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jeudi 10 juillet 2008

Stress au travail : reconnaître l’étendue du fléau

La CFTC a signé l’accord national sur le stress au travail dont la négociation s’est achevée le 2 juillet dernier (voir déclaration dans les commentaires du 14 juillet).

Le 14 mars 2008, la Confédération CFTC déclarait : "Alors que va débuter entre les partenaires sociaux, le 7 avril prochain, la négociation sur le stress, la violence au travail et le harcèlement... la CFTC souhaite que la souffrance des salariés soit reconnue comme un enjeu majeur.

...L’accélération des rythmes de travail, la flexibilisation accrue, le travail en flux tendu, l’externalisation, sont parmi les principaux facteurs de dégradation des conditions de travail.

...Pour la CFTC, la reconnaissance de ces risques est un enjeu central pour les entreprises, même s’il s’agit là d’un mal dont celles-ci peinent encore à prendre la mesure. Peu d’entreprises s’engagent à s’attaquer aux causes profondes du mal-être au travail... Aussi, l'idée de "négociations obligatoires pour la détection et la prévention du stress" dans les secteurs les plus touchés apparaît pouvoir engager un renouvellement des pratiques.

Fin avril 2008, la Direction HP annonce un "plan de prévention du stress" (voir commentaire du 30 avril). Quelle est sa motivation réelle et quelle sera son efficacité ?

La CFTC rappelle qu'il y a une alternative à la seule innovation de ce plan très incomplet (le "groupe de veille" de la Direction associant RH et Médecins du Travail) : les CHSCT et les DP, exclus de ce groupe de veille. Coincidence : grâce à vos témoignages et pour la première fois chez HP, la CFTC a initié mi-avril trois droits d'alerte DP en une seule séance pour changer le comportement de 3 managers vis à vis de leurs équipes, avec déjà des résultats tangibles.

Sur simple demande, la CFTC HP (cftchp@hp.com) vous fera parvenir trois outils de diagnostic :

1/ Test harcèlement moral mis en forme par la CFTC HP 50 questions, 10 minutes, qui s'inspire directement d'agissements constitutifs de harcèlement décrits par H. Leymann. Le but est de déterminer si la qualification de harcèlement moral peut effectivement s'appliquer et, dans l'affirmative, d'évaluer sa nature et sa gravité
2/ Test échelle de Maslach sur le burn-out : 22 questions
3/ Test Had (angoisse-dépression) 14 questions pour dépister une tendance dépressive.

Les membres de l'équipe CFTC HP, qui se réunissent chaque mois dans un atelier de réflexion et d'action "stress et souffrance au travail", ont également sélectionné : « comment apprivoiser le stress » des services de santé du Québec :

Dans les commentaires, plus d'infos sur les causes du stress, la prévention et les remèdes provenant d'études et enquêtes récentes. Car chez HP, de nouveaux seuils semblent atteints...

Résultat du sondage "selon ce graphique, je juge mon stress chez HP" :
productif : 29%
improductif : 50%
paralysant : 19%
(212 votes)

61 commentaires à lire:

CFTC HPE a dit…

Synthèse CFTC : quelques informations pratiques principalement tirées du dossier Nouvel Obs du 13-19 mars 2008 qui avait été recommandé par un blogeur :

Souffrance au travail :

- Quand le salarié ne parvient plus à faire face aux épreuves, petites ou grandes, de la vie professionnelle, perd ses moyens, sa confiance, somatise et craque.

Causes :

- Charge de travail (difficulté d’évaluer les limites d’un travail intellectuel par rapport à un travail purement physique)
- Absence de contrôle sur son job
- Insuffisance de reconnaissance (rémunération, promotion, mise en valeur personnelle)
- Difficulté relationnelle
- Traitement inéquitable, évaluations fausses et arbitraires car il n’est pas possible d’évaluer quantitativement et objectivement le travail.
- Mauvaise adéquation entre ses valeurs et celle de l’entreprise
- Augmentation de la compétition et du chacun pour soi : les solidarités ont fondu.
- Pression économique, conditionnements sociaux, responsabilités, pression et présence des nouvelles technologies (le salarié est en laisse électronique)
- Manque de convivialité


Prévention :

La nouvelle tendance positive aux US c’est de structurer l’environnement pour construire de la motivation au lieu d’essayer de se débarrasser du stress.Et de devenir ainsi « la société de choix, celle où tout le monde veut venir travailler ». Importance de la non démotivation : il ne faut pas tant chercher à motiver les salariés qu’à ne pas les décourager. Les patrons doivent apprendre le « social », pas que les finances. Les former sur la prévention, les symptômes et les dégats. Le plus important est la question de la convivialité et du vivre ensemble.


Remèdes :

Prendre soin de soi, relativiser, réagir (demander de l’aide, adhérer à son syndicat préféré car ça redonne du sens à sa vie au travail). Et bien sûr : veiller à l’équilibre vie professionnelle/vie privée, activité physique régulière, nutrition saine

Pour lutter contre le stress au travail, il existe déjà tout un arsenal juridique. La loi impose par exemple à l’employeur d’évaluer l’ensemble des risques professionnels dans le « document unique » du personnel. Les membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) disposent également d’un droit d’alerte en cas de danger grave et imminent. Xavier Bertrand reconnaît aujourd’hui que ces mesures ne sont plus suffisantes et souhaite aller plus loin en renforçant les dispositifs de lutte contre le stress au travail. Pour le ministre, « il faut faire comprendre aux entreprises que la prise en compte du stress est nécessaire et indispensable et que c’est de leur intérêt à la fois social et économique

Anonyme a dit…

Il y a une règle que j'ai extrapolée à mon cas particulier et tirée d'un règle de business que m'a transmise quelqu'un. Cette règle de business veut que 20% des clients d'une société génère à eux seuls 80% du chiffre d'affaires et que les 80% d'autres clients génèrent seulement les 20% restants.

Je l'ai extrapolé à mon cas de la façon suivante : 80% de résultats en 20% d'efforts. Croyez-moi, c'est redoutable. Une bonne chose qui doit rester constamment à l'esprit, c'est que le parfait n'existe pas sur notre bonne vieille Terre, encore moins des êtres la composant.

De toute façon, le facteur Temps tend à tout détruire. Ce qui est vrai pour nos montagnes du Massif Central va également l'être pour l'Himalaya.

C'est également vrai de pièces mécaniques ou électroniques : tout finit par s'user quand la solution de l'époque qui marche toujours n'est plus complètement dépassée et ne répond plus aux critères du moment.

Si ça peut aider certains à relativiser les pressions qu'ils subissent ou pensent devoir subir, ce mail n'aura pas été inutile.

