Voici un bref compte-rendu de la réunion avec le Ministre accompagné de 4 collaborateurs. Face à lui les 5 représentants de l'intersyndicale HP + le représentant de la Fédération Européenne de la Métallurgie. (Et dans un petit coin le rédacteur de cette synthèse pour l'intersyndicale, également administrateur de ce blog).
L'intersyndicale a parfaitement passé les messages, de façon complémentaire : ampleur du plan s'expliquant par l'ampleur d'une multitude de projets de délocalisation, la meilleure arme pour contrer cela c'est d'inventer, créer et innover avec un fort retour sur investissement ce que ne fait plus HP en France malgré sa capacité financière . 4% du CA mondial avec 3% des employés.
Le problème du chiffre français par rapport à l'Europe et au monde. Le problème de l'employé vs la logique financière. La nécessité d'en faire un dossier européen. Que quand on fait 41% du Chiffre d'affaires en Europe et probablement plus de 50% des bénéfices, on réfléchit à 2 fois avant de désinvestir. L'intersyndicale a enfin exprimé des demandes vis à vis du Ministre dont certaines communiquées en amont ont déja été réalisées comme le rendez-vous avec F Serafini et la saisie de la Commission Européenne.
Le Ministre était parfaitement au courant du dossier et a senti des interlocuteurs attachés à leur société, soucieux de sa réussite et de sa pérennité. "On est mobilisé, on n'accepte pas la fatalité" a t'il dit. S'impliquent aussi sur ce dossier d'autres membres du gouvernement. La Commission Européenne est officiellement saisie mais d'autres ministres en Allemagne, Angleterre, Hollande se préoccupent également du défi que représente HP. "Un dossier emblématique, un défi en ce qui concerne la stratégie des grands groupes en Europe et en France. De ce dossier peut sortir quelque chose de positif ". "Le dossier HP n'est pas bouclé".
Il y a eu manque de dialogue en amont de la part d'HP sur ce plan, il faut donc un dialogue même en aval. Le Ministre veut un dialogue social vrai, rationnel et serein entre les différentes parties. Il faut revoir le contenu et le périmètre de ce plan, mais on n'est pas dans une logique d'accompagnement de 1240 suppressions de poste. Il a besoin de preuves concrètes de la non remise en cause de la présence en France annoncée par HP. Il rencontre Francesco Serafini lundi pour une mise à plat de la stratégie d'HP en France et en Europe. Il ne lui manquera pas de lui expliquer que si Microsoft investit en France, pourquoi pas HP ?
Un plan d'action et de travail a été élaboré en commun, car "ce Ministère est celui des entreprises mais aussi des employés".
"On ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir fait d'efforts sur ce dossier" a t'il conclu. "On se reverra".
On peut dire que les 6 membres de l'intersyndicale ont senti une détermination, une compétence et une sincérité qu'il faudra toutefois juger sur les faits lors des prochains rendez-vous avec ses conseillers techniques et lui-même dès qu'il y aura du nouveau sur le succès des actions entreprises.
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21/09/05 - Communiqué de l'intersyndicale HP à la sortie :
"Nous avons fait part au ministre de notre détermination à ne pas accepter le chiffre de 1240 suppressions de postes annoncé en France avant d'aborder une quelconque négociation sur le traitement social.
Aucune justification économique solide ne nous a été apportée depuis cette annonce : Il s'agit bien de licenciements boursiers.
HP a toujours été une entreprise citoyenne : nous ne comprenons pas cette rupture brutale avec ses valeurs.
Le Ministre nous a annoncé qu'il va rencontrer le Directeur Européen d'HP Francesco Serafini pour lui demander de revoir ce chiffre et d'étudier enfin sérieusement les possibilités de création d'activités durables en France.
Ces créations se justifient entre autres, au travers des pôles de compétitivité soutenus par l’état qui sont mis en place dans les régions où HP est implanté, et par la productivité élevée des employés de HP en France."
Hewlett-Packard: les syndicats veulent y croire
PARIS (AP) - Même si le gouvernement n'a presque aucune marge de manoeuvre, les délégués de l'intersyndicale d'HP-France ont dit mercredi être "satisfaits" de la mobilisation de ce dernier pour limiter l'impact des 1.240 suppressions d'emplois annoncées par la direction du géant américain de l'informatique.
Le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher "a déclaré qu'il ne fallait pas se laisser aller à la fatalité, que ce dossier était emblématique, qu'il allait le suivre et que nous allons nous revoir", a déclaré le délégué CGT d'HP-France, Michel Soumet, à l'issue de l'entrevue d'une heure avec M. Larcher en fin d'après-midi à Paris.
L'intersyndicale doit se réunir vendredi avec la direction d'HP-France pour discuter d'un "accord de méthode", c'est-à-dire du paramètre de négociation concernant le plan social. Mais les syndicats ne veulent pas en entendre parler.
Pour sa part, Gérard Larcher rencontrera lundi prochain le directeur d'HP-Europe, Francesco Serafini, après avoir reçu la direction d'HP-France la semaine dernière.
Mais la marge de manoeuvre des pouvoirs publics apparaît toutefois limitée. Saisi par la France sur ce dossier, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a adressé mercredi une fin de non-recevoir aux autorités françaises, souhaitant "dire clairement qu'il n'est pas de la compétence de la Commission d'empêcher Hewlett-Packard de licencier des salariés".
