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22 commentaires à lire:
"HP, un plan social qui secoue la France" La Croix 19/9
Le numéro deux mondial des ordinateurs veut supprimer un quart de ses effectifs en France. Ce traitement de choc est une énorme désillusion pour les salariés
Quel meilleur cadre de travail que cette petite cité d’Eybens, sise non loin des falaises du Vercors et du massif de la Chartreuse, aux portes de Grenoble, où s’est installé il y a plus de trente ans Hewlett Packard (HP), numéro deux mondial de l’informatique ? Pourtant, depuis que le nouveau président du groupe, Mark Hurd, se montre fidèle à sa réputation de «tueur de coûts», les salariés d’Eybens ont les nerfs à vif. Vendredi, c’est bien de cette paisible entreprise, où les cadres, peu familiers de l’action collective, représentent 85 % du personnel, qu’est partie une manifestation. Sur les 2 100 salariés du site, le plus gros en France, 1 500 ont défilé.
Pas question pour eux d’accepter la décision de Mark Hurd de supprimer le quart des effectifs HP en France. Une annonce ressentie lundi dernier à Eybens comme un coup de massue, puisque 500 à 600 personnes pourraient perdre leur emploi. D’autant qu’en 2001 et 2003, déjà, deux plans sociaux avaient poussé 800 salariés vers la sortie, et amputé l’entreprise d’un corps de bâtiment consacré à la recherche et au développement de composants électroniques. Coup fatal pour l’image d’HP, ce troisième plan décrédibilise aujourd’hui la direction, qui s’était engagée lors du dernier plan à ne plus procéder à des licenciements économiques.
À Eybens, il n’y a pas de fabrication, le site étant dédié à des activités de services, développement et marketing à vocation mondiale. Dans les couloirs, on vend des billets de concert comme sur les campus. Pourtant, la veille de la manifestation, des attroupements trahissaient un besoin de parole. Dans les locaux des représentants du personnel, banderoles et porte-voix sont prêts.
"Cela nous a paru abstrait"
«Quand le président d’HP a annoncé cet été 14 500 suppressions d’emploi, cela nous a paru abstrait tant qu’on ne savait pas combien toucheraient la France, raconte Nelly Renard, contrôleur de gestion et déléguée CFE-CGC. On s’attendait naïvement à être touchés au même niveau que les autres. Quand on a appris que ce n’était pas 10 mais 25 % des effectifs, soit une personne sur quatre, qui étaient concernés, ce fut un vrai choc.»
Une semaine après, les salariés sont abattus, même si tous ne réalisent pas encore la nouvelle. Ceux qui ont vécu les plans précédents s’interrogent sur la pérennité de l’entreprise et redoutent un désengagement total d’HP, d’autant que certains sites, en deçà d’une masse critique de salariés, pourraient fermer.
Frilosité à s’engager dans le tout nouveau pôle de compétitivité à Grenoble, embauche de salariés à Bangalore (Inde) et délocalisation de services, les signes avant-coureurs d’une restructuration ne manquaient pas. Pourtant, personne ne s’attendait à ce que la France paye un si lourd tribut. Surtout que les bénéfices d’HP ont augmenté de 38 % sur l’exercice 2003-2004, avec 3,5 milliards de dollars de bénéfice. Pour les syndicats, l’explication est simple : il n’y en a pas. «C’est une décision politique, qui ne se justifie ni sur le plan économique ni sur le plan stratégique. C’est un dumping social organisé par une direction qui veut tout remettre en cause, y compris l’accord sur les 35 heures, qui sauverait d’après elle des emplois s’il était supprimé, alors que nous sommes payés à la journée et que tout le monde travaille chez lui le soir ou le week-end», fustige Jean-Luc Dye, délégué CFDT.
Du côté des élus, même incompréhension. Le député UMP Richard Cazenave avoue « rester sur sa faim» quant aux explications fournies : «Je ne suis pas sûr que la décision repose sur une analyse stratégique solide. Je comprends qu’on délocalise une partie de ses activités pour se rapprocher de ses marchés, mais pas toutes.»
Plus personne ne croit en "l'HP way"
Aujourd’hui, plus personne ne croit en l’«HP way», modèle d’organisation où le salarié est au centre de l’entreprise, dispose d’une large marge de manœuvre et travaille en équipe. Conscient de ce changement de culture, Alain, 34 ans, n’aura «aucun état d’âme à saisir l’indemnité de départ». Nelly, qui a connu la «belle époque» d’HP , dans les années 1980, se souvient : «L’ambiance était plus conviviale, l’entreprise recrutait des profils techniques, alors qu’elle privilégie aujourd’hui des profils marketing. Les salariés d’HP sont attachés à la technique, mais on les cantonne de plus en plus dans des tâches de gestion.»