Anonyme a dit…

Plusieurs facteurs font passer dans le stress improductif ou paralysant, les 2 plus importants pour moi:
- absence de sens(utilité)et de valeur morale ou humaine. Savoir que son travail est utile pour l'entreprise est un minimum mais pas exprimé à l'employé lambda. Concernant la valeur de notre travail, c'est vraiment difficile d'y trouver une motivation car tous les projects se focalisent sur la 'reduction des coûts'. Cette réduction des coûts est sans doute utile à court terme pour l'entreprise (surtout les actionnaires) , elle l'est peu à long terme(pas d'investissement) et a des impacts sociaux qui ne peuvent pas être satisfaisants (suppression de poste ou délocalisation)
- le climat de travail qui provient du manager ( encouragements, reconnaissance des résultats, donner de la perspective...) et de l'équipe dans laquelle on bosse ( avoir des collègues sur le même site est maintenant un luxe, ne pas tomber dans le piège de la compétition entre collègues..)
Bref, c'est pas gagné.
Expérience personnelle : j'ai changé de manager tout en conservant le même job il y a 2 ans, j'étais dans le paralysant , suis repassée dans le productif. Je sais aussi que cela ne durera pas.

Anonyme a dit…

Des news de la polit voiture
présentée hier???

Louis Bouchard a dit…

En espérant que ça pourra être utile à quelqu'un, voici un lien Wikipedia concernant le "Burnout" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Burnout_%28m%C3%A9decine%29

Je vous suggère tout particulièrement le petit questionnaire à la fin de l'article qui vise à évaluer votre état vis à vis un éventuel Burnout.

A titre personnel, je reviens d'un mois d'arrêt de travail pour épuisement. Mon score : 73 !

Je suggère à d'autres de venir partager leurs expériences. L'épuisement professionnel semble être un sujet tabou en France.

Quand les entreprises auront une idée du_ prix que ça leur coute en perte de productivité, elles commenceront à y porter une attention toute particulière.

P.S. Je suis le second membre de notre équipe européenne à se retrouver dans cette situation au cours de la dernière année.

Anonyme a dit…

débattons plutôt de quelle organisation du travail nous avons besoin : a quoi sert notre travail (l'informatique est un outil utile pour qui, pour quels besoins sociaux, pour faire quoi...) Quelles sont les finalités dont nous avons besoin pour "etre utiles". En quoi consiste le processus de travail lui-même : intelligence et savoir-faire collectifs, apports et besoins individuels.... Comment le travail se situe-t-il dans la vie : certains parlent des sphères du travail et du péri-travail.... Les autres besoins de la vie sont ils des "contraintes"... quid de la dimension du temps : mesure d'efficacité - quelle efficacité - d'implication, de rendement ??? Quid des temps de reflexion, décantation, discussion, nécessaires au travail informationnel ? La valeur du travail c'est quoi ? Peut-on la réduire à la note de gueule du FPR annuel ?.... Bref, prenons de la hauteur pour mieux cibler les actions de changement, sur les causes et non sur les effets

Anonyme a dit…

Le schéma est excellent, mais je pense qu'il faudrait distinguer pression et stress. De ma compréhension, la pression est nécessaire pour améliorer la productivité, mais le stress est forcément négatif.
Pour la légende du schéma, je propose :
=> Pression productive
=> Pression improductive
=> Pression excessive, génératrice de stress

Anonyme a dit…

La notion de stress est très personnelle. Chacun a son niveau de stress tolérable ou excessif.
Le rôle du manager est d'apprendre à repérer le seuil au-delà duquel l'individu est en danger.
Or chez HP, nos managers ne sont pas préparés/formés à détecter les signaux d'alerte. D'ailleurs, ils sont eux-même pour la plupart soumis à un stress important.
Si HP pouvait travailler sur l'accompagnement et la formation des managers, en commençant au sommet de la pyramide, ça serait certainement plus productif que de construire des gymnases ou des salles de musculation pour les employés :-)

CFTC HPE a dit…

pour 9:27, beaucoup de sujets n'ont pas pu être traité au CE HPF d'hier, dont la politique voiture, le CE doit se poursuivre vendredi.

Anonyme a dit…

vive le blog !

Surfer dix minutes sur le Net permettrait de lutter contre le stress

Surfer sur le Web stimulerait également l'activité cérébrale Les femmes qui passent régulièrement du temps à surfer sur Internet seraient moins stressées que les autres, d'après une étude réalisée par Porter Novelli pour Hewlett-Packard France.

D'après ces travaux, elles stimuleraient également leur activité cérébrale, et deviendraient plus productives.

L'étude a été menée par le Dr. David Lewis, neurologiste au laboratoire Mind Lab International.

Dix minutes passées sur Internet par jour suffiraient à avoir un effet bénéfique.

L'enquête a porté sur des femmes européennes. Les résultats montrent notamment qu'"échanger des photos avec des amis, surfer sur ses sites web favoris, et avoir d'autres distractions en ligne réduisent le stress, diminuent le rythme cardiaque et permettent au cerveau de travailler plus efficacement avec moins d'efforts."

Pour obtenir ces données, vingt femmes européennes (britanniques, françaises, allemandes, russes, polonaises, suisses et italiennes) ont été équipées d'électrodes crâniennes pour mesurer les variations de leur activité cérébrale pendant l'utilisation d'Internet. Ce système permet notamment d'évaluer le niveau de stress.

Source : Relaxnews

Anonyme a dit…

Je rejoins 19 mars 2008 10 h 03 dans la distinction à faire entre stress et stress..

N'importe quel organisation assez complexe pour être définie en tant que système cybernétique "répond" à des "sollicitations". Mécanisme appelé « stress » en langage médical.

Sans "sollicitation" il n'y a pas de "réponse" du système. (sauf s'il est instable...)

Au nom de cela, on prononce des discours minimalistes, style : sans stress il n'y aurait pas de vie...

Dans le cadre qui nous intéresse qui est la protection du salarié, il me semble judicieux de laisser le « stress » au personnel médical, et de parler de "sollicitation" et de "sollicitation excessive", ou tout autre expression sans ambiguïté, et ne pas laisser des situations complètement différentes être regroupées sous le même vocable, faisant totalement l'impasse sur le stress pathogène.

Ceci étant posé, il reste à s’occuper du problème…

giorgio

Anonyme a dit…

petit partage d'expérience et réflexions:
-"craquage" expérimenté l'an dernier avec depuis changement de poste et de mgr (--> amélioration des conditions de travail). Le différentiateur est pour moi le manager qui a clairement de moins en moins la mission de management de proximité. Les mgrs qui mettent malgré tout cela en pratique sont ceux pour qui la valeur humaine est clé pour une motivation de l'employé. Mais jusqu'à quand auront-ils ce luxe de pouvoir le mettre en pratique.

