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lundi 26 septembre 2005
Réunions avec les employés !
COMMUNIQUE INTERSYNDICAL
ASSEMBLEE GENERALE DES SALARIES
· Lundi 26 sept de 16h à 17h à Issy-Les-Moulineaux à l’Atrium
· Mardi 27 sept de 16h à 17h aux Ulis à la Cafétéria
· Mardi 27 sept de 16h à 17h à Grenoble à la Cafétéria
· Mardi 27 sept de 16h à 17h à IDA à la Cafétéria
. Mercredi 28 sept de 16h à 17h à Strasbourg
. Vendredi 30 sept 10h30 à 12h à Aix salle Pagnol
· Vendredi 30 sept de 13h à 14h à Sophia à l’Auditorium Doriot
Une première négociation sur l’accord de méthode a eu lieu vendredi 23 septembre 2005. L’ensemble des syndicats réunis en intersyndicale a entamé les discussions avec la Direction dans un esprit d’ouverture et de dialogue, mais en posant comme préalable à la poursuite des discussions :
1. un objectif chiffré clairement affirmé par la direction comme par les syndicats de limiter les suppressions de postes à un chiffre inférieur à 15% de l’effectif.
2.l’assurance de nouveaux investissements durables en France pour assurer la pérennité des emplois et des sites après cette nouvelle réorganisation.
Non seulement, nous n’avons pas pu obtenir de garanties sur ces deux points, mais la direction nous propose un cadre de négociations fourre-tout qui mêle les suppressions de postes, l’accord sur les 35 heures, les Négociations Annuelles Obligatoires (augmentations de salaires, avantages sociaux, temps de travail…), la négociation des conditions de départ, le calendrier des consultations, etc.
Nous n’acceptons pas cet amalgame et nous refusons en particulier d’entamer les discussions sur le volet social accompagnant les licenciements tant que les deux priorités mentionnées ci-dessus n’auront pas fait l’objet d’un accord entre les partenaires sociaux. Et nous exigeons que la direction nous communique, dans les plus brefs délais, la répartition et la justification économique des suppressions de postes.
De plus, et contrairement à ce qui est insinué par la direction, les organisations syndicales :
1. restent ouvertes à toute discussion visant à réduire l’ampleur de ce plan et à concrétiser la volonté de maintenir les activités en France ;
2. ne fixent aucun délai pour entamer les discussions. La Direction est invitée à présenter ses justifications économiques aux élus des Comités d’Entreprises quand elle le souhaite ;
3. ne sont pas responsables de « l’émoi » provoqué par le plan de licenciement de la Direction, terme qui ne convient pas à la gravité de la situation.
La Direction ne semble pas avoir pris la mesure de la situation de crise actuelle et fait peu de cas de votre mobilisation ainsi que de celle des pouvoirs publics. Nous vous rencontrerons cette semaine lors d’Assemblées Générales de salariés sur tous les sites HP pour partager avec vous les informations dont nous disposons et recueillir votre avis sur la suite à donner à nos actions.
33 commentaires à lire:
La direction se fout de notre g.....!
HP : les sept raisons de la colère
Avec ce troisième plan social, l'illusion d'une entreprise où il fait bon travailler tombe. Réactions de salariés en état de choc.
01 Informatique, le 26/09/2005 à 10h00
« Chez HP, nous avions pour habitude de régler nos problèmes en famille. Cette fois, le dialogue est rompu. » Emu, la voix de Christophe Hagenmuller, secrétaire du CE de Grenoble, s'étrangle dans le mégaphone. Un millier de personnes, massées vendredi 16 septembre devant la préfecture, applaudissent. Cinq jours après l'annonce de la suppression d'un quart des effectifs en France, la colère ne retombe pas.
Plus de la moitié des salariés d'HP dans la rue, c'est une première pour cette société composée à 90 % de cadres. La plupart, comme Sophie*, dix-neuf ans de carrière, n'ont jamais fait grève. Alors que le plan social initié en 2002 se termine en décembre, un autre prend le relais. Remontés à bloc, les salariés le vivent comme une véritable punition.
1 - L'absence de justifications économiques.
