La rentrée sociale chez HP est source d’inquiétude chez les salariés (voir sondage du 1er septembre) et d’activité syndicale intense en raison notamment des menaces de fermetures de site, des pertes certaines de pouvoir d’achat, de nouvelles suppressions de postes, de sous-charge ou de surcharge de travail, et toutes les incertitudes liées au rachat d’EDS.
Le contexte extérieur va également influencer dans les mois à venir : 35h, prime transport, formation professionnelle, retraites et seniors, chômage, pénibilité du travail, égalité professionnelle, nouvelles périodes d’essai, CDD à objet défini, rupture conventionnelle...
Plus d’infos sur les changements bons ou mauvais qui s’annoncent dans les commentaires. Avec actuellement : détails et débats sur la future prime transport
11 commentaires à lire:
Envoi de notre dossier spécial rupture amiable conventionnelle sur simple demande à cftchp@hp.com
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35 h : en théorie chaque entreprise pourra renégocier le temps de travail jusqu'à 48 heures par semaine et 282 jours pour les cadres au forfait, moyennant une majoration de salaire. A défaut d'accord, le plafond est de 235 jours. Les jours travaillés au-delà de 218 jours (sur une base volontaire et dans le cadre d'un accord écrit avec l’employeur), seront définitivement majorés d'au moins 10 %, exonérés d'impôts et de cotisations sociales. En pratique, on ne voit aucun syndicat HP signer un tel accord s’il était demandé et on ne voit pas HP payer plus pour travailler plus. A suivre…
Transport : Les partenaires sociaux doivent envoyer au Premier ministre, avant le 15 septembre, leurs "préconisations" sur le projet d'aide directe au transport pour les salariés confrontés au coût de leur trajet domicile-travail. Le sujet est brûlant : les syndicats et le gouvernement font pression alors que le Medef ne veut pas en entendre parler.
Formation : encore un dossier pour septembre. Les partenaires sociaux se retrouvent au début du mois pour une remise à plat totale de la formation professionnelle, avant un projet de loi prévu avant la fin de l'année. Contribution des entreprises, cas des jeunes sans qualification et renforcement du DIF (droit individuel à la formation) seront débattus.
Retraite et seniors :
2009 verra le passage progressif à 41 ans de la durée de cotisation exigée pour une retraite à taux plein. Fin octobre, le Parlement se penchera sur l'emploi des seniors, notamment sur la possibilité d'un cumul emploi-retraite, une hausse de la "surcote" pour les salariés ayant assez cotisé mais continuant à travailler, et une cotisation supplémentaire en 2010 pour les branches ou entreprises n'ayant pas conclu d'accord chiffré sur l'emploi des seniors. D'ici avril 2009, les partenaires sociaux devront aussi se mettre d'accord sur de nouvelles mesures d'économie pour assurer l'avenir des caisse de retraites complémentaires des salariés et des cadres.
Chômage : septembre verra aussi le début de la négociation de la nouvelle convention d'assurance chômage 2009-2011, qui fixera notamment le niveau des cotisations et des allocations chômage. Le gouvernement a déjà prévu une baisse progressive des cotisations d'assurance chômage, parallèlement à une hausse des cotisations retraite. La très polémique loi sur "l'offre raisonnable d'emploi", imposant aux chômeurs de réduire progressivement leurs prétentions de salaires et de lieu de travail va entrer en vigueur à l'automne.
Pénibilité du travail : première étape sur ce thème, une rencontre "dès la rentrée" entre le ministre du Travail, Xavier Bertrand, et les partenaires sociaux sur la pénibilité au travail, après l'échec, à la mi-juillet des négociations. Les partenaires sociaux, se prononceront aussi "avant le 15 septembre", sur l'ouverture d'une éventuelle négociation sur la médecine du travail, avant une réforme prévue par le gouvernement. Des négociations couvriront aussi le harcèlement moral et la violence au travail, le renforcement des CHSCT (comités hygiène, sécurité et conditions de travail), ou encore le droit d'alerte des salariés sur la santé au travail.