Ces "craquages" génèrent souvent une perte de l'estime de soi qui est très difficile à regagner même si l'environnement est plus favorable.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Peut-on considérer que des individus subissant des pressions fortes (quelques soit la nature) des sollicitations soutenues et répétées, des pressions d'enjeux, et autres phénomènes extérieurs à leur propre mode de fonctionnement naturel, et qui seraient sur le chemin de la grande fatigue, de la dépression, du burnt out, de la saturation intellectuelle, de l'épuisement, et non l'entourage professionnel dont les managers ne feraient rien pour réduire les risques sur la santé pourraient se voir accuser de:
NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER.
Qui pourrait dans une telle situation se porter partie civile et mener une démarche collective.
LA seule pression que j'apprécie, c'est une petite mousse avec des amis.
Cdlt

Anonyme a dit…

Giorgio tu as l’air de savoir de quoi tu parles et tu as du vocabulaire, mais je ne suis pas d’accord sur certains points.

Pour moi the stress est intérieur alors que les "sollicitation" et "sollicitation excessive", sont plus en rapport avec la charge de travail. A mon âge, on sait gérer la charge, surtout quand la rémunération n’est plus vraiment au mérite comme aujourd’hui.

Par contre quand la complexité de la tache est proche de mon niveau d’incompétence dans certains domaines, là oui il y a du stress. Pas par peur de ne pas arriver à remplir l’objectif, je n’en suis plus là, mais par amour propre et ne pas passer pour un guigole.

Pour moi le stress paralysant, c’est quand on ne sait plus ou on va, comme on dit « quand le future n’est plus ce qu’il était ». De WFR en WFR, de reorg en reorg, de splits en splits, comme aujourd’hui car a un mois on ne sait pas ce que l’on va devenir. Dans ce cas quand je croise les bras, je sens mon cœur battre, les acouphènes reprennent le dessus, et il est impossible de me concentrer plus de 5 minutes sur un sujet, c’est de stress pas des «sollicitation ».

Anonyme a dit…

Truc et astuce pour eviter quelques desagrements :

Dans son calendrier partagé, j'avais pour habitude de planifier des journees de 8h00 à 18h00 pour des visites clients, taches de longue durees etc ... Je n'utilisais pas le "All day event".

Pendant tres longtemps, cela ne m'a jamais posé de problemes.
Mais la pression est devenue tellement forte que je recois des demandes de reunions ou de conferences telephoniques pour 18h00, 19h00 voir meme 19h30.

Donc une seule solution, le "all day event".

Mais cela marche de mins en moins, car maintenant je recois non plus des demandes Outlook, mais des emails ou des coups de telephone pour organiser ces fameux entretiens.

Donc, j'en conclue que meme les plannings ne sont plus consideres comme un outil de gestion normal, et tout le monde essai de passer au dessus des RDV deja pris avec d'autres, des reunions deja planifiees, des taches deja prevus.

C'est l'escalade, et je trouve cela difficile a gerer quand il faut dire non plusieurs fois et des fois de maniere plutot violente a des personnes pour qui on a de l'estime. Mais maintenant, on est oblige de se proteger quit a se facher avec des personnes avec qui on est plutot proche.

Dans mon cas, qu'est ce que je fais ?

Je me suis interdit de travailler de la maison en dehors des horaires normaux 9h00/18h00.
Je ne sors plus du boulot apres 18H00.
Si je commence avant 9h00, je sors avant 18h00.
Je n'hesite plus a envoyer chier poliment les demandes excessives, meme si certaines relations doivent en souffrir et si c'est extremement desagreable d'un point de vue humain.
J'ai la chance d'avoir un manager humain et proche de son equipe. Il gueule a ma place sur certaines personnes qui reviennent trop a la charge.
J'ai la malchance d'avoir dans mon equipe une personne qui se la coule douce et s'arrange toujours pour ne pas faire le boulot qu'il devrait faire. Maintenant, quit a avoir un client mecontent et des retours vente/business defavorables, je ne bouche plus les trous.
une fois a la maison, je me force a passer un maximum de temps avec mon conjoint et mes enfants, meme si en rentrant j'ai besoin de solitude. Ma famille n'a pas a souffrir de la pression d'HP. Et finalement, ce forcer a renoncer a ce moment de solitude pour jouer avec ses enfants et discuter avec son conjoint est tres benefique. Evident non ? Mais encore faut il ne pas l'oublier.

En tout cas merci pour ce sujet cathartique.

Anonyme a dit…

Truc et astuce pour eviter quelques desagrements ...
Bonjour,

J'adhère à tes propos.
Nous sommes aussi responsable de la situation actuelle.
Il faut savoir ce que l'on veut m^me si c'est très difficile de résister, de dire non et de regarder le travail s'empiler même lorque l'on gère des clients que l'on veut servir et ne pas laisser tomber.
Lorsqu'il y a un problème à gérer, posez vous la question:
Qui a le problème. Bien souvent vous vous apperceverez qu'il n'est pas sur vos pompes et que quelques tente de vous refiler le bébé.
Les problèmes se gèrent en équipes sinon, basta.

Anonyme a dit…

jeudi 20 mars 2008 14 h 28 CET

Je ne pense pas avoir dit autre chose ;-) Si tu l'as perçu comme ça, j'ai failli..

Je me bats contre l'amalgame qui consiste à regrouper sous la même appelation non contrôlée "je suis sollicté mais j'arrive à faire face, c'est du stress" et je suis tellement sollicité que je n'arrive plus à faire face, c'est du stress"

Je suis un ex DEC, un ex Compaq, alors les plans à répétition, je n'ai pas assez de doigts sur mes mains pour les compter, les symptomes et les questionnements que tu décris ne me sont nullement étrangers.

Mais ce n'est pas de ma compétence de qualifier ce type de situation de "stress pathogène" (même si j'ai de fortes présomptions) je laisse ça au service médical. Ce que je ne veux pas, c'est que cette souffrance soit casée dans un terme banalisé à l'extrême, et qui ne veut plus dire grand-chose.

giorgio

CFTC HPE a dit…

Déclaration CFTC en CE HPCCF le 20 mars :

"La CFTC déplore que les déclarations de bonne volonté et de bonnes intentions faites en CE par la Direction sont démenties par la réalité du terrain. De plus en plus de salariés sont en souffrance croissante du fait de l'incertitude sur l'avenir de leur emploi, du fait de l'absence d'accompagnement de leur manager ou des RH"

CFTC HPE a dit…

Cete déclaration fait suite aux questions posées par les élus CE CCF dans un CE extraordinaire préliminaire à un possible droit d'alerte :

Les élus demandent à la Direction des réponses claires et précises aux questions suivantes dans le cadre des dispositifs existants :

- Quel est le nombre global d'emplois actuellement menacés à HPCCF compte-tenu des projets de réorganisation ouverts ou étudiés (dont notamment IT, REWS, ESS, OCBU, CME, Finances, HPS) ? Sur quelle échelle de temps ?