Jacques Chirac avait en effet demandé mardi au gouvernement de saisir la Commission européenne en s'appuyant sur le fait que le dossier ne concernait pas que la France, avec un total de quelque 6.000 suppressions de postes annoncées par la direction d'Hewlett-Packard en Europe.
Les syndicats veulent croire en leur capacité de faire plier la direction: "On ne veut pas rentrer en négociation avec la direction d'HP sur le plan social avant d'avoir fait baisser le nombre de licenciements annoncés. Le fait que le ministre dise qu'il va intervenir sur ce point là auprès de la direction nous satisfait pleinement", a précisé Michel Soumet.
"L'essentiel aujourd'hui, c'est que le dialogue reprenne et que le plan social envisagé par cette entreprise soit le plus concerté et le plus limité possible" avait déclaré de son coté mercredi matin Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement.
Les syndicats, pour leur part, misent également sur la mobilisation internationale et tentent actuellement de faire bouger les syndicats allemands et britanniques après avoir obtenu la semaine dernière le soutien d'un syndicat de l'informatique membre de l'AFL-CIO, la puissante confédération américaine.
Les syndicats français entendent également démontrer à la direction de l'entreprise que le développement d'HP dans l'hexagone peut "rapporter plus que le désinvestissement".
Les syndicats organisent des assemblées générales avec les salariés les 27 et 28 septembre prochains sur tous les sites français de l'entreprise afin de se mettre, selon eux, en "ordre de bataille". AP
French govt steps up pressure on HP over job cuts
Wed Sep 21, 2005 12:12 PM ET
PARIS, Sept 21 (Reuters) - The French government, struggling to reduce high unemployment and win back voters' confidence, stepped up pressure on Hewlett-Packard on Wednesday to rethink its plan to cut 1,240 jobs in France.
The government scheduled a meeting with the U.S. computer giant's European head, Francesco Serafini, after acting on a request by President Jacques Chirac to refer the company's plans to the European Commission for it to take a closer look.
The Commission said it was powerless to save the jobs, but the moves by Chirac and his government signalled their determination to put up a fight.
"I am going to meet the European president of Hewlett-Packard (HP) ... to see what is in the restructuring plan," Labour Relations Minister Gerard Larcher told RMC radio.
"I am asking him to take another look at the contents ... but also to see if there aren't any prospects for the future."
The Labour Ministry said Larcher would meet Serafini on Monday and that he was also meeting HP unions later on Wednesday.
"I want to make the (HP) issue one about the future, not one about the past," he said.
HP said in July it would axe about 10 percent of its work force to cut costs by $1.9 billion a year. The world's second-biggest computer maker has said a total of 2,500 jobs will go in Germany and Britain, in addition to the 1,240 in France.
A spokeswoman for Hewlett-Packard in France could not immediately be reached to confirm Monday's meeting or comment.
Reducing France's unemployment rate of 9.9 percent is the conservative government's top priority. Concerns over job losses have also contributed to low consumer morale, which Prime Minister Dominique de Villepin has vowed to improve.
The government has adopted a policy that it calls economic patriotism, under which it has vowed to take a tough line against any moves by firms that are not in France's interests.
The government, which is drawing up a list of industries to keep out of foreign hands, made clear it wanted to stave off any hostile bid for food company Danone (DANO.PA: Quote, Profile, Research) when rumours began that U.S. drinks giant PepsiCo Inc. (PEP.N: Quote, Profile, Research) might make a bid.
LCI television political commentator Jean-Luc Seguillon said the government's comments on the Hewlett-Packard case amounted to "political gesticulation" and that there was little the European Commission could do.
Chirac is trying to assert himself after a crushing defeat over the European Union's constitution, rejected by French voters in May, and Villepin wants to show he is a strong leader with an eye towards a potential bid for the presidency in 2007.
European Commission President Jose Manuel Barroso said he had received a formal request from France to analyse the case.
"We are conscious of the destabilising effect that large-scale redundancies with Hewlett-Packard can have in different regions of Europe, particularly France," he said.
"We have to make clear, though, that it is not in the competence of the Commission to prevent Hewlett-Packard from dismissing workers," he said in a statement.
He told reporters earlier that the Commission would consider social assistance for workers laid off by the American firm.
Il est étonnant qye HP licencie alors que d'un autre côté HP souhaite embaucher en France. Pour preuve les salariés informaticiens du support téléphonique de carrefour sont pressentis pour être externaliser dans des locaux de HP à Lyon prochainement. Autant vous dire que cela ne fait pas que des heureux vu le contexte.
si c'est pour du support,ils finiront rapidement en Inde...
The deal is not closed at all...
C'est on ne peut peu plus clair: ces licenciements sont boursiers et ils plaisent aujourd'hui a la tres californienne Banc of America
http://www.forbes.com/markets/2005/09/21/hp-earnings-enterprise-hardware-0921markets08.html?partner=yahootix
Forbes.com - HP Shares Seen With More Upside
09.21.05, 12:22 PM ET
Banc of America Securities maintained a "buy" rating on Hewlett-Packard and raised its target price and earnings estimates for the company, expecting improving margins to drive upside to the stock.