HP fonde ce plan en regard « des contraintes de compétitivité liées à l'évolution du marché informatique » . A partir de 2007, le groupe prévoit d'économiser 1,9 milliard de dollars par an dont 1,6 milliard sur la masse salariale, et 300 millions sur les avantages sociaux. Mais avec un chiffre d'affaires de 20,8 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 10 %, la société se porte bien. « Comment HP justifiera-t-il ce plan ? s'interroge Didier Pasquini (CFE-CGC). Le licenciement par anticipation de pertes de bénéfices n'est pas légal en France. »
2 - La « HP way » enterrée.
Paul, bientôt cinquante ans, dont vingt passés à HP Grenoble, date la fin de l' HP way à six ans, au départ de Lewis Platt de la direction. « Autrefois, on se serrait tous la ceinture quand il le fallait. La réduction de l'effectif n'était pas envisagée immédiatement. » Les salariés français avaient ainsi accepté, il y a une dizaine d'années, d'abaisser leur salaire. Ce qui, d'ailleurs, n'avait pas été appliqué.
Les onze règles édictées par David Packard en 1958, prônant l'implication ou l'altruisme, perdurent malgré tout. Du moins chez les anciens. « Il est rare que je prenne mon jour de RTT mensuel et je ne compte pas les heures. Les jeunes du service ne comprennent pas. » Jean-Luc Poirson (CFE-CGC), vingt-huit ans de carrière dans l'informatique chez NCR, Digital, Compaq et HP, a connu, lui, douze plans sociaux. « J'espérais retrouver l'esprit Digital chez HP. »
3 - L'image de la société ternie.
Après deux semaines de battage médiatique et de mobilisation politique, HP est devenu, selon la CGT, « le Michelin de l'année 2005 », « le symbole de l'entreprise prédatrice, qui n'hésite pas à se défaire de ses salariés pour courir après toujours plus de profits » . Des commerciaux disent avoir reçu de nombreux messages de sympathie des clients. Et, toujours d'après la CGT, une collectivité locale envisagerait d'annuler ses commandes de matériel.
Dans le même esprit, des appels au boycott des produits HP, à trois mois des fêtes de fin d'année, ont fleuri sur les forums de discussion. La grande majorité des grévistes s'en offusque. « Au contraire, il faut mettre les bouchées doubles, lance l'un d'eux. Le dernier trimestre doit être en forte progression afin de rendre encore plus patent le manque de fondement de ce plan. »
4 - Le management contesté.
L'habitude du consensus, de la discussion collective qui prévalait est rompue. Comme la politique de la porte ouverte. « En cas de conflit, il était possible de court-circuiter son chef si l'on estimait qu'il se trompait. » Pour Pascale, quatre ans de maison, la communication ne passe plus. « Nous avons été informés de ce plan par e-mail. Nous ne sommes que des virgules sur les statistiques ! » Des commerciaux disent même avoir été menacés par leurs supérieurs s'ils manifestaient. Et certains se sont vu imposer des rendez-vous en clientèle pendant les heures de débrayage.
Sur le blog de la CFTC, les salariés se lâchent. Pour l'un, c'est l' HP way à sens unique. « Les ordres tombent du sommet, et l'on demande aux employés d'exécuter la stratégie. » Pour l'autre, le PDG de HP France n'a pas joué le rôle d'amortisseur. « A l'image du maire de Grenoble, Patrick Starck aurait dû prendre le premier avion pour Palo Alto et défendre ses employés auprès de la direction mondiale. »
5 - Le sentiment anti-Français.
Avec un quart de ses effectifs supprimés, la France apparaît comme le vilain petit canard. L'Allemagne, elle, verra ses effectifs fondre de 16 % « seulement ». « Pour la "corp.", dit Paul, la France est le pays des 35 heures. Certains de nos interlocuteurs américains pensent que notre semaine se termine le jeudi et que nous partons deux mois l'été. » La phrase malheureuse de Mark Hurd sur les deux pays les plus ingérables - à savoir la France et la Chine - n'a fait que mettre de l'huile sur le feu.
6 - L'engrenage des délocalisations.
Le développement et le support en Inde, les fonctions transversales en Europe de l'Est ou en Irlande. Les filières de délocalisation se sont mises en place au fil des mois. Julie, la trentaine, administrative à Grenoble, a vu son activité basculer peu à peu vers la Pologne et la Slovaquie. « Au départ, il s'agissait de tâches à faible valeur ajoutée. Le discours des managers se voulait rassurant. Aujourd'hui que la menace sur nos emplois se précise, ils ne font même plus semblant. »
Françoise, vingt ans chez HP, fait le même constat : sous la pluie battante d'Issy, elle dénonce la délocalisation du service financement vers Dublin. La pilule passe d'autant plus mal que l' offshore n'est pas sans incidence sur la qualité du travail rendu. Jean-Luc Poirson pointe le turnover de 40 à 50 % en Inde, la sous-traitance en cascade, et les feuilles de route qui dérapent violemment. Pour Rémi, commercial au siège, son rôle se résume à « rattraper les dysfonctionnements des délocalisations chez les clients français. »
7 - Le manque de visibilité à long terme.