- Combien de postes seront créés (et sur quels sites) pour repositionner les salariés qui seront impactés ? Sur quelle échelle de temps ?

- Quel niveau d'emploi HPCCF la Direction prévoit-elle dans les 24 mois à venir. Avec quel niveau de confiance. Sur quelles bases ou quels dispositifs la Direction compte-elle y parvenir ?

- Comment les différents business de HPCCF seront-ils impliqués dans une approche concertée pour favoriser et accélérer la mobilité interne ?

- Quels moyens (notamment budget formation, temps dégagé et ressources RH) seront mis en œuvre pour permettre aux salariés de se redéployer. Par qui seront financés ces moyens ?

- Comment la Direction pense-t-elle respecter son obligation de fournir un emploi à chaque salarié ? Comment en particulier seront gérés les salariés dont l'emploi a été vidé de son contenu ou qui n'ont plus les moyens de leur mission ?

- Quels dispositifs d'accompagnement seront mis en œuvre pour réduire le risque psychologique induit dans les organisations et pour identifier et aider les salariés en souffrance ?

Anonyme a dit…

Quelques stats sur le sujet

Et bien d'autres sur d'autres sujets comme par exemple celui qui indique qu'en hollande ils bossent 32h/Semaine depuis des années et plus on va vers l'est plus les journées de travail sont longues.

Le travailler plus pour gagner plus dans toute ca splendeur !!!

CFTC HPE a dit…

Le baromètre sur le moral des cadres en France :

http://www.lh2.fr/_upload/ressources/sondages/entreprise/lh2lemoraldescadres3mars08.pdf

Anonyme a dit…

pas besoin de réinventer la roue. A HP GRenoble le CHSCT avait fait une enquète en 2001-2002, et le medecin du travail a organisé une campgne de sensibilisation aux risques liés au "stress au travail". Mon médecin de famille lui s'était écrié "et si on arrêtait de stresser les gens au travail, plutôt que de simplement les soigner après coup ? ". bref, attaquons les méthodes de management "par le stress" et proposons autre chose, manager autrement, chiche ! ce n'est pas un sujet uniquement individuel, et le CHSCT doit etre garant de l'oblgation de l'employeur : protéger le bien etre des salarié.es (bien portant ce n'est pas seulement ne pas etre malade)... Quem anque-t-il pour faire reconnaitre TMS et troubles psychosociaux comme maladies professionnelles, ici, chez nous, à HP Grenoble ?

Anonyme a dit…

Est-ce quelqu'un connait un organisme (asso ou autre) qui pourrait écouter et éventuellement aider quelqu'un en situation de détresse professionelle ?

CFTC HPE a dit…

Bonjour

Il faudrait être plus précis pour qu'on puisse aider : HP ou non HP ? Dans quelle région ? La cause ? (burn-out, placard, harcèlement...) ? L'intensité de la détresse (atteinte à la santé physique et mentale du salarié) ?

Selon la réponse, on peut essayer de fournir le bon organisme et la bonne méthode, car ça va d'une simple aide de conseiller du salarié à Suicide Ecoute...

Anonyme a dit…

Merci pour votre réponse.

L'aide serait à apporter à une personne travaillant pour HP en Isère qui souffre de burn-out et qui en est à douter fortement de ces capacités.

Je ne sais pas à quel point cette personne est affectée, mais je la trouve de plus en plus effaçée, et j'ai l'impression qu'elle communique de moins en moins.

En tout cas, j'ai trouvé sa situation suffisament inquiétante pour devoir faire quelque chose.

D'où ma question quant aux organismes pouvant venir en aide aux personnes en situation de détresse...

CFTC HPE a dit…

Grenoble ou Ida ?

Anonyme a dit…

J'aimerai éviter d'être trop spécifique sur le blog, car je doute que la personne concernée ait envie d'attirer l'attention sur elle.

Je peux vous contacter par téléphone pour plus de précision.

Par contre, plusieurs (autres) personnes pouvant être dans la même situation, il pourrait être utile pour elles d'avoir une liste d'organismes pouvant les aider à surmonter la situation.

CFTC HPE a dit…

tu peux me téléphoner en toute confidentialité au 06 75 77 43 68

Merci de te soucier de tes collègues !

Louis Bouchard a dit…

A titre d'expérience personnelle, je lui suggèrerais de prendre immédiatement rendez-vous avec son médecin traitant et de lui expliquer sa situation.

Après, j'imagine que ça dépend du médecin, mais dans mon cas, il a tout de suite compris le contexte et m'a mis en arrêt maladie.

La même chose s'est produite avec un collègue des Pays Bas. Même diagnostic.

CFTC HPE a dit…

Voici différents types d'action possibles et c'est ce qui a été recommandé dans le cas indiqué :

1/ Aller voir l'infirmière, écouter ses conseils. Le Médecin du travail peut déclarer une inaptitude temporaire et envoyer vers le médecin traitant et un psychiatre.

2/ Demander conseil à un Délégué du Personnel capable d'être discret, on vous en trouvera un de compétent sur la question par simple mail à cftchp@hp.com. Si vraiment la situation est grave et qu'il doit intervenir en première ligne pour couper l'employé de son travail et/ou de son manager, il a 2 armes à sa disposition : le droit d'alerte et le droit de retrait.
3/ 3 numéros à connaitre :

SOS dépression 01 40 47 95 95
Suicide Écoute 01 45 39 40 00
Croix Rouge Écoute 0 800 858 858

On trouvera l'ensemble des associations ici :

http://w4-web143.nordnet.fr/contacts/contacts/asso_fede.htm

Anonyme a dit…

Voir aussi sur le site www.inrs.fr:

http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Stress/$File/Visu.html

CFTC HPE a dit…

http://www.rue89.com/panier-du-manager/l%E2%80%99entreprise-une-amie-qui-vous-veut-du-bien

Anonyme a dit…

Bonjour,
Il y a quelques mois, sous la pression du boulot (escalades, nouveau poste, etc), le manque de perspectives dans mon travail, un nouveau chef incompétent, une équipe virtuelle très virtuelle, le sentiment de n'être qu'un rouage inutile dans l'équipe, enfin tout ça m'a fait craquer.
Je me suis retrouvé un jour en fin de matinée dans un petite salle de réunion en pleurs à téléphoner à ma femme, après une heure passé dans un chiotte. Je suis allé chez le médecin juste après, il m'a arrété illico une semaine.
J'ai été sur le cul d'avoir cet arrêt d'une semaine, je n'avais même pas pensé avoir pu être arrété. Mais il a détecté les signes avants coureurs d'une dépression et a préfré prendre les devants.
J'avais rendez-vous une semaine après, à la fin de l'arrêt, afin de voir si je me retrouvais sur une pente positive, ou si la dépression se confirmait.