"We believe that HP's stock has more upside from current levels, driven by better balance among the business units, improved margins, driven by a focus on profits over growth and headcount cuts , and more consistent results," said the firm.
The firm raised fiscal 2006 earnings-per-share estimates for HP to $1.85 from $1.82 and increased its target price on the company to $31 from $28.50.
Si 14.500 licenciements = 2,90$ par action, alors je vous en mettrai bien 145.000 la prochaine fois !
HP: Bruxelles botte en touche, Paris espère influer sur la direction (21/09/2005 22:04)
PARIS (AFP)
Le gouvernement s'efforce de peser sur la direction de l'Américain Hewlett-Packard (HP) pour atténuer son plan de suppressions d'emplois, la Commission européenne ayant répondu à un appel lancé la veille par Jacques Chirac qu'elle n'était pas compétente.
Le géant de l'informatique a décidé de supprimer 15% de ses effectifs en Europe, soit près de 6.000 emplois, dont 1.240 en France.
L'annonce mardi par le chef de l'Etat d'une saisine de Bruxelles avait créé la surprise.
Le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso a confirmé mercredi avoir reçu une demande de Paris pour "analyser" le plan social chez HP.
Tout en se disant conscient des "conséquences dramatiques" des licenciements collectifs, il a rappelé que Bruxelles n'avait pas de compétence juridique pour empêcher une entreprise de supprimer des emplois et que c'était de "la responsabilité des autorités nationales".
Dominique de Villepin avait évoqué brièvement ce dossier mardi devant les parlementaires UMP à Evian-les-Bains (Haute-Savoie), soulignant qu'il n'y avait "pas de fatalité, pas d'impuissance, pas plus pour les emplois de Hewlett-Packard que pour l'industrie de la chaussure à Romans".
Le Premier ministre, qui en a appelé au "patriotisme économique" fin juillet après les rumeurs sur une possible OPA de Pepsico sur Danone, n'a pas précisé les marges de manoeuvre dont le gouvernement disposait vis-à-vis de HP.
Concrètement, le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher a annoncé mercredi qu'il allait rencontrer le président européen de HP pour lui "demander de revoir le contenu et le périmètre" de son plan social.
Le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a également reconnu que l'objectif de la France était avant tout de parvenir à un plan de licenciements "le plus concerté et le plus limité possible", avec "un examen coordonné des plans sociaux" au niveau européen.
Reste à savoir dans quelle mesure le gouvernement peut influer sur la direction de la société américaine. Cette dernière a fait savoir mardi soir, après avoir reçu Michel Destot, député-maire PS de Grenoble -l'un des sites les plus touchés par le plan social d'HP-, qu'elle n'avait exprimé "absolument aucun engagement" à réduire le nombre de suppressions d'emplois prévues.
Recevant mercredi soir l'Intersyndicale de HP-France, M. Larcher l'a assurée de "la détermination du gouvernement" à obtenir du groupe américain des "assurances concrètes sur la pérennité" de son implantation en France.
Il a indiqué avoir écrit au commissaire européen chargé de l'emploi Vladimir Spidla "pour lui demander de faciliter un examen concerté, au niveau européen, du projet de restructuration envisagé par le groupe".
Les syndicats se sont dits "sur la même longueur d'ondes" que le ministre.
Le président Chirac s'est par ailleurs interrogé mardi sur la "question de la conditionnalité des aides accordées aux entreprises au regard de véritables engagements sur l'emploi".
Un argument mis également en avant le conseil général de l'Isère. Son président André Vallini (PS) a annoncé en fin de semaine dernière qu'il entendait réclamer à Hewlett Packard le remboursement de 1,25 million d'euros d'aides à la création d'emplois versées à la société américaine par le département en 1998.
Que devient Horizon 2006 dans tout ça ?
Un Vrai Roman ?
Hewlett-Packard : la Commission se défausse sur les Etats [ 22/09/05 ]
Les Echos
"Bruxelles ne peut empêcher une entreprise de licencier et dispose de peu de moyens pour aider les salariés. La faute aux gouvernements, selon le président de l'exécutif européen.
Le président de la Commission européenne a pris acte, hier, de la lettre envoyée par Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, au sujet du plan social de Hewlett-Packard, qui prévoit 6.000 suppressions d'emploi en Europe d'ici à 2008 (« Les Echos » du 21 septembre). « Nous allons analyser tout le processus », a assuré José Manuel Durão Barroso, qui a profité de cette occasion pour rappeler au gouvernement français quelques vérités sur la limite des compétences communautaires et le peu d'empressement des Etats membres à donner à l'Union européenne plus de pouvoir en matière sociale. L'ancien Premier ministre portugais a d'abord souligné combien il était « conscient du besoin d'assurer la synergie entre les différentes politiques publiques » pour répondre efficacement à ce type de difficultés.