Source Nouvelobs.com
35 HEURES
Les Français n'adhèrent pas au "travailler plus pour gagner plus"
Seuls 25% des Français aimeraient faire plus d'heures chaque semaine afin d'avoir un niveau de vie plus élevé, selon un sondage CSA. 13% aimeraient travailler moins quitte à gagner moins et 53% ne veulent pas de changement.
hausse des défaillances d'entreprises.
http://www.eulerhermes.fr/fr/assurance/defaillance-entreprise.html
non tout va bien en france , on n'a pas de pb de pouvoir d'achat et on donne toujours 65 milliards d'aides publique aux entreprises ... STOP aux assistés qu'il disait , je ne savais que certains n'etaient pas considerés comme tel.
a lire le canard enchaine de cette semaine qui recense le nombre d impots qui ont ete ajoutes a la liste depuis les elections
c est hallucinant 1 par mois
Source lci.fr :
"S'il faut en croire le Journal du dimanche, le gouvernement s'apprête à trancher dès le début de la semaine prochaine en instituant une prime transport qui prendrait la forme soit d'un remboursement de 50% des abonnements de transport en commun, soit d'un versement par les entreprises de 200 euros par an pour les salariés obligés d'utiliser leur véhicule.
"C'est un arbitrage extrêmement subtil que Matignon s'apprête à rendre en ce début de semaine sur la contribution transport", écrit l'hebdomadaire en précisant que le nouveau dispositif, réclamé par les syndicats, remplacera le chèque transport institué par le gouvernement Villepin. Selon le JDD, le système existant actuellement en Ile-de-France - le remboursement de 50% de la carte orange par les entreprises - sera étendu à tout le territoire "lorsqu'il existe des modes de transport en commun que le gouvernement souhaite encourager". Ce versement sera exonéré de charges sociales.
Pour les salariés obligés d'utiliser leur véhicule, les entreprises verseront une somme de 200 euros par an, exonérée de charges sociales et fiscales. "Mais cette revendication des syndicats sera appliquée par les entreprises sur la base du volontariat et le Medef ne devrait plus s'y opposer", peut-on encore lire dans le JDD. "
Communiqué CFTC sur la prime transport
"Pour la CFTC cette aide doit bénéficier à l’ensemble des salariés, qu’ils bénéficient ou non de transports en commun. Dans ce souci d’équité, la CFTC souhaite que la prime transport des salariés les plus éloignés de leur lieu de travail se situe au moins au niveau du montant maximum qu’un salarié d’Ile-de-France perçoit (5 zones). La CFTC s’oppose à la double peine que subirait les salariés qui ne peut se loger en centre ville du fait du coût de l’immobilier et qui n’ont pas la chance d’avoir à leur disposition des transports en commun et donc se verrait, aussi, pénaliser par une prime transport insuffisante.
Par ailleurs, aucune piste ne doit donc être négligée en plus de la prime transport : lors des négociations actuellement en cours avec la CGPME, la CGT-FO, la CFE-CGC, la CFTC avancera des propositions concrètes pour favoriser le covoiturage et le télétravail.
La CFTC espère, enfin, que les autres organisations syndicales se joindront aux négociations actuellement en cours qui pourrait aboutir à un accord le 10 septembre prochain au siège de la CGPME."
La CGPME et trois syndicats CFTC, FO et
CFE-CGC se sont réunies le 4 septembre dernier au siège de la CGPME pour
évoquer un ensemble de questions liées au transport domicile-travail des salariés
(notamment au coût du trajet). Une deuxième rencontre est prévue le 10 septembre pour approfondir les discussions. Un communiqué commun a été rédigé en fin de réunion. Extraits.
"Dans le cadre de ce tour d’horizon complet, la CGPME et les trois Confédérations ont fait “ le constat d’appréciations différentes sur certains points, par exemple en matière de financement des dispositifs ”.
Des “ éléments de convergence, notamment sur la réalité de l’augmentation du coût de l’énergie, tant pour les entreprises que pour les salariés, et sur la nécessité d'apporter des réponses concrètes ” ont été trouvés. Ces éléments de convergence doivent être approfondis. Dans cette optique, les participants à cette réunion ont convenu de se réunir à nouveau le 10 septembre, au siège de la CGPME, “ pour préciser et formaliser les
points qui pourraient faire l’objet de préconisations communes ”. La CGPME, la CFTC, FO et la CFE-CGC souhaitent “ que les autres organisations représentatives des employeurs et des salariés s'associent à leurs travaux ”. En tout état de cause, elles devront faire connaître leurs intentions d’ici au 15 septembre. Date butoire donnée aux partenaires sociaux par le Premier ministre, François Fillon, à l’ensemble des organisations syndicales pour faire des
propositions sur ce dispositif."
La CFTC réclame une prime de transport obligatoire et généralisée à tous les salariés
La CFTC est entrée dans la négociation avec deux revendications principales : le caractère obligatoire de la prime transport et sa généralisation à tous les salariés sur l’ensemble du territoire, qu’ils aient accès aux transports en commun ou qu’ils utilisent un véhicule individuel.