Patrick Starck a répété ne prévoir aucune fermeture de site. Mais les craintes persistent. « On vide d'abord les bâtiments, puis on ferme les sites » , résume un manifestant.
Et pour Christophe Hagenmuller, le mouvement est inéluctable. « Les délocalisations commencent à toucher la R&D. Si ce projet n'est pas cassé, c'est la fermeture de Grenoble qui est programmée à cinq ans. » Pour nombre de salariés, la politique menée manque de visibilité. « HP a bâti sa force sur sa capacité d'innovation. Or, nous n'innovons plus » , déplore l'un d'eux. Sur une banderole, le logo « HP Invent » a fait place à « HP Invest ».
HP: pendant le plan, les investissements continuent…
Le constructeur américain de Palo Alto poursuit sa politique de croissance externe. Petit point sur ses récents mouvements.
Après le rachat de l'éditeur Peregrine Systems pour 425 millions de dollars, Hewlett Packard a porté son dévolu sur le spécialiste du stockage AppIQ, comptant 135 employés, pour un montant non divulgué. Cette société américaine, dirigée par Dave Lemont, a été créée en 2001 par «des vétérans de l'industrie du stockage», peut-on lire sur son site internet. Basée dans le Massachusetts, elle dispose également de bureaux au Royaume-Uni et en Asie, et revendique 235 clients à travers le monde.
Dans un autre domaine, Le Monde Informatique indiquait dernièrement que HP a repris, début septembre, la division néo-zélandaise de Capgemini et ses 140 employés. Il s'agit en fait de CGNZ, un cabinet de conseil indépendant oeuvrant sous licence de Capgemini. Là encore, le montant de la transaction n'a pas été divulgué.
275 nouveaux salariés rejoignent donc HP, quand 14.500 autres sont sur le point de le quitter.
Pour le groupe informatique, cela implique de déployer deux logiques de communication, très stratégiques. D'abord, celle à destination de la communauté financière: "HP coupe dans les coûts". Ensuite, celle destinée à ses clients et partenaires: "HP continue à investir".
Plus positive, cette dernière témoigne des dépenses récentes de l'entreprise de Palo Alto. Au rang desquelles on peut aussi rajouter les 150 millions de dollars annoncés fin août pour investir dans la technologie d'identifiants radio ou RFID (Radio Frequency IDentification).
Mais pour faire un bilan complet, il faut aussi prendre en compte l'annonce récente concernant le monde de la Formule 1. HP a mis fin à son sponsoring des voitures de l'écurie britannique Williams, qui prendra effet à compter de la mi-octobre. Une source d'économies non négligeable, puisque d'après Eurosport, la perte pour Williams serait d'environ 40 millions d'euros par an.
I'm sorry guys!je ne savais pas que HP avait changé a ce point.Désolé!!natale 31 ans de HP et qui avait posté un commentaire contre la CFCT.Suis avec vous,mais attention à la récupération politique qui ne mène nul part.
l'employe vient a la fin ...
Mark said :
I want HP to be a less-than-exciting company. I want us to be known not for big theatrical statements and actions, but for delighting our customers, delighting our partners, enriching our shareholders and providing employees with a great place to work consistently, quarter after quarter, year after year, with incredibly boring regularity. And that means focusing on the basics of running the business. If it also means disappointing the press and our own public relations people by not making a big announcement every 15 minutes, so be it.
Bonjour
En tant qu'ex-employée d'HP (et ceci pdt 15 ans) je trouve déplorable ce qu'est devenue cette société!!!
Il etait un temps ou le client était au centre . Pour cela les technologies, les produits étaient fondamentaux .La R&D se chiffrait ,en % des résultats ,a 2 digits. Aujourd'hui HP dépense 3.5% en R&D et, en valeur, a un budget supérieur en rachat d'actions versus R&D .
Il etait un temps ou les employés étaient considérés par leurs capacités à innover et la résponsabilité qui leur était donnée .