Eh bien, cette semaine a été super bénéfique. J'ai respiré (au sens propre comme au figuré) et ça m'a permis de prendre un recul phénoménal! Depuis, je me fais des journées minimales, je fais du visible, je prend du plaisir sur les parties de mon travail qui m'interessent et fais le minimum sur les autres.
Plus d'heures sup, ou alors récupérées (ouf je suis cadre!). Plus aucun investissement affectif dans mon boulot. Et ça va super bien !

Conclusion, les signes avant coureurs de la dépression sont connus : irritabilité, stress paralysant, manque de sommeil, etc. Il ne faut pas les ignorer, et savoir qu'une dépression peut s'installer en une semaine et toucher tout le monde (vraiment tout le monde).
Ne jamais sous-estimer ces signes, et ne pas avoir peur ou honte d'en parler à une personne de confiance pour nous aider à les analyser (famille, puis médecin ou syndicat préfére, ou structure mentionnée plus haut). C'est dans son propre intérêt, qui passe bien avant de celui de son entreprise.

Anonyme a dit…

dimanche 6 avril 2008 23 h 01 CEST

Super temoignage.

Un autre truc aussi, c'est d'arreter de boucher les trous de ceux qui profitent de leurs collegues. Ces personnes ont toujours de bonnes excuses pour ne pas faire le boulot, rentrer plus tot, arriver plus tard, toujours en faire bien moins que les autres etc ....
Le piege est de vouloir combler ce manque pour l'entreprise et surtout pour les clients.
Puisqu'HP est incapable de gerer ces parasites, ce n'est pas aux collegues d'assumer a la place de l'entreprise.
Pour ma part, je suis en train de me rendre compte de tout cela.

J'arrette de faire le bouche trous, et n'hesite plus a etre politiquement incorecte en denoncant ouvertement a haute voix ces derives.

Ca provoque des grincements de dents dans l'equipe, mais tant pis. Ca me fait un bien fou ........

CFTC HPE a dit…

Stress au travail : "tous les indicateurs sont au rouge"
LEMONDE.FR

"Pressions et exigences constantes", "changements incessants", "frustrations très fortes", "individus en compétition les uns avec les autres"... toutes les causes de stress sont en "croissance", selon Patrick Légeron, psychiatre, co-auteur du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail (2008).

itVit : Est-il possible d'anticiper un "pettage de plomb" lié au stress au travail ? Même si j'imagine que les signes avant-coureurs sont différents d'un individu à l'autre, j'aimerais savoir s'il y a des signes communs à nous tous ?

Patrick Légeron : L'organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d'être à un niveau où vous craquez complètement. Et ces indicateurs sont dans trois domaines : le domaine du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

La deuxième série d'indicateurs sont des indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d'émotions négatives, que ce soit de l'inquiétude, du découragement, de l'agacement, de l'énervement, et si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu'avant, c'est que vous êtes en surtension.

Le troisième type d'indicateur, c'est au niveau des comportements : vous augmentez votre consommation d'alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens, tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C'est un préambule du pétage de plomb. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain.

sicard : Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations " salariés" " patron", " inférieur" supérieur", " dominant" dominé". Qu'en pensez-vous ?

Patrick Légeron : Tout à fait. C'est pour cela qu'on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d'une relation managériale inacceptable. Mais de manière plus "soft", la relation avec son manager peut être source de stress et c'est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d'abord au niveau d'une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n'est pas que la charge de travail, c'est aussi l'absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l'absence de sens qu'on donne à ce qu'on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c'est le type de relation qu'il instaure avec ses collaborateurs. D'abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d'être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l'écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents ; le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu'on appelle l'intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c'est être empathique. Et l'empathie est l'attitude relationnelle de gestion du stress de l'autre.

berto : Quels sont les risques psycho sociaux des séniors plus particulierement, sachant que l'age est le 1er facteur de la discrimination négative au travail. Que dit un psychiatre sur le risque psychosocial ultime c'est à dire la privation du travail à 56 ans ?

Patrick Légeron : Dans beaucoup d'études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d'abord l'incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l'organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu'on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu'à être "placardisé", mis à l'écart, et l'absence de travail, l'absence de sentiment d'être utile à l'entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c'est évidemment au niveau sociétal, de l'entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d'autres pays que le nôtre, et au niveau de l'individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s'investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l'investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d'autres façon de réorienter sa vie quand on devient un senior.

lol : Dans votre rapport, vous parlez très peu du rôle des mécanismes de reporting qui font peser une pression forte à tous les niveaux de l'entreprise. Pourquoi ?

Patrick Légeron : Parce que dans notre rapport, l'objectif n'était pas de recenser toutes les causes de stress. Mais plutôt de donner aux pouvoirs publics une méthode pour que l'on parle enfin, et surtout qu'on agisse, pour lutter contre le stress au travail.

Mais en effet, la suraccumulation des tâches administratives, qui est une réalité, envahit de plus en plus les activités des managers, et de tous d'ailleurs : il suffit de demander à des médecins quelles sont leurs principales causes de stress, ils répondent : la paperasserie.

Mais le reporting a aussi un effet extrêmement délétère, qui est évidemment le sentiment de contrôle de tout ce que l'on fait, le sentiment d'être sans cesse sous surveillance.

Ce double aspect - surcharge de travail et sentiment de contrôle et de surveillance qui sont inhérents au processus même de reportint - concourt fortement au stress que les gens éprouvent.

CFTC HPE a dit…

un moment de détente (intranet CFTC) :

http://cftc.fra.hp.com/images/Google+Office+Zurich.pps

CFTC HPE a dit…

lecture sur les négociations actuelles sur le stress :
http://www.lentreprise.com/3/1/3/article/16406.html

CFTC HPE a dit…

Le 'plan 2008 de prévention du stress' annoncé par le Comité de Direction de chaque entreprise en 6points :

"1/ Santé au travail : un suivi des arrêts maladies est réalisé et revu régulièrement en CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail). Le thème des conditions de travail et du stress professionnel est également évoqué au cours des visites médicales."

-> Heureusement ! Rien de neuf : Les médecins du travail ont un comportement assez différent sur ce sujet selon les sites.

"2/ Accompagnement des changements organisationnels majeurs : divers programmes sont en cours actuellement dans les organisations concernées".

-> rien de vraiment neuf, l'accord GPEC s'il aboutit permettrait de rendre plus solides et mieux suivis ces dispositifs éparpillés et de baisser le coté anxyogène pour les employés des réorganisations. Mais on est prudent sur cet accord, faute de moyens.

