Destruction d'emplois, de sites et d'avantages sociaux La première action européenne de protestation organisée chez HP + EDS, dans un contexte d’absence et de refus de dialogue social. VOICI CE QUE NOUS DENONCONS LE JEUDI 13 NOVEMBRE COTE FRANCE :
DESTRUCTION D’EMPLOIS
- 580 postes HP/EDS mais pas forcément 80 HP + 500 EDS. Cela dépendra du montage juridique en France : fusion des 3 sociétés puis PSE ou PSE chez EDS qui reste indépendant. Problème : crédit d’impôt de 300 Millions d’ Euros chez EDS rendant plausible un scénario de rachat d’HPF et HPCCF par EDS France.
- rajouter aux centaines de suppressions officielles ou officieuses liées aux réorganisations et délocalisations (IT, Rews, GID, Finances, Achats, SPO, Eco, Marketing, Opencall, IPG…)
DESTRUCTION DE SITES
- Fermeture de 5 agences 2009 (Aix, Bordeaux, Rennes, Rouen, Villepinte)
- Fermeture d’Issy, déménagement IPG/PSG/Fonctions Centrales aux Ulis en 2009, un site difficile d’accès = 670 employés impactés
- Vente de Sophia Antipolis et bail 3-6-9, fermeture du principal centre de visites client.
- 3 fermetures de sites EDS (Lingolsheim, Freyming-Merlebach et Villeneuve d'Asq) ayant entrainé 85 suppressions de postes contestés en justice, et d’autres sites menacés : Nantes, Brest, Rennes, Aix, Tours, Fussy……
DESTRUCTION D’AVANTAGES SOCIAUX- Fin du CPB (12 millions versés hors indemnisation fin 2007) et remplacement par le VPB : aléatoire et discrétionnaire.
-Fin programmée de l’abondement Epargne Salariale : 1700 Euros en moins en 2010, 2500 Euros en moins à partir de 2011. Aucun doute sur le refus de prolongement du dispositif, l’engagement de 800 euros date d’il y a un an. Soit 6 millions repris aux salariés cotisant en 2010, 9 millions ensuite. A total contre-courant de ce que veut le gouvernement et de ce qui se passe dans les autres entreprises !
- Enorme risque de dénonciation de tous les accords HP et alignement par le bas : prévoyance-santé, œuvres sociales, ARTT (congés épargnables, jours RTT)…
- Risque de convention Syntec au lieu de Métallurgie
A cette liste de menaces non limitative,
il faut ajouter : dégradation des conditions de travail, objectifs inatteignables, pressions au départ, quotas de notés I (comme Inacceptable), retraits de voitures, risques de transferts forcés, délocalisations vers la Roumanie…