Le document cosigné le 10 septembre par la CGPME, la CFTC, la CGT-FO et la CFE-CGC établit un positionnement commun, en particulier sur la généralisation du dispositif à tous les salariés, quel que soit leur mode de transport.
Concernant le caractère obligatoire de cette prime transport, la CFTC a été suivie par les deux autres organisations syndicales (la CGPME préférant renvoyer cette question aux négociations de branche ou d’entreprise). Les organisations syndicales demandent également l’extension au niveau national du dispositif francilien de participation des employeurs aux frais de transports en commun de leurs salariés. Elles demandent par ailleurs la fixation d’un barème plancher pour le versement d’une indemnité mensuelle, d’un montant de 30 à 60 euros selon la distance domicile-travail.
Le document du 10 septembre sera envoyé au Premier ministre en réponse à la procédure d’urgence de la loi du 31 janvier 2007 qui oblige les pouvoirs publics à consulter les partenaires sociaux. La CFTC espère que le gouvernement reprendra à son compte les propositions faites.
Communiqué :
"Pour la CFTC, l’« avant-projet de disposition législative relative à la réforme de la prise en charge des frais de transport domicile-travail » ne répond que partiellement à l’objectif visé. La création d’une prime transport devait, en effet, « contribuer de manière équilibrée à la compensation effective » de l’augmentation des coûts de l’énergie qui « se traduit par une hausse significative du coût de transport domicile-travail pour de nombreux salariés » (cf. le courrier adressé par François Fillon aux partenaires sociaux en date du 17 juin 2008).
Si la généralisation du système de compensation existant en Ile-de-France à l’ensemble du territoire s’inscrit dans cette perspective, elle déplore que la compensation des frais de transport des salariés qui n’ont pas accès aux transports en commun soit facultative et renvoyée à la négociation d’entreprise. La CFTC déplore que les salariés des TPE et des PME, souvent privés de représentation syndicale, soient une nouvelle fois considérés comme des citoyens de seconde zone.
La CFTC estime, par ailleurs, que la fixation d’un plafond de 200 euros par an pour les salariés qui utilisent leur véhicule personnel réduit considérablement la place à la négociation collective. Il aurait été plus judicieux que ces 200 euros constituent un plancher.
La CFTC regrette également l’absence d’ambition et le manque d’imagination de l’« avant-projet de disposition législative relative à la réforme de la prise en charge des frais de transport domicile-travail ». Elle estime que, à l’exception des mesures qui incitent à recourir aux transports en commun, l’esprit du Grenelle de l’environnement s’est évanoui : les propositions alternatives de type covoiturage, l’encouragement à prendre le vélo pour les trajets courts entre le domicile et le lieu de travail, l’incitation à négocier des accords de télétravail, par exemple, font cruellement défaut.
Pour la CFTC, toute une série de questions épineuses reste sans réponse immédiate, comme la modalité de prise en charge des salariés à temps partiel et des salariés employés par plusieurs employeurs, ou encore les sanctions à mettre en place si les entreprises ne se conforment pas aux dispositions…
La CFTC espère que ce texte n’est pas définitif et pouvoir y apporter des améliorations significatives lors de la réunion du 18 septembre 2008 à Matignon.
Avant projet de loi relatif aux frais de transport
"Le gouvernement vient de transmettre aux partenaires sociaux son avant projet de loi sur l'aide au transport des salariés.
Le texte prévoit d'étendre le mécanisme actuellement applicable dans la seule Ile-de-France à l'ensemble du territoire. En conséquence, tous les employeurs devraient prendre en charge le prix des abonnements à des transports collectifs souscrits par les salariés pour leurs déplacements domicile-lieu de travail. Le taux de cette prise en charge n'est toutefois pour le moment pas encore précisé (actuellement, la prise en charge obligatoire est de 50 % en Ile-de-France).
L'avant projet de loi prévoit par ailleurs une prise en charge facultative des frais de carburants des salariés utilisant leur véhicule pour le déplacement résidence habituelle/lieu de travail. Encore faudra-t-il pour ce faire que la résidence soit située en dehors des périmètres de transports urbains ou que les horaires des salariés l'empêchent d'utiliser les transports en commun . Cette aide n'aura pas le caractère de rémunération dans la limite toutefois de 200 € par an.
Les modalités d'application de ce futur dispositif seront précisées par décret notamment pour ce qui concerne les salariés à temps partiel ainsi que ceux ayant plusieurs employeurs."
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