"3/ Formation des managers à la prévention du stress : formation actuellement disponible et dispensée par un organisme spécialisé".

-> rien de neuf ! Mais c'est assez efficace pour celles et ceux qui la suivent coté prise de conscience.


"4/ Formation des employés "Repérer le stress et savoir s'en protéger" : ce module sera disponible d'ici la fin de l'année".

-> d'après tous les spécialistes, la première cause de souffrance au travail c'est un comportement indadapté de son Manager. Ils le diront dans la formation ?

"5/ Poursuite de la sensibilisation des employés et managers : une conférence du Docteur Morin se déroulera sur chaque site avant la fin 2008"

-> rien de neuf !

"6/ Création d'un groupe de veille, qui s'intéressera plus particulièrement aux risques psychosociaux. Ceux-ci recouvrent notamment les situations où les employés ont des difficultés liées aux exigences de leur travail, aux relations entre les personnes au sein de l'entreprise ...

Précisions sur le "groupe de veille" :

Sa mission est d'être à l’écoute de la santé des employés, en lien avec les risques psychosociaux au travail et de mettre en place des actions de prévention et de résolution des situations de tension aigüe ou de crise, qu'elles soient individuelles ou collectives.

Réunissant 2 membres permanents des HR et les médecins du travail des sites des Ulis et de Issy-les-Moulineaux, le groupe de veille sera complété des responsables RH des BU’s concernées, au cas par cas.

Tout employé pourra, en toute confidentialité, entrer en contact avec l'un des membres de ce groupe, qu'il soit concerné à titre personnel par un risque psychosocial ou qu'il souhaite alerter sur une situation de crise ou de tension aiguë vécue par l'un de ses collègues.

Ce groupe se réunira tous les deux mois et selon le besoin en cas d’incident ou d’alerte.

Un bilan de l'activité du groupe de veille sera réalisé en fin d'année auprès du Comité de Direction et du CHSCT, et plus largement une revue du programme dans son ensemble"

-> ça c'est neuf, mais sans aucun lien amont avec les représentants du personnel qui peuvent se montrer complémentaires ou beaucoup plus efficaces dans certains cas.

Pour mémoire :

Droits d’alerte DP (L422-1-1) : constatation d’une atteinte aux droit fondamentaux des salariés et à leur santé physique et mentale (conditions de travail stressantes et atteinte aux libertés individuelles). Demande d'une enquête immédiate pour remédier à la situation et éviter les conséquences d'une attitude irresponsable avant qu'elle ne se propage davantage et fasse plus de dégats sur la santé des employés.

3 droits de ce type ont été initiés ce mois-ci par la CFTC pour la première fois dans l'histoire d'HP.

En résumé, ce plan a le mérite d'être un peu plus formalisé mais il s'agit de mesurettes en raison de nombreuses insuffisances. Dont la non association de représentants du personnel dans le groupe de veille et l'absence d'enquête systématique pour diagnostiquer les causes et l'étendue des dégats chez HP, leur localisation et leur évolution.

Anonyme a dit…

Il s'agit d'un catalogue effet d'annonce destiné à limiter la casse juridique en cas d'accident du travail (arrêt maladie, suicide..), résultant de l'intensification de la pression chez HP.

Anonyme a dit…

Les causes sont connues depuis longtemps et vécues au quotidien: manque de visibilité sur l'avenir, absence de reconnaissance, surcharge de travail, pression sur les gains de productivité, objectifs irrealisables, manque d'autonomie, manager pratiquant le fait du prince, culpabilisation (apres 40 ans t'es plus qu'un vieux qui coute trop cher), placardisation, etc.
Pour les actions concretes de prévention on peut toujours rever...

Anonyme a dit…

Je ne suis pas si négatif car cela à le mérite d'être lancé...
Le comité de surveillance sans élu du CHSCT va les obliger à du résultat et responsabilise plus la direction qu'une instance paritaire; cela n'ira pas sans rendre des comptes au CHSCT...
A suivre.

CFTC HPE a dit…

Patronat et syndicats sont entrés lundi dans le coeur du sujet de la négociation sur le stress des salariés, avec la revendication unanime des syndicats de voir reconnu l'impact de l'organisation du travail.

Cette négociation, entamée le 7 avril, a notamment pour but de transcrire en droit français un accord cadre européen de 2004, mais les syndicats souhaitent "aller plus loin" que l'accord européen, comme les y a invités le ministre du Travail Xavier Bertrand.

Lors de la deuxième séance de discussion lundi - la troisième est prévue le 4 juin -, les syndicats ont présenté une série d'amendements au texte européen, demandant notamment que l'organisation du travail soit reconnu comme facteur de stress pour les salariés.

Cette prise de position unanime est généralement réfutée par les employeurs, souvent plus enclins à trouver des causes "individuelles" au stress. Le Medef ne s'est toutefois pas exprimé à la sortie de la réunion, mais les syndicats craignent une "déclinaison a minima" de l'accord européen.

Les partenaires sociaux ont commencé à transcrire certains points de l'accord, mais s'opposent notamment sur la définition du stress, qui évoquerait une responsabilité des entreprises, ont expliqué les syndicats à la sortie.

La CFTC voudrait aussi intégrer dans l'accord les violences au travail et le harcèlement. Selon elle, le Medef n'y est a priori pas opposé, contrairement aux autres syndicats, qui souhaitent faire "deux textes".

Plus d'infos :
http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--fra/Stress-des-salaries-l-organisation-du-travail-au-centre-du-debat.html

Anonyme a dit…

La bonne solution serait un numero vert a la disposition des salaries qui pourrait parler de facon anonyme de l enfer que certains managers leur font vivre

Anonyme a dit…

Stress, burnout, epuisement professionnel, depression... un excellent dossier qui fait le tour de la question:
http://assoc.pagespro-orange.fr/creai.lorraine/Textes/48epuisement.htm

Anonyme a dit…

Si vous avez des problemes et que ca devient difficile, par exemple: j'ai envie de pleurer en allant au travail, ou bien je fais des insomnies en me reveillant tous les jours vers le milieu de la nuit, alors vous frisez la depression.
Dans tous les cas, si vous avez besoin d'aide, voici un contact tres serieux, psy et specialiste sur la question de la souffrance au travail: Docteur Font-Lebret. Coordonnees: dr.font-le-bret@wanadoo.fr . Elle est aussi dans l'annuaire. Il ne faut pas avoir honte, bien au contraire. Sauver sa santé, voire sa peau, est plus important que le reste.