Il était un temps ou cette entreprise était leader sur le marché .Les autres cherchaient à imiter ses techno et produits , ses rapports avec ses clients , ses rapports avec ses employés .
Aujourd'hui HP tente de faire du Dell en matériel mais n'a pas la logistique donc fait moins bien que Dell ...
HP tente d'être une société de services mais en étant derriere IGS , CAP , Atos etc..
Hp tente d'être une société de soft mais est à des années lumières de SAP , Oracle , Microsoft ou autres ...
Les imprimantes .En voila une belle vache à lait .. Mais que vois-je d'autres se mettent à faires des imprimantes ( DEll..) et mon profit diminue ..
HP est passé (en 10 ans ) d'une entreprise leader à une entreprise qui suit les autres (et parfois avec difficultés) .
Quand je pense qu'HP a été jusqu'à distribuer l'iPod !!!
Ce qui me rassure dans votre combat , c'est que l'esprit HP Way reste chez un grand nombre d'employés . Quand je vois votre discours sur la volonté d'investir en France , le fait de préserver la relation client par des personnes physiquement présentes face au client je pense que cette entreprise peut , peut-être , être sauvée .
Par contre , votre direction !!! quand je vois que ce sont les politiques avec les syndicats qui prennent l'avion pour aller défendre le dossier aux US . Que dire !! sauf que vraiment vous n'avez pas méritez une direction aussi.... inexistante !! ( je modère mes propos).
Quant à ceux qui pensent que tout ce tapage est nuisible . Je peux comprendre ce sentiment . Ils esperent tout simplement passer entre les gouttes .
Un principe tout simple . Face à des attitudes d'entreprise voyou ( HP est dans cette attitude là) , la seule solution est la solidarité et la capacité à faire des propositions intelligentes.
Si on prend le plan tel quel . 25% de l'entité commerciale passe à la trappe . J'ai gardé pas mal de contacts avec des personnes de cette entité . J'ai le sentiment qu'ils bossent plutôt beaucoup ( voire énormement ). Avec 25% en moins , la satisfaction clients ne va pas s'améliorer et la relation client va en patir . En conséquence le CA va diminuer et donc pour compenser nouveau plan social etc ... je ne vous fais pas le dessin complet .
Je ne connais pas bien l'entité internationale mais je suppose qu'on ne doit pas être très loin du même schéma !!
Je vous souhaite bonne chance à toutes et tous , beaucoup de courage ( il va en falloir ) et beaucoup de solidarité ( et ça ne va pas être facile , car en face ils vont tout faire pour mettre le b... entre vous )
une ex-employée totalement désinteressée (plus de stocks , plus d'actions ) mais totalement intéréssée (car le lien affectif reste!!)
Vous avez vu l'interview de Stark sur le figaro. Si les syndicats acceptent de revoir à la baisse les 35 heures, alors il se pourrait que le nombre de licenciés soit revu à la baisse en contre-partie ! Quelle stratégie ! En fait le nombre de 1240 est plus haut que le besoin réel. Il est juste trop haut pour pouvoir mettre les 35 heures dans la balance. On va se faire avoir !!!
Et la cohérence dans tout ça ? On veut virer des gens parce que trop nombreux et dans le même temps on veut les faire travailler plus. On nous prends pour des imbéciles.
Les syndicats de Hewlett-Packard se mobilisent
lundi 26 septembre 2005 (Reuters - 16:00)
PARIS - Les cinq syndicats de salariés de Hewlett-Packard France ont convoqué cette semaine cinq assemblées générales pour définir un nouveau plan d'actions contre le projet de 1240 suppressions de postes sur les sites français du géant américain de l'informatique.
L'intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CGC CFTC) a aussi appelé les salariés à se joindre à la journée nationale de grèves et de manifestations du 4 octobre "pour l'emploi, les salaires et la défense du service public", a précisé Jean-Paul Vouiller (CFTC).
"Des discussions sont en cours pour que les salariés de HP défilent le 4 octobre en tête de cortège, aux côtés de ceux d'autres entreprises touchées par des plans sociaux", a-t-il dit à Reuters, citant la Samaritaine et Neuf Cegetel.
Ce lundi, entre 16h00 et 17h00, une première assemblée générale de salariés devait se tenir au siège du groupe à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Le P-DG de HP pour l'Europe, Francesco Serafini, devait pour sa part être reçu à 16h45 par le ministre délégué au Travail, Gérard Larcher.