Aujourd’hui, ils semblent de moins en moins attachés à leur entreprise, à tel point qu’aucun, selon une enquête interne, ne conseillerait à un ami de venir travailler chez HP . Le fossé avec les dirigeants du groupe s’est creusé. «Quand l’action a fait un bond à l’annonce des restructurations, explique Didier Pasquini, ils ont vendu leurs stock-options. Cela montre qu’ils n’ont aucune envie d’investir à long terme dans l’entreprise. En outre, les salariés ont le sentiment d’être dévalorisés par les dirigeants du groupe, qui leur renvoient une image caricaturale de la France, considérée comme un pays à problèmes.»
Conscient d’aider à la délocalisation en formant des ingénieurs venus d’Inde ou de Slovaquie, Sébastien estime qu’HP ne gagne pas au change. «On prend du retard sur les programmes car les ingénieurs indiens, sous pression, travaillent sur plusieurs projets à la fois. En plus, les exigences de qualité ne sont pas les mêmes.» Aujourd’hui, chacun s’interroge sur son avenir. Dans le hall d’accueil, reste une sculpture, allégorie du progrès de l’homme qui s’est rendu maître de la technologie. "
Pourquoi ne demandons nous pas etre recu par Dominique Villepin
a ce jour je n ai pas entendu de
syndicaliste recus par les gouvernants . Notre Pdg a juste titre sait bien que l on ne parlera plus de nous dans quelques temps il faut gagner la bataille de l image .
de plus pourquoi ne communiquez vous pas sur les ventes de stock
cela est public par le top management dhp
... oui mais DELL, a la difference d'HP, cree encore des emplois en France !
Nous aussi, à la sous-traitance et chez les partenaires...
Par contre Dell fait vivre l'industrie pharmaceutique plus qu'HP, ça c'est vrai !
Salut,
Afin d'internationaliser notre action, ne pourrions-nous pas utiliser le blog en anglais plutot ? http://hpwfr.blogspot.com/
The question is not to leave HP with a big package or to justify job cuts regarding our competitors...The matter is to stop this financial logic which have a global negative impact on our economy.
NEW YORK, Sept 19 (Reuters) - Hewlett-Packard Co. (NYSE:HPQ - News) said on Monday it agreed to buy Peregrine Systems Inc. (Other OTC:PRGN.PK - News) for $425 million in cash to build its portfolio of computer systems management software.
The deal is expected to close in the first calendar quarter of 2006, pending approval by Peregrine shareholders and other customary closing conditions.
HP France réaffirme sa volonté d'un "accord de méthode" avec les syndicats
AFP | 19-09-05
La direction de Hewlett-Packard France a réaffirmé lundi dans un communiqué sa volonté d'ouvrir, "sans délai, et dans le cadre d'un accord de méthode, une négociation sur l'ensemble des composantes de son plan de restructuration en France, et des mesures d'accompagnement nécessaires".
HP a annoncé il y a une semaine la suppression d'ici 2008 du quart de ses effectifs en France, pays le plus touché par les 6.000 suppressions prévues en Europe.
A la suite de la rencontre vendredi entre Patrick Starck, Pdg de HP France, et Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, HP France a souligné lundi que "la direction d'HP a réaffirmé la volonté d'HP de maintenir une activité importante et pérenne en France tant locale qu'internationale".
La direction de HP a également "confirmé la décision de participer activement aux deux futurs pôles de compétitivité de Sophia-Antipolis et Saclay", indique la société.
Dans le communiqué ne sont pas mentionnés les autres sites du groupe en France, en particulier celui de Grenoble-Eybens, berceau de HP en Europe, qui pourrait perdre de 500 à 600 emplois, sur un total de 2.100 salariés.
Le Pdg de HP France a plusieurs fois souligné que HP "ne fermera aucun site en France".
M. Starck a également affirmé sa volonté de définir avec les syndicats un "accord de méthode" sur les mesures d'accompagnement de ce plan de restructuration. Cet accord portera également, souligne le communiqué d'HP, sur "toute mesure favorable à la préservation de l'emploi".
L'intersyndicale de HP France sera reçue mercredi par M. Larcher, a annoncé samedi la CFTC métallurgie, dans un communiqué.
Un comité de groupe de HP en France est prévu le 23 septembre à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où devraient être détaillées les suppressions d'emplois "site par site et fonction par fonction (imprimantes, PC, ressources humaines...).