Anonyme a dit…

bonsoir

Je suis également dans une situation de stress assez important et j'aimerai de l'aide. je poursuis une thérapie depuis assez longtemps mais sur ce sujet de stress, je n'arrive pas a voir le bout. Je travaille presque constamment sous pression, avec des maux de tête, des vertiges parfois… je mange peu, et lorsque les crises arrivent, c’est l’enfer pour moi. Rien de bien méchant de la part de ma hiérarchie, mais je crains que l’enjeu de mon travail est tel que je perds confiance et j’ai du mal a résister a la pression qui est quotidienne dans ce groupe ou je travaille. Je ne sais plus trop quoi faire.. je perds mes moyens, je m enferme, j’ai pas une bonne mine et tout le monde me dit fatigué.. je fais parfois des cauchemars la nuit, et mon boulot me préoccupe vraiment beaucoup. J’aimerai de l’aide mais je ne veux pas être mis sur la touche non plus.. je crains les conséquences sur mon emploi a HP. J’ai besoin d’aide s’il vous plait… comment puis-je faire pour m’en sortir ? je ne peux pas continuer a vivre comme ça encore longtemps.. merci

CFTC HPE a dit…

On a l'habitude de ce genre de situation et on peut vraiment te sortir de là. Téléphones-moi, disons ce mercredi après-midi ou jeudi matin au 06 7577 4368

Je compte sur ton appel

Jean-Paul

Anonyme a dit…

Stress ou pas !! on duty, un employé décede d'une crise cardiaque ...
To All SWD Entry Storage employees:
It is with deep regret that we inform you that our colleague, Don Pxxxxxxxxx, located in Houston, Texas, passed away this morning. Viewing has been scheduled for Friday evening at Klein Funeral Home, 16131 Champion Forest Drive, Spring, TX 77379, followed by funeral services on Saturday at the same location. If you wish to make a donation in Don’s memory, the family has requested that donations be made to Champion Forest Baptist Church, Attn: Pastoral Care Ministry, 15555 Stuebner Airline Rd, Houston, TX 77069.
We will follow up with additional details as soon as we hear more.
Please keep Don’s family in your thoughts during this difficult time.

Anonyme a dit…

concernant le décés :
He had a heart attack in the office yesterday morning and later died at the hospital.

CFTC HPE a dit…

mardi 3 juin 2008 21 h 48 CEST

Je peux te mettre en relation avec des employés qui étaient au fond du trou, qui nous ont contacté et en quelques semaines avec le bon plan d'action construit ensemble ont mis les problèmes derrière eux.

Téléphones-moi n'importe quand, même le week-end ou tard le soir, au 06 7577 4368.

Je compte vraiment sur ton appel.

Jean-Paul

Anonyme a dit…

A Anonyme du 03 juin 21h58.

Je suis passé dans le trou pendant 18 mois. Je remonte la pente.

Je peux entendre ta situation, je pense que je peux comprendre.
Je sais que l'on se sent desesperement seul, et on tend a se refermer sur soi. Tu as fait le premier pas pour vaincre la solitude, en ecrivant ces mots; je te felicite car c'est difficile.
Je t'encourage très humblement à continuer
Appelles Jean Paul ou appelles moi (06 72 99 33 18), n'importe quand. Tu ne seras plus jamais seul. Tu n'es pas obligé de dire qui tu es si tu n'es pas prêt. Mais au nom de la Vie, s'il te plait, pousse cette porte que nous t'ouvrons, viens nous parler !!
J'ai franchi le pas, et je suis maintenant debout !
A bientôt.

CFTC HPE a dit…

Syndicats et patronat trouvent un accord sur le stress au travail
2008-07-03 01:48:22
PARIS (AFP)

Syndicats et patronat ont conclu mercredi soir une négociation sur le stress au travail par un accord destiné à améliorer la prévention de ce phénomène, "un compromis" jugé globalement positif par au moins quatre syndicats sur cinq.

L'accord, qui transcrit en droit français un accord cadre européen de 2004, a été finalisé après quatre séances de négociation.

Il vise à "augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress au travail, par les employeurs, les salariés et leurs représentants" et "attirer leur attention sur les signes susceptibles d'indiquer des problèmes de stress au travail".

"Dès qu'un problème de stress au travail est identifié, une action doit être entreprise pour le prévenir, l'éliminer ou à défaut le réduire", stipule le texte.

La CGT, la CFDT, FO et la CFE-CGC ont exprimé un avis plutôt positif sur cet accord, indiquant qu'elles pourraient a priori le signer, après consultation de leurs instances. Seule la CFTC a affirmé ne pas pouvoir se prononcer, avant d'avoir "mesuré les gains possibles de cet accord pour les salariés".

Le patronat a de son côté estimé que l'accord était un "document relativement pédagogique", notamment sur les indicateurs de stress, affirmant avoir "lâché pas mal sur l'ensemble du texte".

Syndicats et patronat se sont mis d'accord sur une définition du stress en reprenant celle de l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail.

Selon elle, le stress est "un déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face".

Les syndicats ont par ailleurs obtenu que soit retirée l'idée "d'un stress positif".

Ils n'ont cependant pas obtenu que l'accord soit obligatoirement décliné dans les branches professionnelles, mais le texte précise que "des accords de branches ou d'entreprises ne peuvent déroger aux dispositions du présent accord que dans un sens plus favorable aux travailleurs".

"Cela présuppose que des négociations sont possibles", a souligné Jean-Louis Malys (CFDT), soulignant aussi que l'accord "invite l'Etat, dans les meilleurs délais à prendre un décret d'extension" pour qu'il s'applique à toutes les entreprises. La CFDT se prononcera en début de semaine prochaine.

Jean-René Buisson, chef de file du patronat, a reconnu "un problème avec nos fédérations, qui ne veulent pas de négociations spécifiques par branche". "Les branches sont autonomes", a-t-il ajouté.

"Notre rôle sera d'inciter les branches à s'en emparer", a commenté Jean-Marc Bilquez (FO), précisant que certaines "se posent déjà la question, comme la métallurgie". "Le texte a des faiblesses", mais il s'agit d'un "compromis", a-t-il estimé. Son syndicat se prononcera "avant fin juillet".

"On a fait des petites pas, mais c'est une base pour en faire d'autres demain", a dit Danièle Karniewicz (CFE-CGC).

Pour Daniel Prada (CGT), le document constitue "une amélioration par rapport au texte européen" initial, avec des "avancées" sur la prévention, et notamment une "plus grande référence à l'organisation du travail". Le syndicat donnera sa réponse en septembre.

La CFTC se prononcera officiellement lundi, mais son négociateur, Joseph Thouvenel, a reconnu avoir obtenu "la responsabilité des employeurs dans la prévention du stress". Il salue aussi l'annonce d'une prochaine négociation sur la violence au travail et le harcèlement, "dans un délai de 12 mois après la signature de l'accord sur le stress".