Dans un communiqué paru lundi sur un "blogspot" de la CFTC-HP, l'intersyndicale reproche à la direction de "faire peu de cas" de la mobilisation en France.
Mardi, trois autres assemblées générales sont convoquées entre 16h00 et 17h00, l'une aux Ulis (Essonne), l'autre à Grenoble (Isère), la troisième à l'Isle-d'Abeau (Isère). La cinquième AG est prévue vendredi, entre 13h00 et 14h00, à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes).
Une première négociation sur un "accord de méthode" a eu lieu vendredi dernier entre la direction et les syndicats qui ont demandé que les suppressions de postes ne dépassent pas 15% de l'effectif, contre 25% dans le projet actuel.
Les syndicats ont aussi demandé "l'assurance de nouveaux investissements durables en France pour assurer la pérennité des emplois et des sites après la réorganisation".
"Nous n'avons pas pu obtenir de garanties sur ces deux points", déplore l'intersyndicale, qui pose ces deux revendications comme un préalable à la poursuite des discussions. "Nous exigeons que la direction nous communique, dans les plus brefs délais, la répartition et la justification économique des suppressions de postes."
Les syndicats réaffirment leur refus d'un cadre de négociation "fourre-tout qui mêle les suppressions de postes, l'accord sur les 35 heures, les avantages sociaux, les conditions de départ, le calendrier des consultations, etc.".
Ils affirment n'avoir fixé à la direction "aucun délai pour entamer les discussions".
Lundi, dans un entretien au Figaro, le président de Hewlett-Packard pour la France, Patrick Starck, a assuré que HP n'avait pas "l'intention de partir" de l'Hexagone. Il a en outre souligné que son entreprise avait versé plus de 700 millions d'euros en impôts et taxes diverses et assuré qu'il n'avait "jamais bénéficié" de subventions.
Il réagissait aux injonctions de plusieurs responsables politiques demandant à HP de rembourser les aides publiques perçues en France.
R E V O L U T I O N ! ! !
MOI AUSSI R E V O L U T I O N !!!
Bravo à l'intersyndicale. Merci de rester unis malgré les différences d'appréciation que vous avez certainement.
Pour le 4 Octobre, ce n'est pas bon. Cette journée est trop politique, et je ne souhaite pas que notre mouvement soit dilué dans une journée qui s'annonce surtout anti-gouvernementale. Et qui concerne surtout la fonction publique (voir la position claire que défendait G. Chérèque lors de la fixation de cette date).
Pour le 4 Octobre, ce sera donc sans moi.
C'est pour cela qu'on a demandé que les employés HP puissent défiler à part, si possible devant avec les autres entreprises touchées.
On compte sur vous, c'est important !
Pas d'accord pour se mêler à la journée du 4 octobre... Faire l'amalgame ne créera que confusion et incompréhension. La scène publique, la rue n'est pas le principal lieu de discussion. C'est face à la direction et à sa volontée de mélanger plan sociale et révision du temps de travail. Licencier, mais un peu moins pour montrer qu'ils sont gentils, pour obtenir une augmentation du temps de travail... C'est pas fin du tout, c'est gros, c'est grossier... Franchement, avoir un jour, deux jour ou 6 jours de congés en moins, n'est pas un problème en soit honnêtement... Mais c'est une discussion à part du plan social. C'est clair et non négociable. Ou alors on peut aussi rendre le café payant, disons 2 euros la tasse et puis travailler à deux dans un bureau, réduire l'éclairage et l'utilisation de la climatisation ou du chauffage... Allez avec ces économies, vous nous laissez combien d'emplois en plus ?
Nous ne sommes pas dans un souk en train de marchander, chers dirigeants. Nous ne sommes pas des poires, gardez cela en mémoire. Ce serait vous méprendre.
Bien à vous
Quelqu'un pour un débat constructif...
Pour ceux qui étaient à la réunion d'Issy, un manager dont nous avons parlé à mot couvert nous demande de publier ce communiqué en forme de démenti (qui ressemble à un message de la BBC) :
"le musicien n'a pas touché de chèque!!! ". Je répète : "le musicien n'a pas touché de chèque!!! ".
Stéphane V. commenca chez Digital Belgique en 1991. En Juin 2005 il fit partie d'une des multiples charettes quasi-annuelles, appelées dernièrement WFB : Work Force Balancing. Il travaillait pour Managed Services.