Le comité de groupe ne donnera pas ce genre de détails, très peu en fait
Le support de nos politiques, c'est bien. Pour qu'il soit (encore plus) efficace, peut être faut-il alimenter leur 'moulin' avec des propositions (concrètes!) qui peuvent être relayées au plus haut niveau, qui seraient valables à la fois pour HP, pour la France, pour l'emploi, pour l'Europe, ...
Ambitieux? Utopique? Peut-être, mais peut être pas. Je soumet une idée:
Vous connaissez tous les labels 'made in xxx' qui sont apposés sur les produits, que ce soit des PC ou des tee-shirts.
Un certain d'entre vous savent peut être que pour être autorisés a apposer une étiquette 'made in France' (par exemple) la 'valeur ajoutée locale' (en gros le montant dépensé (en salaires par ex) ou acheté localement par l'entreprise et qui se retrouve dans le cout de revient du produit) doit être au minumum de x%. Le 'x' est définit légalement est est pour les produits manufacturiers de l'ordre de 40%.
Alors voilà le grain a moudre pour nos politiques et autres acteurs clés de la CEE:
- Développer un label 'made in CEE'
- Bien entendu le rendre obligatoire pour les produits ET les services.
- Bien entendu lui associer une 'valeur ajoutée locale CEE minimum'
- ET faire en sorte que les contrats 'd'états' ou d'entreprises fournisseurs de l'état soit basés sur des prestataires, produits et services ayant étant labellés 'made in CEE'.
Et alors me durez vous?
Et bien si les états jouent le jeu,
Si la législation évolue dans ce sens, au niveau Européen,
Et bien nos chères entreprises seraient TOUTES contraintes a s'y soumettre (les fameuses 'composantes extérieureures' de toute stratégie d'entreprise)
Ce qui fait qu'il n'y a plus de question de 'compétitivité de HP versus IBM ou DELL' dans les décisions de 'faire en Europe' ou 'faire faire en Inde ou en Chine'. Chaque entreprise à la même enseigne, elle DOIT ajouter de la valeur localement ou elle est exclue des marchés d'état et connexes.
Protection? OUI, mais au niveau Européen, mais il faut savoir ce que l'on veut pour nous, et pour nos enfants.
Je ferais remarquer à ce stade qu'il s'agirait NI PLUS NI MOINS de légiférer un des principes business du HP Way. Celui de l'entreprise citoyenne, qui ne se permet pas de seulement vendre sur un marché, sans par ailleurs y développer localement de la valeur pour le respect des individus y vivant.
OUI, cette mesure serait CONTRE les profits boursiers à outrance et honteux.
Alors, au boulot messieurs les politiques et législateurs au plus haut niveau !! Sauvez l'Europe de la perdition pendant qu'il en est encore temps, et mettez sur la tables les règles du jeu d'une Europe citoyenne.
Oust les profiteurs boursiers et autres vaches a lait des fonds de pensions. Oui, arrêtons de financer les retraites des citoyens des USA grâce aux profits boursiers outrancieux réalisés en CEE (entre autres) en mettant année après année la populace CEE travailleuse dans les charettes des licenciements.
Mais protégez nous avec du concret, non d'un chien !!!
Il y a bien longtemps que j'avais remarque la complete disparition du HP way, ou plutot sa transformation en une one way street. Je ne regrette pas du tout d'avoir quitte ce qui s'appelait toujours HP mais ne l'etait plus. En fait seule la miss Fiorina a bien tire son epingle du jeu en empochant pas mal de dollars grace a l'affaire Compaq.
Dans la série c'est pas l'argent qui manque...
PALO ALTO, Calif. and SAN DIEGO, Sept. 19, 2005
"HP and Peregrine Systems, Inc. (OTC:PRGN.PK), today announced that they have signed a definitive agreement pursuant to which HP will acquire Peregrine in a cash merger for $26.08 per share representing an aggregate equity value of $425 million."
Headquartered in San Diego,California, Peregrine has more than 3,000 employees located in 80 global offices
http://www.peregrine.com
It could be cool to do the top ten or the very best of "comments" of this blog...
Good idea, it will be done next week-end latest. Thanks !
BRAVO - Vous menez un vrai combat pour tous les informaticiens.
Tenez bon, vous n'etes pas seuls et votre combat n'est pas vain.
Voici des nouveaux ex collègues !!
Le californien de Palo Alto Hewlett-Packard a annoncé pas moins de deux opérations de croissance externe ce lundi. Tout d'abord, HP et Peregrine Systems ont fait état de la signature d'un accord définitif selon lequel HP va acquérir Peregrine en cash pour 26,08$ par action, représentant un montant equity agrégé de 425 M$.