Le Fonds social européen
Rappelant au passage qu'une directive de 2002 oblige les entreprises à informer et consulter les salariés en cas de licenciement collectif, il a été sans ambiguïté : « Nous devons dire clairement qu'il n'est pas de la compétence de la Commission d'empêcher Hewlett-Packard de licencier des salariés. »
Il a ajouté que le seul instrument dont dispose l'Union se situe en aval des plans sociaux « pour soutenir la reconversion des travailleurs licenciés et les aider à s'adapter aux changements. » Il s'agit du Fonds social européen (l'un des fonds structurels), qui a notamment été utilisé dans la région des West Midlands au Royaume-Uni, touché par la faillite du constructeur automobile britannique MG Rover. « Nous allons examiner les possibilités offertes par ce fonds si les licenciements de masse se concrétisent », a précisé José Manuel Barroso, qui en a profité pour rappeler que, dans ses propositions initiales pour les perspectives financières 2007-2013, la Commission avait prévu un « fonds d'ajustement pour la croissance » de 1 milliard d'euros par an, justement destiné à ce type de situation. Mais, tout à leur volonté de limiter le budget européen, les Etats membres en ont rejeté l'idée. « Le cas Hewlett-Packard prouve que c'est une proposition pertinente et qu'elle mériterait d'être examinée à nouveau », a lancé le président de la Commission.
Dans sa lettre, le ministre français à l'Emploi demande « un examen coordonné au niveau européen des plans de suppressions d'emplois » de Hewlett-Packard, examen qui devrait déboucher sur un dialogue avec le groupe américain sur sa stratégie industrielle. Le ministre se base sur une communication de la Commission d'avril 2005 dans laquelle celle-ci préconisait une « stratégie concertée » pour le traitement des restructuration des secteurs industriels stratégiques."
Merci Christian Thivillion pour ton intervention à France Inter ce matin.
Au fil de l'actualité, nous constatons que la direction française d'HP est de plus en plus hors jeu. Combien de temps va-t-elle résister ?
QUID DU RESTE DE L'EUROPE?
Je comprends d'apres toutes les informations qui nous parviennent que les pouvoirs politiques francais vont nous aider, et cela en s'adresssant directement a Serafini.
Ceci etant dit, ou en sommes-nous au sujet d'un elargissement du contre-pouvoir syndical au reste del'Europe? Essayons d'etre clair: Nos representants ont reussi un magnifique coup de maitre en se mettant d'accord et en creant cette intersyndicale. Sans cette synergie, je ne pense pas que nous aurions ete si loin. Mais ceci est-il suffisant? Face a un Serafini qui doit certainement faire sien le diction "diviser pour mieux régner", ne devrait-on pas aussi creer un bloc encore plus gros en elargissant cette intersyndicale aux autres organisations des pays Euopeeans? Est-ce possible?
Il n'y a plus de "direction française" depuis la fusion : il y a une direction HPF et c'est tout!
Côté HPCCF, il y a quelques grands managers européens qui se rencontrent de temps en temps, mais ne développent aucune stratégie industrielle pour HPCCF, c'est du chacun pour soi!
Certains de ces managers ont même déja communiqué à leurs équipes des messages du style : "vous avez de la chance de faire partie de mon équipe, vous serez moins touchés que les autres..." Ce genre de communication reflète-t'il un esprit d'équipe au sein d'HPCCF?
Peut-on lancer l'idée d'un recensement des compétences sur le site de Grenoble - Eybens et monter un groupe de réflexion pour l'usage de ces compétences afin de créer de nouveaux relais de croissance pour HP en France et en Europe ?
Depuis 4 à 5 ans, toute initiative ou tentative d'initiative est systématiquement arrêtée voire étouffée.
C'est le meilleur moyen d'étouffer un site lentement mais sûrement.
Peut etre que Randy Mott pourrais nous aider , soyons optmiste :
Un article de 2004 sur un call center en inde.
For Dell, Indian call center failure a lessonBy Andy McCue, Silicon.com
Published on ZDNet News: March 31, 2004, 10:57 AM PT
Forward in EMAIL Format for PRINT ZDNet Tags: Hardware Outsourcing IT outsourcing Dell Inc.
Dell admits it has "learned its lesson" after being forced to drop its Indian call center last year following customer complaints about the quality of service.
The call center operation for the OptiPlex desktops and Latitude laptops was moved back to the United States. Dell CIO Randy Mott said in an interview that the Bangalore center was unable to deal satisfactorily with the volume of calls generated by the rapid growth of those product lines.
"In that example we were not as efficient as we wanted to be," he said. "We were growing very quickly in that (consumer) segment. It got a little ahead of us. We took the decision to get it back under control. Our customers expect more from Dell than other companies, and we weren't meeting those (expectations)."
Surveys released in February showed that, while Dell's market share has continued to grow, customer satisfaction has declined. The company has acknowledged the problem and said steps are being taken to improve tech support and other customer services. Mott did not rule out future expansion in India and said Dell has a policy of "all shoring"--spreading jobs throughout Dell's global reach--wherever the right skills are to meet the needs of its global business.
"We certainly learned a lot of things, and we'll be smarter about our growth in newly developed areas," he said.
Mott has been CIO at Dell for four years now after his move from U.S. retail giant Wal-Mart Stores, and said being CIO for a technology company has its good and bad points.
"One of the positive things about it is you have a management team that understands the importance of technology," he said.
In Mott's time at Dell, the IT budget has dropped from 1.91 percent of revenue to 1.44 percent, though of larger revenue, and the company is spending less in real dollar terms. Mott said he plans to bring that down even further to around 1 percent of revenue, but that is likely to mean an actual dollar increase, given Dell's ambitions to be a $60 billion revenue company by 2005.