Ne faisons pas de misérabilisme ou d'exploitation morbide, mais ayons au moins une pensée pour sa famille et surtout les deux enfants qu'il laisse.
Article paru dans la "Denière Heure" du 24 Septembre 2005.
Ce Bruxellois de 40 ans avait perdu son boulot. On l'a trouvé suicidé, dans sa salle de bains, avec son barbecue
BRUXELLES Il était 19 h, jeudi, quand la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles a été appelée à constater un suicide très particulier. Le corps d'un homme venait d'être découvert dans sa salle de bains, à l'étage d'une maison unifamiliale d'un quartier - nous ne serons pas davantage précis - du côté de Laeken.
La victime, Stéphane V., 40 ans depuis l'été, s'était enfermée dans la pièce. Pour les policiers, il ne fait aucun doute que le malheureux a fait montre de beaucoup d'ingéniosité et de détermination pour concevoir un suicide au barbecue qui ne pouvait pas l'épargner.
Stéphane a monté du jardin le barbecue au gaz et l'a installé dans sa douche. Il lui a fallu obturer soigneusement toutes les ouvertures de la pièce. En alllumant le barbecue, l'appareil a lentement mais sûrement brûlé l'air contenu dans la salle de bains. Cet air n'a pas pu se renouveler. Au bout d'un certain temps, le malheureux est décédé, par asphyxie, sans que sa famille n'ait pu intervenir. Il était trop tard déjà, hélas!, quand le drame a été constaté. Le 100 a été appelé, mais le malheureux avait cessé de vivre.
Dans ce quartier qui est un des plus agréables de Bruxelles, l'annonce du drame a jeté la tristesse et la consternation. Stéphane était marié. Le couple était propriétaire de l'habitation. Il avait deux enfants de 10 et 12 ans, un garçon et une fille qui venait d'entrer en humanités. Des voisins avaient constaté que Stéphane n'était plus le même. On savait qu'il avait perdu son boulot, il y a trois mois, dans une société d'informatique. Tout l'été, Stéphane avait cherché du travail. Il avait espéré en trouver pour la rentrée. Un dernier entretien d'embauche, mercredi, veille du drame, s'était conclu par une nouvelle désillusion.
http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhinfos/index.phtml
Merci de bien vérifier avec les salariés durant l'AG pourla grève (?) du 4 Octobre.
Je ne connais pas les revendications des grévistes du 4 Octobre mais j'ai bien peur que nous ne soyons de cette partie et dans ce cas mieux vaut l'annoncer haut et fort AVANT quitte à débrayer la veille ou le lendemain.
Je suis scandalisé de lire que l'on puisse pousser des employes à bout. Certainement qu'a la suite de son licenciement, Mr Stephane V. n'a pu suporter de se retrouver dans la pire des situations quand on a donné des années à son travail. Honte à ceux qui l'ont poussé à son geste de desespoir, honte à ceux qui cautionnent toutes ces methodes, honte a ceux qui les mettent en application, honte à ceux qui ont ruiné la vie des ses enfants.
Ce jour on m'a dit qu'une personne ayant de réelles difficultés a supporter son manager, aurait par desespoir envoyé un email juste avant les vacances, lui signifiant ne plus vouloir revenir dans son service.
Elle vient de recevoir un courrier lui signifiant que sa demission a été accepté.
DEGOUTANT que l'on soit capable de pousser des gens a bout et de detruire des vies au nom de la bourse !!!
Honte à la direction et ceux qui participent activement a cette politique totalitaire sans aucune dignité et sans aucune emotion.
Le 04 Octobre risque d'être le pas de trop, celui de la confusion et de l'amalgame ou pire de la récupération politique, bien loin du parcours spectaculaire que nous tous avons réussi pour l'instant à parcourir ensemble. Ce sera donc sans moi.
Si je comprends bien,
vous voulez bien que les autres y compris les politiques soient solidaires avec HP mais
vous ne voulez pas être solidaires avec les autres : 9 Telecom, SONY ...etc Et pourtant ils sont victimes des mêmes licenciements boursiers.
Moi le 4 Octobre je serai présent.
A un moment donné il faut savoir dire stop. Non pas pour arrêter complètement, mais pour regarder à droite et à gauche (sans connotation politique!) avant de s'engager dans la voie à suivre.