A la finalisation, Peregrine ainsi que son portefeuille de softwares de service et asset management seront intégrés au sein des activités HP OpenView. L'acquisition, soumise à l'approbation des actionnaires de Peregrine et à diverses conditions de closing, devrait être finalisée au plus tard sur le premier trimestre de l'année calendaire 2006.
En outre, HP a aussi fait part ce jour d'un accord définitif pour l'acquisition d'AppIQ, étendant ainsi son portefeuille storage. AppIQ basé à Burlington, Massachusetts, dispose de 135 employés et 250 clients, et de bureaux en Grande-Bretagne, à Hong Kong, Singapour et en Inde.
Les termes financiers de cette seconde transaction n'ont pas été précisés. AppIQ fournit des technologies open storage area network management & storage resource management aux entreprises, permettant plus concrètement de gérer leurs serveurs et storage.
Le label 'made in CEE' n'est pas la solution
C'est une bonne idée mais n'est pas la solution.
Car ça n'empêchera pas les sociétés de licencier en France et de transférer les activités en Pologne et Slovaquie...la preuve...
Seul le label "Services assurés par des travailleurs en France" serait une solution pour nos emplois Français.
BRAVO Michel DESTOT, maire de Grenoble. Il a fait ce que tout PDG d'HP France, digne de ce nom, aurait du faire depuis longtemps : prendre le 1er avion pour Palo Alto et défendre ses employés auprés de la direction mondiale. Au lieu de cela monsieur Starck (c'est qui ? notre pdg ?) ne fait qu'éxécuter le plan Hurd... Je ne veux pas être passeiste, mais j'aimerai bien avoir l'avis de Kléber (Beauvillain, pour ceux qui ne l'ont pas connu) l'artisan majeur de HP en France.
What is the link between a nice place to work and a successful company?
In other words, can a "bad" place to work be a successfull company on the long run? Personnaly I don't believe so.
Customers like dealing with companies they can trust on, they can be loyal to. The first sign of being such a company is the loyalty of employees. This was named HP-way, Carly killed it and Hurd has no idea on what it is.
Nouvel obs:
Social
Le maire de Grenoble reçu par la direction mondiale de Hewlett-Packard
AP | 20.09.05 | 01:18
PARIS (AP) -- La direction mondiale de Hewlett-Packard a assuré la délégation conduite à San Francisco par le député-maire de Grenoble, Michel Destot, que le groupe maintiendrait une activité en France, sans préciser le sort des sites de la région grenobloise, a affirmé lundi soir la mairie dans un communiqué.
Michel Destot a conduit lundi soir (lundi matin en Californie) une délégation d'élus pour défendre l'avenir des sites de Grenoble-Eybens et de l'Isle d'Abeau, menacés par un plan de suppression de 6.000 emplois en Europe.
Dans le cadre de ce plan, HP a annoncé la semaine dernière la suppression de 1.240 emplois d'ici à 2008 en France, soit un quart des effectifs de l'entreprise dans l'Hexagone. L'inquiétude est particulièrement vive au site de Grenoble-Eybens où se trouve le plus gros pôle industriel d'HP-France avec quelque 2.100 salariés.
Les négociations se poursuivront "dans les semaines à venir" avec les syndicats et les directions nationales et locales, "susceptibles d'infléchir l'ampleur des annonces connues à ce jour", affirme le communiqué de la mairie de Grenoble, sans donner de précisions.
La délégation présente en Californie comptait, outre M. Destot, le maire d'Eybens, Marc Baietto, et les responsables syndicaux Didier Pasquini (CGC) et Frédéric Vu (CFTC). Faute d'un rendez-vous avec le PDG Mark Hurd, les élus se sont entretenus avec des membres de la direction mondiale chargés des ressources humaines et de la stratégie.
Ils ont "fait valoir les atouts historiques et plus récents du pôle Grenoble-Isère dans les domaines du logiciel et de l'informatique", et invité les directions mondiale, européenne et française à se rendre à Grenoble pour constituer un groupe de travail avec les élus et les acteurs économiques et "envisager des perspectives industrielles de développement" pour Hewlett-Packard, selon le communiqué de la mairie de Grenoble. AP
En réponse au message posté ce jour à 08:37:
Un regard systémique donne en effet à penser que les relations entre les employés et leurs clients deviennent à terme le reflet de celles qui existent entre le management et les employés. Que les employés perdent confiance dans le management, et rapidement cette défiance va s'étendre aux clients... HP est en train de scier la branche sur laquelle il est assis!
Nouveau lien internet vers le site de la CFDT HP
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