And Dell is getting more out of its own IT for that money. Mott said his department completed 480 projects last year and has 650 on the table this year, with 60 percent of the 3,000 IT staff now working in development.
Internally the priorities include the Dell enterprise data warehouse, its global online shop and the migration from Sun Solaris running proprietary Unix to Red Hat Linux, which is set to be completed this year. Externally with its own product set, a lot of resource is also going into development around applications for Dell's "one-stop shop" services business.
One area Dell won't be looking at for its own needs is outsourcing. Mott admitted that outsourcing can lead to an "average" IT cost for some firms but said IT is a core part of Dell's business.
"The last thing we want is an average cost structure," he said. "We consider IT a core competency. It is something we look to for sustainable competitive advantage."
Andy McCue of Silicon.com reported from London.
Sondage Le Monde:
Jacques Chirac a demandé au gouvernement de saisir la Commission européenne au sujet du plan de réduction d'effectifs de Hewlett Packard en Europe. Y voyez-vous…
… une manifestation de volontarisme qui montre que les autorités ne restent pas impuissantes face aux décisions des entreprises: 14.5%
… ou une mesure d'affichage qui n'a aucune chance d'être efficace: 80.4%
Ni l'une, ni l'autre: 3.5%
Sans opinion: 1.6%
Nombre de votants : 11772
Mr P. Stark s'est 'fendu' d'un second communiqué addressé à l'ensemble des employés HP en France. On y apprend essentiellement qu'il va continuer a COMMUNIQUER directement avec les employés. C'est une bonne confirmation du contenu de son premier COMMUNIQUE ou il nous disait la même chose. Faut dire qu'il s'est pas passé grand chose entre le premier et le seconc COMMUNIQUE, vous en conviendrez (haha!!). Mais il nous incite aussi a faire gaffe aux COMMUNIQUES de la presse et aux COMMUNIQUES des syndicats qui font état de COMMUNIQUES des instances politiques à propos de fonds publics (mais de quoi s'agit t'il donc ??) qui ne seraient en fait que des COMMUNIQUES erronés et qui ne doivent en aucun cas être vus comme des COMMUNIQUES sincères, mais comme des COMMUNIQUES qui sont proches du tissu d'erreur. Bref, Mr P Starck nous a addressé un vrai COMMUNIQUE qui a bien fait avancer le chmilblick.
Entre le 1er communiqué et le second, l'hypothese que Mr Stark appartienne a la bande des 1240 s'est renforcée. C'est peut-etre ca, le changement?
ça ce serait super, tous ceux d'entre nous qui ont 50 ans pourraient partir avec le même package que Patrick, faut pas rêver!!!!
(Patrick n'a pas encore 50 ans..)
Apres les 1239 licenciements donc, il y aura du travail pour tout le monde puisque Dell promet d'embaucher en France, voir l'
article publié aujourd'hui dans les Echos
Kevin Rollins : « La France est l'un des marchés prioritaires
Les Échos - Il y a 11 heures
Alors qu'IBM et HP sont en train de réduire leurs forces en Europe, Dell entend au contraire s'y renforcer . ... Mais notre objectif n'est pas de copier HP ou IBM
formidable il n'y aura pas de licenciements massifs, peut-etre au compte-goutte seulement?
Patrick nous offre meme cet article des Echos sur sa page web (acces est payant sur le site du journal):
http://athp.france.hp.com/revue-presse/aarticles/20050922ECHO15.PDF
C'est sans doute un message sub-liminal de Patrick !
Dell a embauche 300p en France cette annee, et employe deja +1000p a Montpellier !
Merci Patrick pour l'info!
Patrick a peut etre deja postule chez Dell? comme cela il aura le package et le boulot...
L'inde, c'est déjà trop cher !
Version courte sur l'inquirer :
NUMBER CRUNCHERS at Gartner are predicting doom and gloom for the Indian outsourcing biz.
The Big G says that India’s wage bill for developers is sky rocketing and its share of the outsourcing market could fall by as much as 45 percent by 2007.
Gartner says that the ancient land is having to face stiff competition from cheaper, or closer countries such as the Philippines, Malaysia, Vietnam and Eastern Europe and they will not cut the mustard.
The main reason is that India’s wage bill is getting too high, with call centre staff now demanding between $159-$204 a month when before they only wanted $114-$136.
At the same time the country’s infrastructure is not keeping pace with the rapid growth of the industry.
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Version longue sur CNN ici
l'ideal serai une entreprise sans salarie du tout!
EMPLOI
Bruxelles laisse Paris gérer le plan HP
Marc Cherki
[22 septembre 2005]
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Une nouvelle fois, Paris et Bruxelles ne sont pas sur la même longueur d'onde en matière industrielle. Depuis que Hewlett-Packard, le numéro deux mondial de l'informatique, a annoncé la semaine dernière son intention de supprimer 5 969 postes en Europe, dont 1 240 dans l'Hexagone, la classe politique française se mobilise. Mardi, le président de la République est intervenu en personne. Pour demander au gouvernement de saisir la Commission européenne. Hier, la réponse de l'exécutif européen a été nette. «Il n'est pas dans la compétence de la Commission d'empêcher une entreprise de licencier, c'est la responsabilité des autorités nationales», a déclaré José Manuel Barroso, le président de la Commission, tout en confirmant avoir reçu une demande du gouvernement français pour «analyser» le plan social.
