" Les mains continuent à se lever. "Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela ?" Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher. Ensuite il demande : " Qui veut encore avoir ce billet" Evidemment, les mains continuent de se lever ! "Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé. Il vaut toujours 20 euros. " Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment et vous connaissent ! La valeur d'une personne ne tient pas à ce qu'elle fait ou ne fait pas. Vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.

Anonyme a dit…

Merci pour le message ci-dessus,il redonne le moral.

Anonyme a dit…

pour se convaincre que tout n'est pas "pourri" dans ce monde, et redonner un peu le moral je vous recommande la lecture de "80 hommes pour changer le monde", www.80hommes.com. Des exemples, avec de vraies valeurs d'entreprise. On en a bien besoin.

Anonyme a dit…

Est ce que l'un d'entre vous a ecoute le coffee talk de Mark Hurd a Houston la semaine derniere? Il y aurait un comment sur la France..?

Anonyme a dit…

le coffee talk de Mark Kurd, du 13 octobre, est accessible à partir de Houston Site Communications

Anonyme a dit…

quelles balises html tu utilises pour mettre un lien directement ? Merci !

Anonyme a dit…

C'est très facile de publier des liens sur le blog mais difficile de te donner les balises HTML dans le texte car elles sont forcément interprétées (et le 'comment tag' n'est pas accepté).

Alors on va ruser:
Dans la formule qui suit,
remplace inf par <
et
remplace sup par >

inf A HREF="http://www.le-lien.com/" sup le titre du lien inf /A sup

Bonne publication :o)

Anonyme a dit…

Oui dans le coffe talk de Houston , MH parle de l'europe et de la France. En short on fera ce que l'on prévu. Négotiation? double language ? circulez.
Cequi se passe en Europe/France fait rire l'assistance....

Anonyme a dit…

MH est donc arrogant et pense qu'il a raison...
Ceci dit l'image d'HP en a pris un sacré coup en France et en Europe plus généralement. Il sera donc interessant de savoir s'il y a un impact sur le business, dans les mois qui arrivent, alors que personne n'a appelé àu boycott.

Anonyme a dit…

On dirait que ça vous ferait plaisir si l’image d’HP et par voie de conséquence notre business, était impacté par cette histoire !?
Je ne pense pas que ce soit dans l’intérêt des employés d’HP que cette image se détériore.

MH a peut être fait rire l’assistance … mais il dit aussi qu’il n’a rien contre la France ni les employées ou les clients Français. Il dit aussi qu’il s’agit de supprimer des postes dont on n’a pas besoin pour réinvestir dans des domaines où nous n’avons pas assez de monde. Je ne pense pas qu’il soit arrogant – il est (très bien) payé par le Board pour prendre des mesures radicales de réduction de coûts … il est normal qu’il défende sa position.

Anonyme a dit…

On peu egalement considerer comme normal que les employes defendent leur position.

Anonyme a dit…

Mr de 20:01, bien sur MH est libre de ces choix, est payé pour faire ce qu'il fait et fait rire l'assistance avec ces commentaires faciles en pays conquis mais n'allons pas dans son sens laissant penser que ces discours sont autre chose que de l'amuse galerie.

Oui, aux US, autant qu'ailleurs si ce n'est plus, il y a des postes non rentables, des doublons, des "touristes", des gens très bien payé à ne rien faire, des bastions imprenables et des donjons dorés... Je n'ose pas dire que MH ne le sait pas, cela serait l'insulter.

Et rions encore un peu: et oui aux US, ils y a des grèves (cf Boeing récemment), des syndicats soit disant irresponsables (cf Delphi), des faillites et des soldes de tout compte payés par le contribuable...

HP est une multinationale AMERICAINE, géré par des américains donc il est de bon ton de se foutre des français et de laisser croire que la seule vérité est là bas; elle met en avant ce qu'elle veut et cache se qui lui déplait.

Qu'un salarié Europpéen soit moins cher et plus rentable qu'un Américain ? L'indicateur est supprimé. Que les divisions produits accouchent d'organisations plétoriques sans aucun produit rentable ? Vite une re-org cache la poussière sous le tapis. Qu'HP rachète une coquille vide à prix d'or ? C'est de l'investissement stratégique.

C'est leur droit de le dire, c'est notre droit de le contester et aussi notre devoir de dénoncer ces messages simplistes.

Anonyme a dit…

Pour reprendre l'intervention de 20:01 "Il (MH) dit aussi qu’il s’agit de supprimer des postes dont on n’a pas besoin pour réinvestir dans des domaines où nous n’avons pas assez de monde."

Fort boen, pour l'instant nous n'avons entendu des infomations précises que sur le nombre de postes à supprimer en Europe.

Quand pourrons-nous enfin entendre des informations tout aussi précises concernant la stratégie de développement en Europe de la part de MH ?

Cela commence à tarder et me fait penser qu'il n'y a en fait de stratégie que pour la partie "suppression de postes".

Anonyme a dit…

Il y a en fait pas de strategie ni d'idée; ce sombre MH ne sait qu'elaguer l'arbre entreprise pour en sucer la substentifique moelle;
MH n'est ni un genie ni un philanthrope et on peut s'amuser a parier sur sa durée de vie a la tete d'HP.

Anonyme a dit…

Randy Mott apparently announced in one or several coffe talks that IT employees are too much spread over the world, that there are too many IT sites and that there are too many teleworkers to be efficient on building a greater IT.

Among other things, he listed the sites he wants to keep like Grenoble, bbn & Munich, Bracknell, Palo Alto/Cupertino, Roseville, Houston, Atlanta, Austin, Bangalore, Singapore and maybe others.

If this is true, it's sad for our italian IT colleagues and also for the IT folks in Les Ulis and Issy.