CFTC HPE a dit…

La CFTC décide de signer l’accord sur le stress au travail

Le Bureau confédéral de la CFTC, réuni actuellement à Rouen, vient d’approuver à l’unanimité la signature de l’accord sur le stress au travail, dont la négociation s’est achevée le 2 juillet dernier. Pour la CFTC, cette négociation qui visait à décliner en droit français l’accord cadre européen de 2004 a permis de faire évoluer un texte dont le risque principal résidait dans une traduction minimale. La CFTC avait donc comme postulat de départ de faire progresser les dispositions qui doivent bénéficier aux salariés.

Aussi, dans le cadre de séances de négociation resserrées, plusieurs avancées importantes ont été emportées :

La CFTC a obtenu que la responsabilité des employeurs soit clairement mentionnée dans l’accord afin que s’opère le lien étroit avec les différentes formes d’organisation du travail qui génèrent et provoquent du stress. A ce titre, la CFTC soulève la contradiction qu’il y aurait à déréglementer l’organisation du temps de travail dans les entreprises, alors que dans le même temps les partenaires sociaux viennent de faire établir ce constat.

La CFTC a également fait inscrire noir sur blanc dans l’objet de l’accord que la conciliation vie professionnelle, vie familiale, vie personnelle qui concourt à la préservation de la santé des salariés face au stress, soit prise en compte. C’était une revendication forte.

Elle a par ailleurs obtenu l’engagement d’une négociation sur la violence au travail et le harcèlement dans les 12 mois qui suivront la signature de cet accord, à défaut d’avoir pu négocier conjointement la déclinaison des deux accords.

S’il est fondamental que la responsabilité de l’employeur dans la prévention du stress au travail soit explicitement reconnue, la CFTC se réjouit de voir réaffirmé le rôle pivot du médecin du travail dans un accord interprofessionnel alors que vont s’ouvrir les discussions sur un dossier où se font jour des discordances quant aux prérogatives futures de la médecine du travail.

La CFTC, depuis le début de la négociation, n’a pas transigé sur le nécessaire respect de la hiérarchie des normes dans la transposition de cet accord. Les accords de branche et les accords d’entreprise ne pourront déroger aux dispositions du présent accord que dans un sens plus favorable aux travailleurs. Dans ce cadre, cet accord constitue aujourd’hui un socle pour les branches et les entreprises qui doivent leur permettre d’identifier les problèmes de stress liés au travail et d’entreprendre les actions nécessaires pour les prévenir, les éliminer ou à défaut les réduire.

La CFTC regrette cependant que ne figure pas dans l’accord l’obligation ferme de le négocier dans les branches professionnelles afin que celles-ci s’en emparent pour l’adapter aux spécificités des différents métiers, lui permettant d’être plus intelligible et opérationnel pour les délégués syndicaux. L’utilisation abusive des TIC (téléphone et ordinateurs portables…) en est un exemple frappant. La CFTC demande donc aujourd’hui à ses fédérations d’ouvrir au plus vite des négociations en la matière.

Enfin, la CFTC note que c’est finalement grâce à la négociation d’un accord à l’échelon européen que le droit social français peut ainsi progresser dans un sens positif pour les salariés.

Anonyme a dit…

Sur le harcèlement et la manipulation il y a l'excellent livre de Jacques Regard;
http://www.jacquesregard.com/

CFTC HPE a dit…

http://www.miroirsocial.com/actualite/les-medecins-du-travail-face-a-la-detresse-psychologique

extraits :

Les troubles musculosquelettiques (TMS) et la souffrance psychique sont les maladies à caractère professionnel les plus répandues chez les travailleurs français

...


Les résultats confirment, une fois de plus, la sous-déclaration des maladies professionnelles, qui sont prises en charge par la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de l’assurance maladie:
...
Les risques psychosociaux sont parmi les plus sous-estimés puisqu’ils ne correspondent à aucun tableau de maladie professionnelle et qu’ils ne sont pris en compte que dans le cadre du système complémentaire.

CFTC HPE a dit…

http://www.ouest-france.fr/Au-travail-on-peut-s-epanouir-parfois-s-abimer-/re/economieDet/actu_3634-695575------_actu.html

extraits :

Qui sont les personnes victimes de harcèlement ?

Pas les plus fragiles, pas les plus faibles. Mais les travailleurs les plus authentiques, les plus investis, les plus attachés au travail bien fait, dans les règles. Ils sont souvent le support de toute une équipe, mais les contradictions qui émergent de l'organisation du travail, la perte des solidarités, et le manque de moyens pour bien faire le travail finissent par les mettre à mal.
Silence collectif des collègues :

Oui, la solitude que l'on a délibérément organisée dans le travail a généré cette espèce de consentement passif qui fait qu'on laisse faire. En cause : la peur collective de perdre son emploi, tellement forte.

Quand on y est confronté, quoi faire ?

Ne pas tenter de tenir le coup, surtout sortir de la solitude et contacter médecin du travail ou médecin généraliste. Ou l'une de nos consultations (la liste sur atousanté.com). Quand on est témoin, ne pas laisser faire sans pour autant intervenir de façon frontale. Soutenir par derrière et dire « On va t'aider ». Une phrase magique.

Journal de consultation. Souffrance et travail , 1997-2008, Marie Pezé. Édition Pearson. 214 pages. 17 €.

Psychologue clinicienne, et psychanalyste. Elle a créé, à Nanterre, en 1997, la première consultation « Souffrance et travail », qu'elle dirige toujours. Elle reçoit 900 patients par an. Depuis, de nombreuses consultations similaires ont été ouvertes en France.

Anonyme a dit…

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/09/17/cadres-la-comedie-du-bonheur_1096228_3224.html
Cadres : la comédie du bonheur
LE MONDE | 17.09.08

Plusieurs réferences à des livres traitant du stress des cadres (mais sans doute applicable aux non cadres dans les mêmes situations)

Anonyme a dit…

Je confirme, bon article du Monde

Anonyme a dit…

Il serait juste que les entreprises payent les arrêts de travail dus aux dépressions liées au travail, et non pas la Sécurité Sociale. Sinon c'est trop facile, l'entreprise presse un salarié jusqu'à ce qu'il tombe malades, ensuite c'est la Sécurité Sociale, et donc la collectivité qui paye les pots cassés, tandis que l'entreprise recommence tranquillement avec un autre salarié.

Anonyme a dit…

Je pense que c'est aux entreprises de payer les arrets de travail pour depressions liees aux travail, et non pas a la securite sociale. C'est trop facile, elles pressent les salaries jusqu'a les rendre malades et apres c'est la securite sociale qui paye.Une mesure qui irait dans ce sens responsabiliserait les entreprises.

Anonyme a dit…

Personnellement, je pense que HP c'est le paradis compare a Compaq Digital cote management. Je m'inquiete, je revois un dinosaure style bouchard revenir dans ma hierarchie...

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