Tout en insistant sur l'étroitesse des marges de manoeuvre, il a évoqué «les possibilités offertes par le programme des fonds structurels» si les «licenciements de masse se concrétisent». Touchée par la faillite du constructeur automobile britannique MG Rover, la région des West Midlands au Royaume-Uni a récemment bénéficié, via le fonds social européen, de 193 millions d'euros.
Dans l'entourage de Gérard Larcher, on précisait hier la nature de la démarche française : «Nous avons demandé à la Commission de faciliter une approche concertée de ce dossier avec les pays européens concernés : la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l'Allemagne. L'enjeu est bien de défendre la compétitivité du site Europe.» C'est dans cet esprit que Gérard Larcher va rencontrer le président de HP en Europe, Francesco Serafini. Il lui demandera de «revoir le contenu et le périmètre du plan de restructuration». L'entrevue est programmée pour lundi prochain, à Paris.
Dans l'après midi, Gérard Larcher a par ailleurs reçu une délégation des cinq syndicats de HP en France. Après une heure de discussions, ces derniers espéraient que le «cas exemplaire» de HP pourrait «faire avancer le droit social européen».
Les élus locaux font eux aussi le forcing. Retour d'un voyage aux Etats-Unis, Michel Destot, le député-maire de Grenoble, a déclaré hier que sa rencontre avec trois responsables de Hewlett-Packard avait été «très utile». Accompagné de Marc Baietto, vice-président du conseil général de l'Isère et maire d'Eybens, et de deux représentants de l'intersyndicale, il a été reçu par Gérard Brossard, vice-président en charge des ressources humaines, et deux responsables des «relations institutionnelles».
Malgré le démenti de la direction américaine de Hewlett-Packard, le député maire socialiste de Grenoble assurait hier, à sa descente d'avion, avoir obtenu «l'engagement que les négociations vont s'engager au niveau européen».
Hier, les représentants des salariés affirmaient que «HP aurait confirmé qu'il n'y a aucune intention délibérée de toucher plus fortement la France». Selon l'intersyndicale, «la direction de HP était particulièrement nerveuse à propos d'une éventuelle présence de la presse, mais aucun journaliste n'accompagnait l'équipe du maire». Car le groupe californien est très «soucieux de son image». HP occupe toujours la première place des marques de micro-ordinateurs en Europe et en France. Cette position risque d'être écornée par le plan social et de faire les affaires de Dell, numéro un mondial des micro-ordinateurs, mais numéro deux en Europe.
Il reste que la mobilisation exceptionnelle en France a surpris aux Etats-Unis. De ce fait, souligne un proche du dossier, la direction de HP pourrait se montrer «plus généreuse» sur les conditions financières accordées aux salariés qui acceptent de quitter l'entreprise en France. Et le plan social pourrait être étalé sur une plus longue période.
L'affaire ne devrait pas s'arrêter là. Hier, la CGT s'est interrogée sur le silence du gouvernement face au «lancement imminent du plan de suppression de 1 000 postes en France» chez STMicroelectronics.
vu sur http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20050922.FIG0126.html?151713
La mobilisation politique autour d'HP s'arrête à Bruxelles
Jacques Chirac saisit Bruxelles qui entend simplement "analyser" le plan social en examinant toutes les pistes de reclassement. Les premières négociations entre HP France et les syndicats se dérouleront vendredi prochain.
A l'image de ce que furent en leur temps Metaleurop Nord, Air Lib ou encore la CIT d'Alcatel, le plan social d'HP en France est devenu une affaire d'Etat, LA priorité sociale numéro un du moment. A preuve, Jacques Chirac a enjoint hier mardi le gouvernement de saisir la Commission européenne au plus vite. Ce qui a été fait dans l'instant. Au risque toutefois que l'initiative présidentielle ne se heurte aux réalités implacables de l'économie mondialisée : Bruxelles, pas plus que Paris, ne peut en effet annuler les 6000 suppressions de postes en Europe décidées par le géant américain de l'informatique. Tout juste, l'Union peut-elle « analyser » ledit plan, selon les termes de son président José Manuel Barroso, avec l'idée d'explorer tous les dispositifs de réinsertion possibles quitte à puiser dans certains fonds communautaires, notamment le fonds social européen.
En attendant, Gérard Larcher consulte à tour de bras. Le ministre délégué à l'emploi a rencontré il y a quelques jours Patrick Starck, le PDG d'HP en France, puis l'intersyndicale aujourd'hui mercredi avant de plaider prochainement la cause nationale auprès de Francesco Serafini, le patron d'HP Europe. Avec l'ambition que ce dernier revoie, évidemment à la baisse, "le contenu et le périmètre" de ce plan de restructuration.
De l'autre côté de l'échiquier politique, Michel Destot, le député-maire (PS) de Grenoble, s'est également lancé dans les grandes manœuvres pour tenter de « revitaliser » les deux sites historiques d'HP en France : Eybens et l'Isle-d'Abeau, ceux-là mêmes qui devraient le plus souffrir des coupes claires annoncées pour l'Hexagone. L'homme s'est donc rendu personnellement à Palo Alto en Californie, au siège d'HP monde, flanqué d'une poignée d'élus de l'intersyndicale. « Il fallait frapper vite et fort, confie Michel Destot à l'Expansion.com. Montrer que nous étions extrêmement mobilisés tout en plaidant la cause industrielle de Grenoble à long terme au sein du futur pôle de compétitivité dédié aux nanotechnologies ».