Pour moi nous en sommes là. Des avancées, timides certes, non chiffrées certes, mais existantes ont été faites (Rencontre sefarini / Ministre). Je suggère de capitaliser sur ces timides ouvertures pour obetnir du concret, chiffré, et pour obtenir de la direction que le WFR ne soit plus lié aux autres dossiers (35h, RTT, Nego Annuelles, ..). Ceci restant un MUST.
Pour le 4 octobre, je ne me rendrais pas dans la rue. Le combat doit se recentrer en interne et selon les résultats on avisera.
Bravo a l'unité intersyndicale. Pour rester unis, sachez aussi écouter les salariés, leur voix sera exprimée dans les AG de cette semaine. Merci a vous tous et toutes qui nous défendez.
PAs moi dans la rue le 4. Pas de récupération politique et le probleme HP
Restons calme, personne n'est contraint de manifester le 4 octobre.
Quelle récupération ?
Il est savoureux de voir ce gouvernement qui a tout fait jusque là pour favoriser
les licenciements s'en préoccuper autant.
"Franchement, avoir un jour, deux jour ou 6 jours de congés en moins, n'est pas un problème en soit honnêtement... Mais c'est une discussion à part du plan social. C'est clair et non négociable. Ou alors on peut aussi rendre le café payant, disons 2 euros la tasse et puis travailler à deux dans un bureau, réduire l'éclairage et l'utilisation de la climatisation ou du chauffage... Allez avec ces économies, vous nous laissez combien d'emplois en plus ?"
BRAVO
TU VIENS DE DECRIRE LE MONDE DES SSII QUI T'ATTEND!!!
Vous me faites rire avec le 04 octobre. Vous voulez du soutien pour negocier vos packages et quand on parle plus globalement du probleme qui vous touche, plus personne.
C'est bo l'egoisme...
Les salariés des Ulis seront présents en masse à la manifestation du 4 octobre
Qui a des idées de slogans amusants pour les pancartes ?
On attend les suggestions
Voie de garage pour les employés
Qu'est-il ressorti de toutes ces A.G organisees par l'intersyndicale ?
Quelles sont les prochaines etapes? dans la rue le 4 Octobre, soit. Mais encore ?
La direction revient-elle prochainement a la table des negociations?
Grace à l'excellent article publié aujourd'hui dans le Financial Times ,
http://news.ft.com/cms/s/14be671c-2fbc-11da-8b51-00000e2511c8.html il est clair que Starck a encore beaucoup a apprendre d'IBM, lui qui se vante d'en avoir ete l'employé a l'arrivee de Lou Gestner en 1993.
Pour ma part je propose 2 actions concretes:
1) que l'Intersyndicale invite Starck chez IBM France pour qu'il puisse parfaire sa formation de chef d'entreprise en France et qu'il cesse de se comporter en voyou Ca ne coute rien de lui envoyer une invitation
2) que l'Intersyndicale envoye l'article du F.T a Patricia Dunn afin qu'elle prenne les actions correctrices necessaires. Elle avait lu l'article contre Carly en fevrier, Le F.T lui offre une nouvelle chance d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans la filiale francaise cette fois-ci:
"In contrast, when IBM, the US computer group, announced a similar number of job cuts in France in July, it hardly raised an eyebrow. That is because IBM had already held lengthy consultations with the government and trades unions. Patricia ! Starck est en train de fiche en l'air toute l'image de marque qu'HP a mis 30 ans a construire en France grace aux efforts de tous ses employés !
Slogan
HP : 1==> VENTE
Salut les egoistes,
vous croyez que seul HP delocalise et se meler au autres risque de vous faire passer pour un "Rouge". Et bien terrez-vous dans votre box open space. En d'autre temps , vers 1940, d'autres avant vous ont eu la meme atidude. Un peu de courage, moi j'ai un pote dans la chilie et il est venu me voir devant la prefecture de Grenoble. Il vient d'apprendre que certains de chimie du bassin Grenoblois risquent de fermer dans un avenir proche. Alors j'y serai ! On ne se bat pas a armes egales: avez-vous visiter une usine en Chine ???? non probablement, la bas il n'y a pas de charges sociales, pas de retraite et de chomage alors oui c'est facile de les exploiter et de tirer les prix. Vous qui avez peur "de vous mouillez" faites le maintenant ou c'est une missions que vous laisserez à vos enfants.... peut etre auront ils plus de courage que leurs parents !
A quand l'emploi de missiles et/ou de MDA ?
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