Does anyone attended such a presentation and have things to share on this so it's stay just one more rumor? (I guess I could also ask him directly but we've not met yet...).

If true, I wonder what will happen for folks in Les Ulis/Issy.

Anonyme a dit…

Anonymous du 17 octobre, 2005 20:01 explique:
"Il -MH- dit aussi qu’il s’agit de supprimer des postes dont on n’a pas besoin ...."

Dans ce cas, je ne vois pas comment supprimer les 35h pour travailler plus permet de reduire le nombre de postes.
D'un cote il faut supprimer 1240 postes parce qu'on n'en a pas besoin et de l'autre si on travaille plus (donc travailler plus sur quelque chose dont on n'a pas besoin) alors on peut garder des postes!
Logique?

Anonyme a dit…

Non pas logique du tout.

Supprimer des postes dont on n'a plus besoin dans le but de mieux investir ailleurs. Le problème est que nous ne savons pas le moindre détail de cette fameuse stratégie d'investissement.

Anonyme a dit…

Personne ne s'en réjouit, mais dans le grand public on voit de plus en plus de gens qui ne veulent pas acheter de matériel HP.

Anonyme a dit…

Il serait interessant de savoir qui
fait partie du conseil d'actionnaire HP , et qui posséde la majorité. Mark Hurd a bien été mandaté et il a du avoir leur bénédiction pour mettre en oeuvre ce plan aux antipodes de la culture HP.
Il faut également communiquer sur ceux qui ont donné le mandat à Mark Hurd si l'on veut espérer influer sur ce plan drastique de réduction d'effectif.

Anonyme a dit…

hp essaie tout simplement de piquer la place a dell qui fait un carton depuis 2ANS

JUSTE A TITRE D'INFO
-LE SUPPORT IMPRIMANTE GRAND PUBLIQUE EST DEJA DELOCALISER

-LE SUPPORT ORDINATEUR DE BUREAU GRAND PUBLIQUE EST DEJA DELOCALISER

- A PARTIR DU MOIS DE JANVIER HP DELOCALISE>> ORDINATEUR PROFESSIONNEL ET PC DE BUREAU A TUNIS

Anonyme a dit…

oui mais HP cépakedépécé !

Anonyme a dit…

hp comme bcp de boites US preferent le paraitre à l'etre...soyons realistes: ils me font rire qd ils vendent leurs cartes unicef pour s'acheter une bonne conscience...mais c'est tut ce qu'ils peuvent faire, car en fait ce n'est jamais qu'une dictature cachee que peux de personnes ne veulent denoncer! c'est pourtant en expliquants ces pratiques douteuses que l'on pourra se faire comprendre...et non je n'achete plus rien de chez hp, oui nous ne passons plus que par ibm et dell: l'attitude elitiste d'hp ennerve tout le monde. Maintenant que je suis un client potentiel chez eux je vois l'attitude..ces commerciaux sur-payes roulant dans des bagnoles a prix d'or, vous pensez que ca aide à l'image? allez, j'en ai assez de penser a ces bouzeux qui dirigent...

Anonyme a dit…

j'aimerais bien savoir dans quel secteur travaille 20:46

Anonyme a dit…

reponse pour 23:33 je ne vois pas ce que ca change...mais si tu veux le savoir: un ex employe HP, vire dans un des plans précédant. Consultant et donc "pute de luxe" ou encore exclave corvéable à souhait...Je suis encore tres concerne par ce qu'il se passe et ne vous trompez pas: les gens qui sont partis penssent encore à ceux qui sont la! Nous aussi on peut denoncer ce qu'il se passe.
Je travaille toujours dans l'IT a des conditions salariales moins intéressantes, je l'avoue, mais dans des conditions de travail nettement plus interressantes (je ne suis plus consultant)...alors vu que le but de HP est d'être parmis les meilleurs employeurs, je peux vous garantir qu'ils doivent également revoir leur copie. Et oui, comme je l'ai lu dans ce forum, HP devient une boite de vendeurs...et en sous-traitant tout, la qualité de l'entrerprise diminue...

Pour ce qui est de la réducion d'employes, c'est peut-etre une vision simpliste, mais voila ce que je pense:

Réduire le nombre d'employes alors qu'il n'y pas de pertes d'argent va naturellement augmenter leurs bénéfices a court terme. Mais lorsque la qualité sera en perte de vitesse et que le nombre de ventes aussi quelle solution auront-ils a part un enieme plan afin de compensser les pertes? oui, vu comme ca, c'est une mort lente. Mais ils s'en fouttent les investisseurs: ce ne sont pas eux qui doivent licencier. Et quand ca ne rapporte plus, ben, les actions, ca se vend...

CFTC HPE a dit…

" Dans l’édition régionale (91) du Parisien datée du 21 octobre dernier, on apprend que les syndicats du site des Ulis ont organisé vendredi dernier une journée porte ouverte destinée à répondre aux salariés aux questions concernant le plan social. 70 collaborateurs ont assisté à cet évènement. L’article évoque également le manque d’information en interne « L’ignorance dans laquelle chacun semble cantonné en dit long sur la rupture entre les cadres et leur direction ». (…) « Nous travaillons dans la hâte pour tenir des objectifs sur six mois. Au-delà, plus rien, déplore une salariée. On ne sait où la société veut aller ». (…) « Auparavant l’information circulait mieux, raconte un ingénieur. Quand il fallait réduire les coûts, tout le monde se serrait la ceinture, la direction comme les employés. Quand l’entreprise faisait de bons résultats, tout le monde en profitait. Désormais, on a l’impression d’être dirigé par une nouvelle génération de managers qui ne pensent qu’à s’enrichir et à réduire les coûts afin de satisfaire les seuls actionnaires ».

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