En attendant, et bien qu'aucune garantie n'ait été offerte à la délégation de l'édile grenoblois par le board américain, il semblerait que le démarrage des négociations entre HP France et les syndicats avec quelques jours de retard (première réunion programmée vendredi prochain) présage d'une possible atténuation du plan.
vu sur http://www.lexpansion.com/html/4/0.134960.0.html
C'est ou le siege de ST? Car apres Palo Alto notre bon Michel ( meme pas peur des californiens et surtout pas d'Arnold ) D. va pouvoir y aller pour pourfendre le CEO et le Financial Officer, non mais ! Dis donc ca va lui en faire ça des miles !!!!
quid de SGBU ? Openview et Opencall vont etre touchés egalement. Ou apparaissent-ils?
Les sites concernes sont Sophia (OPVW+ OPCall), Grenoble (OPCall) et Boblingen (OPVW)
Un représentant de l'intersyndicale sera à 18h15 ce jeudi l'invité de France Info (Bernard Thomasson)
Pour ecouter sur votre pc :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/accueil/
Cliquez sur ecouter = > France info
SGBU est dans GD non?
Delocalisation logique
IBM, HP... ce n'est qu'un début!
par Guillaume Grallet
La délocalisation des services informatiques devrait toucher tous les secteurs. A des niveaux de compétence de plus en plus élevés...
http://www.lexpress.fr/info/multimedia/dossier/etsnumerique/dossier.asp?ida=435007
IBM 14000
HP 14500
SONY 10000
9 CEGETEL 945
Bravo pour l'energie et le talent dans votre combat.
Quelques suggestions d'un ancien:
-pensez aussi a porter un discours sur l'efficacité du personnel recherchée: HP préfère-t-il 5000 employés mobilisés et qui bossent a 100% ou 3700 demotivés qui "font leurs heures" (ie: bossent à 50%) parce qu'ils savent que leur tour viendra, qu'on leur a supprimé tous les avantages, qu'on les traite comme des numéros, qu'ils sauteront eux aussi lorsque M.Hurd voudra faire grimper le cours de l'action de 15% ??
-si vous avez voix au chapitre, proposez donc a François Serafin un deal (il aime ça, et lui aussi doit trouver une porte de sortie honorable et qui ne le laisse pas en conflit avec le gvt francais): plutot que de diminuer le headcount de 25%, le personnel pourrait, pour sauver les emplois, s'engager a augmenter la productivité de 25%. (Exception francaise, experimentation???) Voila un thème qui pourrait mobiliser, et faire passer à tous sous une forme positive les sacrifices necessaires pour y parvenir (repenser un nouvelle fois la facon de travailler, revenir sur les acoords 35:00...etc) . Et redorer le blason d'HP auprès de ses clients, car il a bien grise mine ces temps ci.
Bon courage
D.
Nous donner une ou deux activites en developpement WW...De nouveaux challenges car pour l'instant on a consolidé des activités existantes sans perspective et ca c'est pas enthousiasmant. Les 35 heures on s'en fout à la rigueur, c'est du détail si on a un nouvel os à ronger.
G.
S'engager a augmenter la productivite de +25% ?
Serieusement ? Et comment ? Je sais pas pour vous, mais beaucoup se donnent deja à fond pour nos clients, pour nos projets.
C'est vrai que lorsque nos chefs ne donnent plus de projets à faire ou mettent en place des process qui au bout du compte sont tournés vers leur nombril; les resultats sont pas au top mais ce n'est pas un problème de productivité du personnel.
Et pour les 35h chères à nos managers américains et Français; la badgeuse horaire c'est quand ils veulent, mais attention les compteurs vont chauffer.
Que les idées reçues ont la vie dure pour ceux qui ne veulent pas entendre.
Lorsqu'on parle d'une augmentation de productivite de 25%, il ne faut pas y voir une augmentation d'heure de travail de 25%.
Simplifions l'ensemble des processes, reduisons le temps passe en meetings infructueux. Apportons aussi plus d'autonomie dans les decisions.
Honnetement dans mon job, entre les On-board, Travel request et autres weberies qui nous "assistent" dans nos taches quotidiennes, je suis sur qu'on peut en trouver de la productivite.
Lorsqu'on parle d'une augmentation de productivite de 25%, il ne faut pas y voir une augmentation d'heure de travail de 25%.
Simplifions l'ensemble des processes, reduisons le temps passe en meetings infructueux. Apportons aussi plus d'autonomie dans les decisions.
Honnetement dans mon job, entre les On-board, Travel request et autres weberies qui nous "assistent" dans nos taches quotidiennes, je suis sur qu'on peut en trouver de la productivite.
Lorsque j'ai evoqué la piste d'augmentation de productivité, je ne suggérais pas de travailler plus, mais differemment. Quelques pistes sur des solutions mises en place dans d'autres entreprises:
-diminuer les reunions: mise en place d'un "quota" max d'heures-hommes depensable par un manager en reunions (reunion = plus de 2 personnes) . Un peu usine a gaz, mais ne pensez vous pas que vous passez bien 10% de votre temps en reunions, dont 75% en pure perte pour l'entreprise??
-donner aux employés qui "executent" un process, surtout s'il est local le pouvoir de le "reinventer" s'il sait comment faire mieux et plus efficace
-remettre en place un veritable management par objectifs ou les employés ont de l'autonomie pour les atteindre et ne se font pas taper sur les doigts s'ils enfreignent des "règles" si elles leur sont contreproductives.
-remettre en place le vrai role des managers qui est d'atteindre leurs objectifs en maximisant la competence et la motivation (et rien d'autre.....) de leurs equipes. Et les evaluer sur cela et non sur leur capacité a executer des directives
-et bien d'autres idées que vous êtes nombreux a avoir en tête, le bon sens n'étant pas l'apanage exclusif des dirigeants.
Certes tout cela necessiterait une très certaine évolution de la culture actuelle, mais la situation de crise dans laquelle se trouve votre direction ouvre une opportunité rare de faire changer les choses. Et tout cela ferait revivre de puissantes valeurs qui sont encore latentes et ne demandent qu'à renaitre.
Utopie ou challenge???
A voir.
D.
Ex-HP
Il fut une fois ...
Je me souviens d'une entreprise (pas celle d'aujourd'hui évidemment) qui possédait 7 fondamentaux de vie: les clients, le profit, le personnel , le civisme, etc... C'était une époque ou le management fonctionnait par porte ouverte, jusqu'au plus haut niveau français en tout cas, et où l'écoute, l'interêt et la prise en compte existait. C'était aussi l'époque de l'autonomie financière, hors fonds de pensions était réelle et ou le HP-WAY avait toute sa valeur et ses implications envers ceux qui faisaient la richesse et il ne faut pas l'oublier le business de l'entreprise . C'était aussi l'époque du bottom-UP . Puis vint 2002, fusion avec une entreprise qui ne connait que le business PC qui deviendra de toute façon du consommable, et surtout avec un mode de pensée plus proche de Procter et Gamble que celui d'un entreprise qui se dit faire de la veille technologique et avoir une vision . Je pensais , de façon très ingénue que le modèle de pensée et de management spécifiquement français ou des modèles d'entreprise du 19 éme siécle ne pouvaient atteindre l'excellence de notre entreprise : faux , les MBA ont pris le dessus, les stocks options comme à l'heure glorieuse de la bulle internet sont arrivées, les objets ostentatoires personnels comme la voiture de fonction de nos top managers, entre Mercedes, Touareg, BMW série 7 sont devenus un dû. Ils ne faut jamais oublier que ce ne sont pas EUX qui font le business, mais nous. Si ils pensent sérieusement qu'au vu de la banalisation du marché de l'informatique, ce seront les partenaires , sous-traitants, intégrateurs qui vont nous relayer, choses qu'on a entendu pendant des années, avant, et qui bien entendu n'a jamais fonctionné, c'est qu'ils sont et resteront des Excel managers (on se croirait dans une boite française), qu'ils ne savent toujours pas ce qu'est un client, et qu'ils perdront tout à terme, effet de la spirale négative. Aucune entreprise au monde essayant d'implémenter ce mode de fonctionnement, sauf peut-être dans un business model ou la base n'est pas représentée par 85% de cadre n'a jamis fonctionné à long terme. Alors, entre les délocalisations avec comme le disait quelq'un dans un message précédent tous les problèmes de suivi, d'encadrement, de validations, d'heures passées au téléphone, retars pris, les PROCESS de plus en plus nombreux, stupides, incohérents, il est vrai que dans ce modèle de pensée, ce sera toujours la base qui devra gérer, que le management s'en foutra de plus en plus, mais à quand chez HP france qui se réduira à qelques managers super payés, qui manageront d'autres managers qui battront le seul rameur du bateau dans lequel ils seront 9 et lui tout seul (histoire bien connue) ....
Allez , je me suis laché, c'est Vendredi
Il me semble en effet avoir lu, quelque chose sur le salaires des syndicalistes !? Surprenant !!!
Comme si c'etait un metier a part entiere. Meme si certain(e)s, ne font presque plus que cela, ce n'est pas depuis qu'elles/ils le sont devenus qu'elles/ils se sont enrichi(e)s. Et puis comme c'est ouvert a tous (toi ou toi ..que tu es 2, 5 ou 25 ans d'HP), il y a parmis eux tous les salaires possibles et inimaginables. Et vous pouvez me croire, pas que des gros salaires. C'est en fait a rapprocher plus du benevolat que d'autre chose, pour les plus actifs.
Dans une societé de la taille d'HP, il n'y a pas de place pour les independants. Donc c'est l'etape a franchir. Et si nous étions 4800 syndiqués (comem cela se fait dans les pays nordiques) nous aurions beaucoup plus de poids.
Ne pensez pas, que ce commentaire est hors sujet. C'est plus pour recadrer les pensées, qui s'egarent en denigrant les syndicalistes qui franchement ne meritent pas cela. Les bravos, ca par contre on prend ;-)
Bravo pour cette intersyndicale et votre action quotidienne. Sans vous, il ne se serait rien passer. Vous nous donnez de l'élan et de la force. Merci
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